Le changement, c'est le passage de l'insolence à la terreur
Leonarda et le tweet de Natacha Polony : tout dérapage doit-il être désormais réprimé ?
La ligue de répression de l'humour nous imposera-t-elle un nouvel ordre de gauche?
Natacha Polony fait l'objet d'une cabale de la bien-pensance étroite et racornie pour un tweet moquant la jeune Leonarda.
La journaliste chroniqueuse de l’émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", sur France 2, a tweeté nuitament, suscitant l’indignation d'internautes pourtant habituellement peu délicats.
Le message a été retiré sous la pression, mais l'observation dérange et fait du bruit, plus que les 50 euros d'un journal de Quatre sous à Leonarda (lien TF1) . Tout mérite-t-il la même lourde sanction? Eh bien, non, selon qu'on est Libération, Europe 1 ou Canal+...
N. Polony raillait un paradoxe faisant référence à Leonarda, cette "jeune fille rom" expulsée par Manuel Valls avec sa famille et qui a fait l'objet d'une vive controverse dans la presse engagée mais que des étudiants vertueux, tout aussi militants, qui faisaient mine de la soutenir, ont piteusement abandonnée à son sort au milieu du nulle part kosovar dès que la classe socialiste a sonné la reprise des cours.
Le courage n'a pas à dépasser 140 caractères
Un détracteur de la chroniqueuse décrit le tweet. Il montre une femme d’origine rom [il faut désormais dire roumaine, bulgare ou albanaise, quand on est de son temps, bien qu'on se revendique pourfendeur politiquement correct de ses concitoyens et qu'on émarge au Nouvel Observateur]. Or, elle fait la manche en vêtement Givenchy sur les marches d’une bouche de métro, ce qui pourrait légitimement interpeller le quidam. L'indigné qui n'a pas jugé bon de rappeler que la mendiante est en situation irrégulière au regard de la loi républicaine, est pourtant historien de son état (et donc objectif?), mais pourtant imperméable à l'ironie de la situation signalée par la journaliste. Pensant qu’elle cherche à être "drôle", le vertueux intello dénonce l'observatrice qui met le doigt sur la réalité qu'il ne saurait voir:
Le terrorisme intellectuel est arrivé
Face au procès d'intention, Natacha Polony a dû s'auto-censurer et effacer son tweet. Même pas le courage d'assumer jusqu'au bout... Mais la ligue de la bien-pensance ne se satisfait pas d’un "tweet laconique", en guise d’excuses, quand à gauche on se fendrait (peut-être) de regrets:
Faut-il rétablr la peine de mort?
Des idées proches de celles d'Éric Zemmour
Le "citoyen engagé" ne lâche ni l'affaire, ni la chroniqueuse craignant qu'elle décide "de toute sa hauteur" que l’affaire est close: "c’est pourtant loin d’être le cas", prévient le justicier.
La charrette est attelée.
"Elle a voulu imiter son patron Laurent Ruquier qui, dans "On n’est pas couché", balance régulièrement des vannes assez pourries, mais dont on ne lui en tient rarement rigueur car c’est un humoriste", reproche l'historien à la grammaire approximative. Et l'illettré de pourtant prodiguer ses conseils à l'agrégée: "Elle ne devrait tenter de l’imiter car cela devient très vite une mauvaise blague (in)digne de Jean Roucas, qui soutient Marine Le Pen." La liste noire (Polony, Zemmour, Ruquier, Roucas et Marine Le Pen) dressée, le convoi est-il prêt ?
Depuis quand est-il drôle de se moquer de la misère humaine ?
Ce n'est pas le sujet, mais la soif de sang altère le jugement.
La chroniqueuse ne moque pas la misère, mais le paradoxe. Ce n'est pas parce que Bruno Roger-Petit est en vacances qu'il faut rivaliser de sottise. A ce propos, notons la grande misère des contributions au Nouvel Observateur...
Le demandeur d'asile au Nouvel Obs est un incroyant, on le savait au simple survol du titre de ses papiers laïcards et anti-cléricaux. "On a beaucoup de mal à croire qu’il s’agit juste d’un dérapage ou d’un "trait d’humour pas très drôle", surtout lorsque l’on connaît un peu le personnage."
Si on ne l'avait pas pressenti, l'historien inconnu a un compte à régler. Solidaire de BRP depuis que Natacha Polony a fait alliance avec Finkielkraut pour censurer Aymeric Caron, la clique serre les rangs et harcèle. Natacha Polony reçoit son étoile jaune : elle est "avant tout une réac" ! C'est le signal des quloibets et des crachats vers l'échafaud. Et l'obsur donneur de leçons de distiller sa haine de celui qui ne partage pas ses opinions: " Elle a presque les mêmes idées que son odieux prédécesseur, Éric Zemmour. Elle incarne une vision de la France qui est dépassée, la France rance." Ca, en revanche, on suppose que ça se veut drôle...
Les internautes se déchaînent et "ils ont bien raison", selon le pseudo-historien
L'historien sectaire accorde son onction aux internautes. Ils ont "raison de s’indigner de cette provocation nauséabonde et méprisante, derrière laquelle on peut y déceler un racisme qu’on qualifie "d’ordinaire". [Encore une faute de français: parents, rassurez-vous, il n'enseigne pas la langue de Bossuet...] Et tombe le blâme "Lorsque l’on travaille pour une chaîne du service public, il y a des limites à ne pas franchir. Natacha Polony vient même de franchir la ligne rouge." Elle n'aura pas la tête sauve.
La sentence tombe: le procureur requiert la tête
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1793-2013 |
Encore un conseil gratuit qui vaut son prix
"France 2 devrait sérieusement réfléchir à l’avenir de Natacha Polony sur son antenne. Son tweet dépasse les bornes. De tels débordements scandaleux ne doivent pas rester sans conséquences. On en a viré pour moins que ça à la télévision."
Sa place n’est plus sur le plateau de "On n’est pas couché". Elle est ailleurs. Si possible loin des caméras, loin de notre vue…
Sa place est-elle au goulag ?
Si ce n'est celui du Nouvel Observateur, ce pourrait bien être celui de Valls et Hollande... Prenons-y bien garde.
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