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vendredi 22 novembre 2013

Une sexagénaire jetée à la Garonne pour une cigarette

La victime ne s'appelle pas Brahim... 

Deux hommes soupçonnés d'avoir précipité une femme de 67 ans dans la Garonne  

La dame, qui leur avait refusé une cigarette, a été sauvée par un pompier qui a plongé dans les eaux glacées du fleuve.
La scène qui s'est déroulée mercredi soir n'a pas eu de témoin direct. 

La victime 
a passé la nuit à l'hôpital en état d'hypothermie
Mais la victime a pu être entendue jeudi à sa sortie. Cette femme a rapporté à la police que deux individus l'avaient abordée vers 21h mercredi soir alors qu'elle attendait un car pour Gaillac (Tarn) sur le quai de la Daurade, au centre de Toulouse.

Ils lui auraient demandé une cigarette et son refus les aurait énervés
La sexagénaire leur a en effet déclaré qu'elle ne fume pas. Les deux hommes l'auraient alors fait basculer par-dessus le parapet, la jetant de près de trois mètres de haut dans la Garonne en crue. 
Un passant a aperçu cette femme dans le fleuve et a donné l'alerte aux pompiers. Les secours l'ont récupérée plusieurs centaines de mètres en aval.

La victime a pu être sauvée par un pompier qui a plongé dans le fleuve. 
La police toulousaine recherche deux "hommes".

Un cortège parisien a rendu hommage à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine, le 1er mai 1995

Le 1er mai 2013, près de 300 personnes ont rendu hommage à Brahim Bouarram, jeté dans la Seine le 1er mai 1995 par des manifestants. Regroupés derrière une banderole "Pour que la mémoire de Brahim Bouarram et de toutes les victimes des crimes racistes reste vivante", les participants ont jeté des bouquets de fleurs à l'endroit où le jeune Marocain a été précipité dans le fleuve, à proximité du pont du Carrousel.
Une minute de silence a été respectée avant que plusieurs responsables associatifs (de l'Association des travailleurs maghrébins de France, du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples et de la Ligue des droits de l'homme) prennent la parole. La mairie de Paris a aussi marqué cet anniversaire lors d'une cérémonie de dépôt de gerbe. Voici les images de la marche filmée mercredi matin par France 2.
Chaque année, la Ligue des droits de l'Homme, avec des associations (Mrap, Cran, RESF...) et des partis politiques (EELV, Parti de gauche, PCF...) réactivent le souvenir. 


En 2011, 
sur le pont du Carrousel à Paris (1er arrondissement) 
en présence de l'eurodéputée Eva Joly (EELV), Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des droits de l'Homme avait déclaré: "Il faut barrer la route à l'extrême droite, barrer la route aux idées de haine qui ont tué Brahim Bouarram".
En 2012, le maire de Paris Bertrand Delanoë a réitéré l'engagement de sa ville à perpétuer la mémoire du Marocain Brahim Bouarram, "tué parce qu'il était arabe" et jeté dans la Seine par des skinheads.


En 1995, le président de la République François
Mitterrand était venu se recueillir sur les berges de la Seine.

1995, c'est
un an après la tuerie perpétrée par le couple Rey-Maupin, militants de l'ultra-gauche.


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