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dimanche 16 juillet 2017

Le chef d'état major des Armées dénonce la "confiance aveugle" envers les supérieurs...

Crise d'autorité entre le politique et le militaire

Coup de boule de Jupiter à Mars



Alors qu'il vient d'être fermement recadré par Emmanuel Macron,  vendredi 14 juillet, jour de célébration de la fête nationale, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a posté un message subliminal sur Facebook, relayé par le site du JDD, ce samedi. S'il s'agit officiellement d'un message adressé par Mars, dieu du printemps et de la jeunesse, aux jeunes engagés, une lecture entre les lignes laisse clairement penser que son destinataire est Jupiter.

Le général Pierre de Villiers énonce des recommandations à la jeunesse 

Après avoir souligné l'importance de la confiance en soi, le chef des Armées françaises centre son propos sur la confiance que les militaires - et les jeunes novices de l'Assemblée -  peuvent accorder, ou non, à leurs supérieurs.
"Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu'on vous l'accorde ou que vous l'accordiez. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d'être aveuglément suivi", souligne le chef d'état-major des armées. 

Ces exhortations interviennent au lendemain du discours d'Emmanuel Macron devant les armées, au cours duquel le Président avait martelé : "Je suis votre chef !".

Les tensions entre les deux autorités politique et militaire ont éclaté au grand jour quand, mercredi 12 juillet, le général a dénoncé les coupes budgétaires frappant ses hommes et ses matériels
Emmanuel Macron l'avait alors brutalement recadré le lendemain, considérant qu'il n'est "pas digne d'étaler certains débats sur la place publique". Après cette crise d'autoritarisme, le Président avait annoncé qu'il recevrait le général vendredi 21 juillet.

Le souverain républicain ne cesse de recadrer son entourage

Macron 1er avait ouvert la série des remontrances avec François Bayrou. 
Résultat de recherche d'images pour "macron bayrou"Sans nommer le ministre de la Justice, l'orgueilleux chef de l'Etat avait appelé chacun des membres de son gouvernement à la "sobriété" et à la "modestie". Pour mémoire, le ministre de la Justice s'était vu reprocher son intervention directe auprès de Radio France pour se plaindre d'une enquête dont son parti, le MoDem, fait l'objet. François Bayrou avait ensuite revendiqué sa liberté de parole après avoir été recadré par le premier ministre à la radio. Et ce alors même qu'ils s'étaient parlés et expliqués au téléphone la veille, dans la foulée de l'entretien d'Édouard Philippe. "Je ne peux pas renoncer à ce que je suis", avait confié le maire de Pau, autre orgueilleux, "épine dans le pied d’Edouard Philippe," selon Alain Duhamel.

Le président Macron a recadré Le Maire pour s'être trop mis en avant.
Résultat de recherche d'images pour "macron le maire"Macron 1er n'aurait pas apprécié que son ministre de l'Economie révèle qu'il l'a convaincu de changer d'avis sur la réforme fiscale promise par Emmanuel Macron pendant la campagne. L'exonération de la taxe d'habitation pour 80% des Français et la réforme de l'ISF devaient être décalées à la fin du quinquennat. 
Mais dimanche 9 juillet sur BFMTV, alors que cette décision a alarmé une partie des Français et des milieux économiques, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire contredisait le chef du gouvernement, son collègue juppéiste, "boulet pour Macron et Philippe", selon Challenges, d'abord en affirmant "qu'aucune mesure définitive n'a été arrêtée en matière de calendrier", ensuite en se déclarant "convaincu qu'on peut à la fois baisser les dépenses publiques et baisser les impôts pour les Français et les entreprises."
Lundi, le chef rétro-pédala et l'exécutif annonça que la réforme de la taxe d'habitation serait finalement lancée "dès" 2018.
De ce camouflet pour Édouard Philippe et de ce cafouillage gouvernemental, l'exécutif est ressorti fragilisé, le président et son ministre contredisant le premier ministre. Le Maire est désormais accusé d'avoir "mis un coin" entre Philippe et Macron.

Macron est clairement jaloux de son autorité, un aveu de faiblesse du trentenaire.

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