Royal brasse toujours de l’air.
Espérons qu’elle se comprend, car nous n’arrivons pas, quant à nous, à savoir ce qu’elle raconte.
Pour sa première intervention médiatique depuis sa déclaration de candidature à Vitrolles, Marie-sEGOlène Royal a assuré mercredi soir, invitée du 20h sur TF1 de Bouygues -soi-disant tout acquis à l'UMP-, qu'elle n'était pas candidate pour "avoir le pouvoir", mais parce qu'elle "sait" qu'elle pourra agir avec ce pouvoir. Il faut sans doute la croire sur parole; pourtant, la méthode Coué n’est guère convaincante…
Dans le même temps, elle admet –modestement ? – ses limites : "Seule, je ne peux rien", minauda la députée des Deux-Sèvres. Mais l’auto-flagellation n’est pas son genre et, cette figure de style passée, elle fait aussitôt sa propre pub: "Bien sûr, ma volonté et mon courage sont grands, mais seule je ne peux rien […] Mais ce que je vois, c'est que nous sommes de plus en plus nombreux". Parler de compétence, elle n'a pas osé... Certes, Jeanne d’Arc avait aussi des hallucinations, mais ce que Dame Royal envisage donc surtout, c’est de cornaquer son personnel. Plus on est creux, plus il faut s’entourer… St-Just-Montebourg, par exemple, faisait déjà la police pour elle en Bourgogne et Flamby 1er, son chambellan, anime la maison PS à son service.
A défaut de programme, la favorite des sondeurs a réaffirmé sa méthode (sic) : l’auto-suggestion. "Les responsables politiques doivent faire le bon diagnostic sur ce que vivent les Français. Ils en ont assez de se sentir tirer vers le bas et d'avoir une incertitude sur ce qu'ils vont transmettre à la génération future. Nous avons un devoir d'imagination et d'invention pour répondre à cela". Le problème, c’est précisement que la dame manque totalement d’imagination et d’invention; au point qu’elle pioche les idées chez les autres et qu’elle est si peu habile que ça se voit tellement que chacun s’interroge sur son positionnement politique. Le fumeux sociologue Bourdieu révèle qu’elle n’a jamais eu de convictions, mais seulement de l’opportunisme. PaSiDupes vous proposera très prochainement un document qui prouve ce que nous écrivons.
On a compris qu’elle se croit investie d’une mission de remise du pays en ordre et de devoirs, se marquant ainsi à droite, mais sa pensée balance, marquée qu’elle est, à la fois par le milieu naturel familial et son milieu politique choisi par raison, d’une part, et, d’autre part, son absence de méthode et de cohérence, entretenue en milieu socialiste: Jeanne d’Arc était déterminée à bouter l’Anglais hors de France pour asseoir le pouvoir d’un autre, le roi Charles VII; mais la donzelle de Poitou-Charentes ne rêve que de chasser la droite hors de l’Elysée pour asseoir son propre pouvoir. Elle peut donc bien se vêtir de blanc devant les photographes, elle n’a rien en commun avec la pucelle.
Interrogée sur les raisons de son succès, la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue a affirmé "avoir compris un certain nombre de choses". "Les Français ont la soif de participer aux décisions qui les concernent, ce que j'appelle la démocratie participative" a-t-elle expliqué. Ca mériterait quelques développements, mais la candidate du PS ne précise toujours pas COMMENT elle compte s’y prendre. Annoncer des mesures nous aiderait à y voir plus clair dans tout ce galimatias.
Elle en est toujours à brasser de l’air comme un moulin à vent, mais faute de grain, on ne voit pas venir la farine…
On dirait pourtant que les militants socialistes se contentent de ce qu’elle leur met sous la dent. Ne dit-on pas que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a ?…
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