Le franc-maçon a passé sa vie à se désolidariser
Solère, un tordu au parcours tortueux
Dès 2011, Thierry Solère, alors premier adjoint au maire de Boulogne-Billancourt, se désolidarise de l'équipe municipale après un vote sur le projet de modification du plan local d'urbanisme (PLU) relatif au nouveau projet pour l'Ile Seguin. Le maire Pierre-Christophe Baguet (UDF) lui retire alors sa délégation de premier adjoint. Thierry Solère démissionne de son poste.
Début 2012, cet ancien collaborateur de Claude Goasguen, aussi bien que de Philippe Douste-Blazy ou de Jean-Pierre Raffarin, fera campagne contre Claude Guéant, investi par l'UMP aux élections législatives à Boulogne-Billancourt, ce qui provoque son exclusion du parti pour trois ans. Il continuera cependant à utiliser la marque UMP sur ses documents de campagne...
Lors des élections municipales de 2014 à Boulogne, Solère soutient un dissident.
2016 : Solère soutient Bruno Le Maire à la primaire présidentielle des Républicains, mais ne le parraine pas.
Juillet 2016, le terroriste Salah Abdeslam porte plainte pour atteinte à la vie privée contre Thierry Solère.
Après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, Solère se rapproche du concurrent de son propre parti. Le déserteur est récompensé par l'offre de l'un des trois postes de questeur,
en charge de l'administration de l'Assemblée nationale, pour une indemnité de 5.003,57 € brut par mois en plus de l’indemnité de député et assortie d'un appartement de fonction...
Un questeur soupçonné de fraude fiscale, c'est dans le cadre de la "moralisation" de la vie publique !
Février 2017, le Canard enchaîné révèle que Solère est visé par une enquête préliminaire pour omission de payement d'impôts sur le revenu entre 2010 et 2013.
Un bureau politique de LR se réunit ce mardi
Il doit décider du sort de plusieurs figures du parti ralliés à Emmanuel Macron ou proches de la nouvelle majorité, à commencer par Edouard Philippe, le premier ministre soi-même, trois membres du gouvernement (Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, et Sébastien Lecornu), ainsi que deux députés 'constructifs', Thierry Solère et Franck Riester, des démolisseurs qui se font passer pour des bâtisseurs.
Thierry Solère, initiateur du groupe des Constructifs LR-UDI à l’Assemblée, a indiqué mardi que s’il doit être exclu des Républicains, il déposera un recours devant la commission des recours du parti, où siège notamment Gérald Darmanin, malgré ses fonctions gouvernementales.  "Je pense qu’il n’y a aucune raison d’abord qu’on soit exclus et si on devait l’être ça serait illégal et donc on déposerait un recours devant la commission de recours où il y a Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Gilles Boyer, vous voyez ce sera intéressant", a déclaré Th. Solère sur LCI.
Bruno Le Maire est ministre de l'Economie, Gérald Darmanin est ministre du Budget, Sébastien Lecornu est secrétaire d'Etat, Gilles Boyer, conseiller du premier ministre juppéiste, Edouard Philippe.

Solère n’assistera pas au bureau politique.
Le franc-tireur sera "en réunion à l’Assemblée nationale" et a de nouveau contesté la légitimité de cette instance. "Cette direction provisoire, qui est issue de l’élection présidentielle, elle n’a aucune légitimité", a-t-il affirmé. "J’aime beaucoup Bernard Accoyer [secrétaire général LR], il n’est plus parlementaire, il est maire d’Annecy-le-Vieux, il n’a pas légitimité à exclure ou ne pas exclure des gens, tout ça parce que on ne pense pas la même chose", argumente-t-il, faisant abstraction du fait qu'il n'est pas le bureau à lui tout seul et que sa décision sera collective.
LR gardera-t-il sa confiance en ce renégat
Solère considère que le divorce n'est pas acté. "Mais je ne veux pas qu’on fasse dans le factice". "Les affaires partisanes, ça compte, mais ce n’est pas l’essentiel. Ce que je veux, c’est que ma famille politique, la droite française, ne s’enferme pas dans une droite ultra conservatrice qui deviendrait populiste".
Place aux opportunistes ?
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