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mardi 12 novembre 2013

Pour Valls, tout opposant serait un "factieux"

Valls dénonce des "factieux" après les huées visant Hollande

Discours simpliste, à l'emporte-pièce et provocateur

Tous ceux qui ne sont pas avec lui sont contre lui: binaire ?
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a étiquetté  "factieux" les auteurs des huées visant  mardi le président François Hollande lors des cérémonies du 11 Novembre à Paris. "Il est hors de question de céder à des sifflets, à des factieux", a-t-il lancé devant les grilles de son ministère. "Ce sont des factieux ceux qui s'en prennent au président de la République", a-t-il décidé. 

Le chef de l'Etat et F. Hollande, ça fait deux !
"C'est un outrage, ça suffit !", a-t-il tonné, considérant que "l'on n'a pas hué François Hollande, on a hué le chef de l'Etat, le président de la République". Visiblement au bord de la crise de nerfs, Valls a qualifié ces huées d'"outrage particulier". 

Le ministre appelle au rassemblement, mais autour de l'oppresseur  

"Tout le monde doit se retrouver autour de lui", selon le successeur présumé du Premier sinistre Ayrault.  
A qui s'est-il adressé quand il a lancé un "appel à la responsabilité collective et individuelle de chacun"? "C'est dans ces moments là que la majorité et l'opposition doivent se rassembler (...) sur l'essentiel", selon lui.
 
Lorsque le président Sarkozy avait proposé l'adoption de la règle d'or budgétaire sur l'équilibre des finances publiques, qui nécessite une approbation par une majorité des trois cinquièmes des députés et sénateurs, il avait essuyé le refus de l'opposition de gauche en 2011. "La seule règle d'or qui vaille, c'est de-hors!", avait répliqué Bruno Le Roux, le porte-parole de François Hollande.
Face à son dilemme, comment faire "sérieux et responsable " en matière de lutte contre les déficits… tout en la rejetant, le candidat socialiste pour 2012 avait pris l'option négative, contre le projet du gouvernement Fillon qui visait à inscrire dans la Constitution française des règles prévoyant un retour progressif à l'équilibre budgétaire. Aujourd'hui, il dispose de la majorité dans toutes les instances et qu'en fait-il ?

"Il y a une crise d'identité", admet le ministre 

A plusieurs reprises,
Valls a employé le terme de "fermeté", faisant référence aux "institutions solides de la Ve République". Valls a d'autre part eu le sentiment que "le cap est celui du redressement de notre pays", mais le socialiste a fait la découverte que gouverner, "c'est difficile" et "c'est toute la responsabilité de François Hollande, son courage, d'indiquer le cap".
 
Valls a estimé que sa bonne cote d'opinion lui "donne une responsabilité." Considérant celle du chef de l'Etat, il se flatte  "de s'atteler à sa charge". "C'est le moment de serrer les coudes, d'indiquer le cap", a-t-il martelé, "le pays a besoin de changement, de réformes"
"Je suis loyal à l'égard" du chef de l'Etat et "du Premier ministre qui fait bien son travail", a-t-il aussi insisté, interrogé sur ses ambitions et notamment celle d'accéder un jour à Matignon.

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