Comment en est-on arrivé là ?
Michel Onfray se lance : "C’est l’effet Libé" (voir notre vidéo ci-dessous) : "Ça fait des années qu’on ricane, qu’on insulte, qu’on méprise", explique le philosophe, citant l'exemple de la une du quotidien sur Bernard Arnault, "casse-toi pauvre con" (septembre 2012)."Quand c’est la gauche qui se permet d’être insultante, c’est sympathique. Quand c'est la droite, c’est moins sympathique. Je pense que dans les deux cas, c’est antipathique. Et si enfin on commençait à dire, dans la presse, ce serait bien qu’on arrête d’insulter. Pas seulement Christiane Taubira. Même si c’est bien de dire que cette une est inadmissible et abjecte".
Michel Onfray se lance : "C’est l’effet Libé" (voir notre vidéo ci-dessous) : "Ça fait des années qu’on ricane, qu’on insulte, qu’on méprise", explique le philosophe, citant l'exemple de la une du quotidien sur Bernard Arnault, "casse-toi pauvre con" (septembre 2012)."Quand c’est la gauche qui se permet d’être insultante, c’est sympathique. Quand c'est la droite, c’est moins sympathique. Je pense que dans les deux cas, c’est antipathique. Et si enfin on commençait à dire, dans la presse, ce serait bien qu’on arrête d’insulter. Pas seulement Christiane Taubira. Même si c’est bien de dire que cette une est inadmissible et abjecte".
La presse – et plus globalement le système médiatique - a été largement critiquée sur le plateau.
Invité à évoquer un thème sur lequel il pense "autrement", François Fillon répond : "Le fonctionnement de l’information". Il s’explique : "Dans le délitement actuel, il y a une responsabilité majeure des responsables politiques, parce que c’est nous qui sommes responsables. Mais il y aussi une responsabilité du système d’information. Un système qui est caricatural, qui classe les gens dans un camps ou dans un autre, qui ne fait preuve d’aucun recul et souvent d’aucune culture historique". Le chef d'orchestre Franz-Olivier Giesbert, toujours patron du "Point", ne cille pas.
Invité à évoquer un thème sur lequel il pense "autrement", François Fillon répond : "Le fonctionnement de l’information". Il s’explique : "Dans le délitement actuel, il y a une responsabilité majeure des responsables politiques, parce que c’est nous qui sommes responsables. Mais il y aussi une responsabilité du système d’information. Un système qui est caricatural, qui classe les gens dans un camps ou dans un autre, qui ne fait preuve d’aucun recul et souvent d’aucune culture historique". Le chef d'orchestre Franz-Olivier Giesbert, toujours patron du "Point", ne cille pas.
L'émission a été enregistrée mercredi. En voici un extrait :
Onfray, le philosophe antisystème qui passe tous les jours sur les médias du système !
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