Najat Vallaud-Belkacem jette l'éponge
Pressentie comme possible candidate à la présidence du Parti socialiste, Najat Vallaud-Belkacem a jeté l'éponge
C'est ce que voulaient croire ceux et celles de ses proches sur la gauche radicale du parti qui ne s'embarrassent pas de légitimité. Il aurait pourtant été un peu fort qu'elle prétendît prendre la tête du parti après que la base l'a évincée de la législative dans le Rhône.
Poussée en avant du fait de ses origines, avait dépassé son niveau d'incompétence. Sans qu'on sache si ses diplômes sont dus ou non à de réelles qualités intellectuelles plus qu'à la volonté de la République de valoriser les enfants de l'immigration, Vallaud-Belkacem s'était fait adopter par l'aile droite du PS, Gérard Collomb à Lyon et une Ségolène Royal soucieuse de féminiser la vie politique sans risque de se faire dépasser. La jeune arriviste avait alors une belle aisance à soutenir n'importe quel projet socialiste modéré, mais gardait enfouie au fond d'elle une volonté de déstabilisation du système qui avait échappée à la candidate battue à plate couture à la présidentielle de 2007.
A la morgue de Lorient
Cette cuisante défaite de Ségolène Royal fut le signal de l'affranchissement de la Franco-marocaine
qui trouva à s'exprimer durant la quinquennat Sarkozy et la fit remarquer de Hollande qui, devenu président, en fit un symbole de la possibilité pour les quartiers de se promouvoir. Il en fit même la première femme ministre de l'Education nationale. Une mauvaise intention plus qu'une faute de jugement. Hollande savait qu'elle faisait illusion. Dans le livre choc "Un président ne devrait pas dire ça...", en même temps que les 35 heures de Martine Aubry sont un non-sens, les frondeurs "une foule idiote" et le PS incompatibles avec le "progrès", Hollande avait dit d'elle qu'elle n'est "pas une intello".
2007 fut aussi l'occasion du débridage de son tempérament vindicatif.
"J’ai vu assez rapidement qu’il n’y avait pas de jeu collectif de la part d’Emmanuel Macron au sein du gouvernement", expliqua Najat Vallaud-Belkacem au micro de Remy Buisine, dans une vidéo publiée mardi 20 juin 2017. Selon l'ancienne ministre, il n’a pas été solidaire lors de son entrée au gouvernement de François Hollande.
"J’ai vite compris qu’en fait il chercherait à se faire passer pour plus moderne sur notre dos d’une certaine façon, en nous faisant passer, nous autres, membres du même gouvernement, d’une famille politique qui l’accueillait, pour des archaïques", insiste-t-elle.
L'accusant de ne pas avoir été loyal envers le président de la République lors de sa démission du gouvernement pour assouvir ses ambitions présidentielles, elle accuse Emmanuel Macron de ne pas avoir été franc dès son entrée au gouvernement. "Cette façon de se comporter, pour moi, ce n’est pas de la loyauté. Il n’a pas été loyal pour moi, il ne l’a pas été dès le début."
L'ancien président de la République a d'ailleurs affublé sa ministre de l’Education - celle de la théorie du genre, notamment - du surnom de 'Pimprenelle' ? Or, une pimprenelle est une " herbe aromatique à fleurs rouges de la famille des rosacées."
Vallaud-Belkacem ne sera pas la première femme cheffe du PS
Luc Carvounas ne restera pas le candidat unique |
"Je sais que cela peut paraître étrange de ne pas céder à l’amicale pression de ses amis (…), raconte-t-elle, mais je veux vraiment réfléchir, travailler et comprendre d’autres mondes que le seul monde politique", a expliqué ce parasite incompétent à L'Obs, estimant que "l’avenir de la gauche dépasse de très loin la question de l’appareil socialiste".
Et d'ajouter : "J'avais besoin de prendre du recul, de ne pas être happée par le commentaire quotidien qui devient la règle médiatique et qui empêche de se poser, de réfléchir."
Et, comme la démagogie ne la quitte pas, elle n'hésite pas à assurer que " c’est aussi une forme de respect à l’égard de ce que les électeurs nous ont dit à la présidentielle et aux législatives : nous avons été désavoués". Si elle a du respect, c'est donc moins pour les électeurs que pour leur sentence, la sanction qu'ils ont infligée au Parti socialiste et, au premier chef, à elle-même, qui se croyait tellement appréciée et ne se remet pas de son échec.
Vallaud-Belkacem veut prendre de la distance et panser ses plaies dans l'anonymat.
Alors qu'est démentie la rumeur de son divorce d'avec Boris Vallaud, ex-conseiller de l'Elysée que Hollande a parachuté sans gloire sur une circonscription imperdable des Landes, elle veut d'abord se reconstruire elle-même, avant de reconstruire un parti !
"Une de mes activités, parmi d’autres, au sein de ma nouvelle vie sera de diriger cette collection d’essais chez Fayard qui sera consacrée aux batailles culturelles du progressisme."
Fayard appartient à Hachette Livre du groupe Lagardère: -dans l'édition : Armand Colin, Dunod, Stock, Fayard, Grasset, Larousse, Calmann-Lévy, Le Livre de poche, etc., dont plusieurs éditeurs ...scolaires; - Lagardère Travel Retail : travel retail (points de vente Relay …); ou, dans presse, audiovisuel (radio, télévision, production audiovisuelle), numérique et régie publicitaire: Presse écrite : Elle, Paris Match, Télé 7 jours, Le Journal du dimanche...Radio : Europe 1, Virgin Radio, RFM... Télévision : Gulli, Canal J, MCM...le tout dirigé par Arnaud Lagardère.
"Je vois bien que ces idées-là [progressisme] peinent de plus en plus à convaincre les gens. Si nous voulons reconstruire de la conviction, il faut aussi renouveler les savoirs".
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