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mercredi 20 novembre 2013

Greenpeace : la justice russe fait payer la libération des activistes internationalistes


Douze des trente activistes internationalistes libres sous caution

L'action illégale de Greenpeace contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique s'est soldée mardi 

par la libération sous caution de neuf autres activistes de l'équipage du navire arraisonné en septembre par la marine russe souveraine, portant à douze le nombre des militants qui vont être relâchés.


Des moyens colossaux qui interpellent sur les origines du financement de cette ONG

Le Français Francesco Pisanu, la Finlandaise Sini Saarela, la Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-Zélandais David John Haussmann, l'Argentin Miguel Hernan Perz Orzi, le Polonais Tomasz Dziemianczuk, l'Italien Cristian d'Alessandro, l'Argentine Camila Speziale et le Canadien Paul Ruzycki, arrêtés en septembre, vont être
libérés après avoir versé leur caution.

Selon Greenpeace, neuf audiences étaient prévues pour mardi à Saint-Péterbsourg (nord-ouest), où les 30 militants du navire Arctic Sunrise de Greenpeace ont récemment été transférés après avoir d'abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.

L'examen des autres cas reprendra mercredi dans l'ancienne capitale impériale russe.

Lundi, au premier jour des audiences, trois Russes avaient bénéficié d'une mesure similaire: le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov. Leur caution s'est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000 euros).

En revanche, l'Australien Colin Russell a vu sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu'au 24 février.

L'ONG a annoncé qu'elle paierait les cautions des militants libérés.

L'altermondialisme international a de vraiment gros moyens
Mardi, Greenpeace a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l'annonce de la décision du tribunal. 

Des activistes tranquilles, car intouchables
Sur une autre photo, on peut voir Tomasz Dziemianczuk, le sourire aux lèvres, derrière les barreaux de la cage de laquelle il assistait à son audience.

Kumi Naidoo, le directeur exécutif sud-africain de Greenpeace, a  tenu à souligner que l'affaire n'était pas réglée.
"Nous n'avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu'ils seront relâchés, s'ils seront assignés à résidence ou s'ils auront le droit de sortir", a-t-il dit. "Ce dont nous sommes certains, c'est qu'ils sont toujours inculpés et qu'ils risquent des années de prison s'ils sont condamnés pour un crime qu'ils n'ont pas commis", selon lui. 
Sa notion de crime est toute relative: en d'autres temps, l'agression aurait déclenché un conflit international, mais la démocratie profite à ceux qui la bafouent.

Le très sensible Naidoo a ajouté que Greenpeace a le "cœur brisé" pour le militant australien dont la détention a été maintenue, Colin Russell.

Tollé dans la société civile

Le comité russe d'enquête souhaitait le maintien en détention de l'équipage trois mois supplémentaires.
Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l'examen de la détention provisoire des 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24 novembre. Greenpeace avait annoncé vendredi que  pour "complément d'enquête»., principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, 

L'Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté suite à son assaut contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom.
Plusieurs dizaines de membresde l'équipage ont été inculpés de piraterie, puis, fin octobre, simplement de "hooliganisme". Les 30 membres  de l'ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient en effet tenté de s'introduire sur ces installations pour y déployer une bannière dénonçant les risques pour l'environnement. Il n'a pas été clairement dit si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde pouvant quant à elle entraîner une peine de seulement sept ans.

La détention de l'équipage de l'Arctic Sunrise a provoqué la mobilisation des extrémistes internationaux.

Des célébrités comme Madonna et Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestation se sont multipliées dans le monde.

Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l'affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas, car l'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.
La Russie a décidé de faire respecter son droit et sa souveraineté nationale.


1 commentaire:

  1. Il faut reconnaitre que les bonnes nouvelles viennent plutôt de l'Est en ce moment.

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