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samedi 14 octobre 2006

Royal irrite l'entourage de Fabius comme les autres.
En annonçant qu'elle pourrait ne pas participer à tous les débats entre prétendants socialistes à l'investiture, Marie-sEGOlène Royal a provoqué l'irritation des partisans de Laurent Fabius, l'entourage de Dominique Strauss-Kahn se disant simplement "troublé". Six débats sont prévus entre les trois prétendants à la candidature PS pour l'élection présidentielle, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, avant le premier tour du vote des militants le 16 novembre: le 19 octobre à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme), le 26 à Paris et le 9 novembre à Toulouse (Haute-Garonne).
L’encore députée des Deux-Sèvres a déclaré jeudi à la Réunion que "si les débats sont détournés de leur véritable destination [ ?], à ce moment-là, je me réserve le droit de ne pas m'y assujettir". Assurant qu'il était toujours prévu que Dame Royal participe au premier rendez-vous télévisé du 17 octobre, des proches de la candidate ont précisé qu'elle ne voulait pas que le candidat socialiste soit fragilisé par ces confrontations.
"Elle ne redoute en rien ces débats [c’est elle qui le dit ; il faut le croire sur parole], mais elle exprime toujours la même préoccupation : il faut qu'ils soient utiles et non qu'ils puissent être retournés contre la gauche et son candidat", a déclaré à Reuters Gaëtan Gorce, (photo de droite) membre du conseil d'animation ( !) politique de la compagne de Hollande.
"L'argumentaire avancé (par Marie-sEGOlène Royal) est une véritable offense à des militants socialistes", a déclaré à Reuters Claude Bartolone, (photo de droite) bras droit de Laurent Fabius.
"Lorsqu'on parle de 'machine à perdre', lorsqu'on laisse entendre que ces débats pourraient être un traquenard, c'est laisser entendre qu'il y a des socialistes qui ne veulent pas gagner l'élection présidentielle, c'est vraiment insupportable", a-t-il ajouté.
Les proches des adversaires de Marie-sEGOlène Royal ont répété que les discussions avec les militants étaient essentielles et nié qu'elles puissent être néfastes au futur candidat PS.
Proche de Dominique Strauss-Kahn ? Jean-Christophe Cambiaires, a fait part de son côté de son étonnement. "Nous sommes un peu troublés mais nous ne souhaitons pas en rajouter. Il nous semble étonnant que Ségolène Royal professe constamment le respect de la règle dans la société et tout à coup ne souhaite plus respecter la règle des socialistes", a déclaré le député de Paris à Reuters. "Je crois qu'elle a tort de considérer qu'elle est déjà désignée et que le débat socialiste est une épreuve qui ne pourrait que l'abîmer. Au contraire, le débat peut renforcer le candidat ou la candidate", a estimé Jean-Christophe Cambadélis (à droite) .
"C'est une erreur de la part de ceux qui sont autour de Ségolène que de donner le sentiment de vouloir la surprotéger", a déclaré Claude Bartolone, soulignant que "pour gagner une élection il faut être capable de parler". Et pas seulement de 'remuer la bouche'?
Lors des trois débats télévisés, diffusés en direct à partir de 20h35, les 17 et 24 octobre et le 7 novembre par les chaînes parlementaires, les candidats disposeront chacun de 30 minutes plus cinq minutes d'introduction et de conclusion. Les journalistes interrogeront les prétendants en s'appuyant sur les questions de militants PS transmises par internet et par courrier.
Trois autres débats, qui ne seront pas retransmis, sont prévus.
La Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue ne pourra pas se contenter de sourire et de réciter un texte écrit par d’autres…

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