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dimanche 3 novembre 2013

L'homme du président qui sauta sur un pain au chocolat

La malédiction du pain au chocolat en France

"Charlie Hebdo" rapporte une nouvelle et sombre affaire de pain au chocolat


Histoire de la viennoiserie qui tue
On pourrait penser que, parmi toutes les viennoiseries, le PS a une préférence exclusive pour le croissant. Mais, le 5 octobre 2012, lors d'un meeting à Draguignan, Jean-François Copé prononça une phrase qui montra que l'alimentaire joue un rôle essentiel dans l'entourage de François Hollande. Les propos du patron de l'UMP allaient être interprétés, pétris, cuits et recuits pour alimenter une polémique. "Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille, rentrant du travail le soir et apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan." 
Le PS s'était gavé de ce pain au chocolat au point d'en faire une affaire d'état, surjouant la scène façon Banania ou Tintin au Congo : le racisme présumé, ad nauseam ! 
Il vient même de le réchauffer, en fêtant l'anniversaire de cette tranche de vie pourtant quotidienne, samedi 5 octobre, dévoilant une campagne d'affichage sur ce thème dans le cadre d'un forum ad hoc.


François Fillon a également fait un malheur sur le même thème. 
Même si le rapport n'est pas évident, tout mène au racisme et à la xénophobie. Interrogé sur Europe1, l'ancien Premier ministre a expliqué qu'en cas de duel PS-FN "je conseille de voter pour le moins sectaire", sous-entendant, selon la gauche, qu'il pourrait, le cas échéant, voter pour un candidat frontiste, si tant était que le FN pouvait l'être moins que l'UMP. Le pacte germano-soviétique signé par Molotov, en présence de Staline, et Ribbentrop, pour Hitler, n'a jamais gâté le sommeil des vertueux socialistes, non plus que le goulag soviétique et autres camps de concentration au Cambodge, en Corée du Nord ou au Viêtnam communistes. Le pain au chocolat arraché à nos enfants est devenu pour la gauche le symbole de l'éclatement d'un mythique front républicain et de la montée en puissance du FN sur le terrain des cours de récréation.


L'anti-racisme tourné en ridicule


L'amateur de pains au chocolat à la récré a été pris la main dans le sac.

C'est un ancien chef de cabinet du président pendant la campagne présidentielle. Pas celui qui a tous les défauts, non ! Celui qui rassemble toutes les qualités que lui trouvent encore les quelques socialistes qui ramassent les miettes du pouvoir, mais que lui cherchent désespérément tous les autres. 

L'éminence grise du nom de Faouzy Ramdaoui a succombé aux délices du pain au chocolat et abusé du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), selon Charlie Hebdo. L'hebdomadaire explique que celui qui est considéré comme "l'homme à tout faire du président" a pu bénéficier d'un service de protection rapprochée pour garantir sa sécurité, auprès de qui il a formulé une bien étrange demande. Les factotum du président sont en effet des gens de couleur... Ses chauffeurs de moto et de limousine, comme sa camériste en question.

Le commis boulanger au cours de sa livraison
Faouzi Lamdaoui, devenu conseiller chargé de l'égalité et de la diversité auprès de l'Élysée, reçoit en mai 2013 à son domicile des menaces de mort, évoquant le Mali, la guerre en Afrique. Une enquête est ouverte, mais, en attendant, la République met en place un service de protection rapprochée pour garantir sa sécurité.


Seulement voilà, le 30 juillet, une équipe de relève s'attire les foudres de Faouzi Lamdaoui. La raison ? Une "consigne" n'a pas été respectée. Quelle consigne ? Celle selon laquelle le policier doit "acheter un pain au chocolat (chaque) matin" au conseiller élyséen, explique Charlie Hebdo. Le policier chargé de sa protection s'insurge et refuse ladite demande.
"Les fonctionnaires du SPHP sont des policiers aguerris dont le métier ne consiste pas à faire les courses à la boulangerie", appuie un syndicaliste Unsa Police, Christophe Crépin, à Charlie Hebdo.

La protection rapprochée accordée au conseiller de l'Élysée est alors rapidement suspendue. 
Le voleur de pain au chocolat
était au PS
"Au plus haut sommet de l'État, on a estimé qu'il fallait mettre un terme à cette histoire", confie un policier à Charlie Hebdo. Selon l'hebdomadaire, qui a tenté, sans succès, de contacter Faouzi Lamdaoui, le rapport sur l'incident du pain au chocolat a disparu, et le conseiller de Hollande ne serait plus du tout dans les petits papiers de l'Élysée.
F. Hollande surpris dévorant
le pain des ouvriers

Les mauvaises gens assurent que le petit gros qui s'empiffrait les pains au chocolat n'était pas Lamdaoui, un Français né à Constantine en Algérie, mais un gros goinfre qui les lui arrachait des mains. 
Même que Montebourg a réussi un matin à en subtiliser au gros plein de soupe pour aller les jeter aux syndicalistes qui campaient sous son balcon...

Le front social, comme le front républicain, tient à si peu de chose !


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