Attendu de pied ferme, Stéphane Le Foll s'arrête à Rennes...
L'écotaxe dans les choux bretons

Stéphane Le Foll est confronté à un climat insurrectionnel entre plans sociaux multiples, actions coup de poing des Tilly-Sabco et destructions de portiques électroniques qui visent les poids-lourds. La fin de non-recevoir du gouvernement à l'ultimatum des "Bonnets rouges" ne facilite pas la visite du ministre.
Suppressions d'emplois, écotaxe en toile de fond
La fiscalité, ajoutée à l'indifférence du gouvernement, a plongé l'agroalimentaire breton dans une crise économique et sociale profonde. Pendant que le ministre de l'Agriculture animait le "cabinet noir" qui organise des fuites vers la presse de documents d'archives liées à la présidence de N. Sarkozy, le volailler Doux supprimait 971 suppressions d'emploi fin 2012, le volailler Tilly-Sabco, 300 emplois sur 340 menacés en janvier 2014, la coopérative d'abattage/transformation Gad SAS, 889 emplois ou le groupe norvégien Marine Harvest, 300 emplois à Poullaouen.
Quand Le Foll s'adonnait à ses coupables activités, l'agriculture peinait à trouver le bon modèle pour faire face à la concurrence étrangère. Les deux secteurs représentent environ un tiers des emplois de la région.
L'écotaxe poids lourds, que le gouvernement a tenté d'imposer sans concertation, avant de la suspendre provisoirement, a été l'impôt de trop, qui a déclenché des manifestations parfois violentes dans le Finistère, département le plus fragilisé par les récentes suppressions d'emplois comme chez le groupe norvégien Marine Harvest qui va supprimer 300 emplois à Poullaouen.
Le pouvoir socialo-écolo chiffrait la suppression de l'écotaxe à 1,1 milliard d'euros par an.
Or,Ayrault vient d'en promettre trois à Marseille pour apaiser Samia Ghali et faciliter le rapprochement avec son frère ennemi, le socialiste Mennucci, avant la municipale de mars 2014.
Le Finistère soigneusement évité
Les Bretons du Finistère se sont choisis huit députés et ils les ont voulus tous socialistes, parmi lesquels Jean-Jacques Urvoas... Quatre personnalités bretonnes ou de l'Ouest sont au gouvernement de Jean-Marc Ayrault : Jean-Yves Le Drian à la Défense, Marylise Lebranchu à la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique, Benoît Hamon, ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation, s'il vous plaît, et Stéphane Le Foll, à l'Agriculture. Guillaume Garot est ex-député-maire de Laval, dans les Pays de Loire mais à 75 kms de Rennes.
Le Finistère, un département que les ministres ont pourtant choisi d'ignorer, toutes les réunions étant programmées à la préfecture de Région, à Rennes.
"J'aurais aimé qu'il (Le Foll) vienne à Poullaouen pour parler avec lui du vrai problème de la Bretagne et des réponses concrètes qu'il doit apporter très rapidement", a déclaré Christian Troadec, maire DVG extrémiste de Carhaix et porte-parole du collectif "Vivre, travailler et décider en Bretagne" qui mène la fronde contre l'écotaxe, comme les "Bonnets rouges", mais aux côtés des syndicats d'extrême gauche. Selon lui, le ministre "regarde l'incendie de loin".
Trois revendications
Dans la matinée, outre les ministres, seront présents à la réunion organisée par la BPI des représentants de la région, des entrepreneurs ayant bénéficié des aides de la BPI mais aussi l'Association bretonne des entreprises agroalimentaires (Abea), laquelle fera trois demandes, a expliqué Jean-Luc Cade, directeur général de l'Abea.
La première a trait à la situation des entreprises concernées par la volaille grand export (Doux, Tilly-Sabco), mises à mal par l'arrêt des subventions européennes à l'exportation, bien qu'annoncé de longue date. Selon le Collectif avicole français (CAF), l'arrêt de ces aides condamne "à court terme" les 4.000 emplois directs de la filière export volaille française.
Or, la Commission européenne a campé cette semaine sur sa décision de cesser de subventionner les exportations de volaille. Elle a toutefois proposé de recevoir les volaillers de Bretagne le 22 novembre.
Il est en outre fortement question que l'entreprise Doux et ses salariés deviennent ...saoudiens.
Il est en outre fortement question que l'entreprise Doux et ses salariés deviennent ...saoudiens.
La deuxième se situe au niveau de l'Union européenne. L'association va demander au gouvernement de se battre, cette fois pour faire cesser "l'énorme problème de compétitivité" subi par les entreprises agroalimentaires françaises productrices de volaille et de porc face à des pays européens qui utilisent en toute légalité une main d'oeuvre à bas coût.
Enfin, à plus longue échéance, la troisième concerne des aides pour les autres entreprises agroalimentaires de la région qui "ont besoin d'améliorer leur compétitivité". Des aides qui permettront d'améliorer leur logistique ou encore de se moderniser.
courageux comme des ânes qui reculent...............ne savent qu'acheter le silence des gens en distribuant l'argent de nos impots.................à coup de millions ici et de milliards par là.........................terrible ces socialistes, ils ont raison contre l'avis de tous..............
RépondreSupprimerQu'est ce que je vous disais............1 milliard pour la bretagne.................et allons y...........
RépondreSupprimerMarseille 3 milliards...................et hop
RépondreSupprimeret c'est budgété comment?????????
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