Jack Lang se sacrifie sur l'autel du PS.
C'est grave qu'il est apparu avant l'heure annoncée de demain matin mardi pour annoncer solennellement dès ce soir au 20 heures de TF1 qu'il se rend à l'avis de ses amis fidèles du Pas-de-Calais et accède à la demande du compagnon -désintéressé- de sa rivale Marie-sEGOlène Royal. En un mot, à 67 ans, il ne se sent pas à la hauteur et préfère ne pas ajouter aux divisions du parti socialiste que sa candidature ferait, pense-t-il, imploser...
Celui qui se présente comme un révolutionnaire a fait précéder son annonce d'un interminable préambule, un chef d'oeuvre de contre vérités alambiquées, de la langue de bois à l'état pur: pitoyable et navrant. Comment peut-on manquer à ce point de dignité?
En fait, le matamore (à droite) a dû en rabattre, faute de signatures. C'était simple et honnête à avouer, non?... La foultitude de ses amis s'est dérobée! Impensable, mais vrai! N'est-ce pas d'une ingratitude sans nom? Comment se priver d'un homme de cette envergure? Des deux schizophrènes, pourquoi préférer la plus tarte?
Les camarades socialistes ne savent plus ce qu'ils font...