Un an après les émeutes, la presse fait monter la pression en France.
Une carcasse de bus entièrement brûlée et ce sont toutes les banlieues qui tremblent. Celui-ci a été attaqué à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 octobre. Une dizaine d'hommes cagoulés et armés ont fait descendre passagers et chauffeur, ont dérobé le véhicule, l'on fait rouler sur une courte distance avant d'y mettre le feu. Aucun blessé, aucune interpellation mais le scénario est le même que celui qui s'est déroulé à Nanterre quelques heures plus tôt et encore dimanche à Grigny, en plein jour cette fois.
Des incidents auxquels s'ajoutent des échauffourées entre des groupes de jeunes et des policiers dans cette même commune. Des policiers en colère qui réclament le droit à la protection. Le droit de retrait, en somme le droit de ne pas sortir du commissariat en cas d'appel s'ils estiment ne pas disposer des effectifs suffisants. La profession fait état de 14 policiers blessés par jour en moyenne [normal, ils ont toujours tous les torts…] et dénonce la spirale de violence dans laquelle elle est entraînée depuis l'année dernière.
Une initiative qui coïncide avec celle du collectif AC le feu. Les organisateurs ont rendu public hier une synthèse des doléances de citoyens recueillis dans toute la France. Plus d'une centaine de propositions remises au Sénat et à l'Assemblée portant notamment sur l'emploi, les discriminations racistes, le logement, les pratiques (accusateur, pour faciliter leur tâche?) policières ou la justice.
Né après les émeutes de 2005, ce collectif veut tenter d'apporter aux politiques une réponse à un climat qui n'a cessé de se dégrader. Un an plus tard, dans les banlieues concernées, rien (jugement partisan excessif ?) n'a vraiment changé.
Ce type de discours dans la presse tend à légitimer les exactions commises par une infime minorité active et activée par des collectifs et comités divers, dont il faudrait un peu parler des motivations…
C’est un mauvais coup aux victimes qui se trouvent aux premières loges et en souffrent autrement plus que les journalistes de passage, le temps d’une série de photos. Un peu de respect, messieurs les journalistes, pour ceux qui souffrent des dégradations, des incendies de bus et donc du droit de retrait –si justifié et légitime soit-il– mais qui ont besoin des moyens de transport que les collectivités locales assurent avec les impôts de tous, pour pouvoir aller travailler et gagner leur vie, car ils ne peuvent attendre que DSK leur DONNE de l’argent ! La plupart ne sont pas hélas des jeunes qui font actuellement l’objet de toute la mansuétude du candidat socialiste : ils sont trop vieux pour recevoir des aides multiples financée par ‘ON’, comme dit DSK. A qui pense-t-il ?
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