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dimanche 30 juillet 2017

Une panne mystérieuse paralyse la gare Montparnasse à Paris

Trafic SNCF interrompu gare Montparnasse à Paris en plein week-end de chassé-croisé

A la mi-journée, la SNCF est incapable de préciser quand un trafic normal reprendra
.

La circulation des trains, notamment des TGV, est interrompue, dimanche matin 30 juillet, au départ et à l’arrivée de la gare Montparnasse à Paris en plein week-end de chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens, a annoncé la SNCF.
Sollicitée sur le réseau social par de nombreux voyageurs en quête d'informations, l'entreprise publique fait savoir que le départ de la plupart des trains s’effectue gare d’Austerlitz, pour certains avec retard. Des TGV ont été supprimés. 

Le "trafic est interrompu au départ et à l’arrivée de Paris-Montparnasse, en raison d’un dérangement d’installations à Vanves-Malakoff", près de Paris, affirme la SNCF. Un SMS envoyé à un usager indique, lui, une "panne de signalisation". Une cinquantaine d’agents spécialisés ont été envoyés sur place durant la nuit de samedi à dimanche 30 juillet et sont toujours en cours d’intervention à 13h00.


La SNCF invite ses clients à "reporter" leur voyage


Les trains "Intercités partent ou ont pour terminus exceptionnel Dreux. Certains de vos Intercités sont supprimés", ajoute la SNCF sur son site Internet. La société invite ses clients à "reporter" leur voyage "toute cette journée de dimanche 30 juillet".
Les TGV au départ de Montparnasse desservent notamment la Bretagne et le Sud-Ouest, régions très prisées des vacanciers l’été.

La circulation avait déjà été perturbée au départ et à l’arrivée de la gare Montparnasse le 17 juillet en raison d’une panne d’alimentation électrique, provoquant des retards pour des centaines de voyageurs.

Sur la route, dimanche est classé orange dans le sens des départs et vert dans le sens des retours sauf en Auvergne-Rhône-Alpes et sur l’arc méditerranéen (orange).

Black-out : l'information ne circule pas non plus

La compagnie ferroviaire a recommandé aux voyageurs de se débrouiller pour "consulter les canaux d’info-Trafic avant de se rendre en gare". Pour sa part, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, a également manifesté sa présence, sur Twitter , quelque part dans le monde : "Les équipes SNCF mobilisées pour rétablir les circulations en gare Montparnasse au plus vite", a-t-elle indiqué, assurant suivre "attentivement la situation" : autant de mots pour ne rien dire.

La cause du "dérangement" n’avait pas encore pu être détectée en milieu de matinée. Officiellement, on ne sait pas si c’est un problème électrique ou des câbles dénudés", selon le porte-parole de la SNCF. Une rétention d'information qui ouvre la vanne à toutes les supputations et inquiétudes. 
Dans, la matinée aucun train n'a pu partir ou arriver à Montparnasse, mais aussi d’autres gares. Faute de train, des milliers de voyageurs ont dû reporter leur voyage. 


Galère des usagers : " Nous avons dû racheter des billets à la dernière minute"
Armand Riollacci et son fils avaient acheté un billet Ouigo, le service à prix réduit de la SNCF, et devaient voyager de Paris vers Bordeaux. Armand témoigne à Ouest-France : "A 7h45, une annonce nous signale que tous les trains OuiGo depuis Massy Palaiseau sont supprimés et qu’il faut que l’on reporte notre voyage". Presque toutes les personnes se sont alors rabattues sur la gare Montparnasse pour le même trajet. "Nous avons donc dû racheter des billets de dernières minutes à plus de 220 €".

Mais arrivés en gare Montparnasse, aucun train. Ils ont été "ré-acheminés" vers la gare d’Austerlitz. Après être allé dans trois gares différentes et avoir patienté 4 h et dépenser 220 € supplémentaires par billet, Armand ne cache pas sa frustration : "des incidents comme celui-ci ne devraient pas se produire !", fulmine-t-il.
Les voyageurs sont invités à reporter leur départ, avoue la SNCF. Des TGV étaient reportés en gare de Paris-Austerlitz et d’autres en gare de Massy. 

"Des bus ont été mis en place 
et un renfort de la ligne d’autobus 91 "(Montparnasse vers Austerlitz) a été demandé à la RATP, selon le porte-parole de la SNCF.

Un service de bus et de taxi a été mis en place pour emmener les voyageurs à Austerlitz ou Massy, indique encore la SNCF.
Vendue par l’ancien locataire de Bercy, désormais président de la République, comme la solution miracle à la mobilité et à la création d’emplois, la libéralisation des lignes de bus longue distance était déjà un fiasco en 2016. 
Gageons que le malheur des usagers de la SNCF fera le bonheur des statistiques de Macron et les affaires du groupe britannique - opérant en France pour le compte d’une start-up allemande, Stagecoach, via sa filiale Megabus (rachetée par Flixbus), dans le transport à bas coût par autocar "libéralisé" par la loi Macron et pesant 4 milliards de chiffre d’affaires - , devait licencier ses 175 employés, non sans avoir "bénéficié des aides de l’État et évité de payer des impôts en France", accusent les salariés.
Ce dérangement ferroviaire en cours aidera-t-il à réduire le fiasco : 1.400 embauches sur les 22.000  promises – un chiffre que l’ex-ministre de l'Economie a qualifié de "fou" à la télévision – soit à peine 6 % de l’objectif. Et pour quel résultat ? Des lignes fermées moins d’un an après leur ouverture, une ultra-concentration du secteur à rebours du discours sur les soi-disant vertus de la "libre concurrence", et la guerre menée au service public ferroviaire.
Pour le moment, une reprise très progressive du trafic est annoncée, à raison de 3 trains par heure. Elle est encore loin, la mer...

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