Faut-il un passeport pour se rendre
de France à Vaulx-en-Velin,
M.Jean-Jack Queyranne,
président (PS)
de région Rhône-Alpes ?
Depuis près d’un an, la ville arbore le drapeau palestinien sur son fronton
Bien que la Palestine ne soit pas un état, le drapeau palestinien flotte à la façade de l’hôtel de ville de Vaulx-en-Velin, à côté des drapeaux français, européen et celui de la ville, depuis le 30 juin 2010. « C’est un acte de soutien à toutes celles et ceux qui veulent relancer le processus de paix, en Palestine comme en Israël », assure le maire communiste, Bernard Genin (Front de Gauche), malgré l'exclusion du drapeau israëlien.
Le maire partisan part lundi directement dans la ville palestinienne de Beit Sahour, jumelée à Vaulx-en-Velin, sans étape en Israël.
L’initiative avait à l’époque fortement heurté le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) : « Nous avons alerté les plus hautes autorités de l’Etat. Sur le fronton de la mairie, c’est le drapeau de la République qui doit flotter. On peut être pro-Palestinien, mais on ne doit pas attiser les haines, il y en a déjà trop. Cela me paraît dangereux, surtout dans une ville où l’on voit un exode de la population juive, souvent agressée. Il y a quinze ans, 250 familles juives vivaient à Vaulx-en-Velin, et elles sont aujourd’hui 35. C’est un échec du vivre ensemble. Quand le drapeau a été installé, nous sommes intervenus auprès du ministre de l’Intérieur, M. Brice Hortefeux à l’époque, qui avait été choqué », affirme Marcel Amsellem, président du CRIF Rhône-Alpes.
En septembre 2010, le préfet, Jacques Géraud, envoya un premier courrier au maire pour lui demander d’enlever le drapeau palestinien. La lettre reste sans réponse.
Nouveau courrier en janvier 2011 du nouveau préfet, Jean-François Carenco, qui fait la même demande. Le maire se fend en mars d’une belle lettre où il explique sa position, mais refuse fermement d’enlever le drapeau. Le préfet a saisi le tribunal administratif. La date de l’audience n’est pas encore fixée.
« Le principe de neutralité des services publics s’oppose à l’affichage de signes politiques, religieux ou philosophiques », explique la Préfecture, en se fondant sur la jurisprudence concernant la commune de Sainte-Anne, en Martinique, qui avait hissé un drapeau indépendantiste.
Vaulx-en-Velin, ville palestinienne
« On préfère la solidarité à la neutralité. Comprenne qui pourra d’ailleurs quand le préfet nous parle de laïcité sur ce dossier. Si nous sommes obligés d’enlever le drapeau, nous le ferons : le tribunal tranchera, et on aura l’occasion d’organiser des rassemblements et des manifestations », affirme l'agitateur Bernard Genin, qui dénonce avec vigueur les propos du CRIF : « Le drapeau palestinien devant notre mairie n’exacerbe en rien des actes antisémites. De tels raccourcis sont dangereux ».
L'élu communiste n'est pas un provocateur: c'est même visiblement un pacifiste !
L’initiative avait à l’époque fortement heurté le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) : « Nous avons alerté les plus hautes autorités de l’Etat. Sur le fronton de la mairie, c’est le drapeau de la République qui doit flotter. On peut être pro-Palestinien, mais on ne doit pas attiser les haines, il y en a déjà trop. Cela me paraît dangereux, surtout dans une ville où l’on voit un exode de la population juive, souvent agressée. Il y a quinze ans, 250 familles juives vivaient à Vaulx-en-Velin, et elles sont aujourd’hui 35. C’est un échec du vivre ensemble. Quand le drapeau a été installé, nous sommes intervenus auprès du ministre de l’Intérieur, M. Brice Hortefeux à l’époque, qui avait été choqué », affirme Marcel Amsellem, président du CRIF Rhône-Alpes.
En septembre 2010, le préfet, Jacques Géraud, envoya un premier courrier au maire pour lui demander d’enlever le drapeau palestinien. La lettre reste sans réponse.
Nouveau courrier en janvier 2011 du nouveau préfet, Jean-François Carenco, qui fait la même demande. Le maire se fend en mars d’une belle lettre où il explique sa position, mais refuse fermement d’enlever le drapeau. Le préfet a saisi le tribunal administratif. La date de l’audience n’est pas encore fixée.
« Le principe de neutralité des services publics s’oppose à l’affichage de signes politiques, religieux ou philosophiques », explique la Préfecture, en se fondant sur la jurisprudence concernant la commune de Sainte-Anne, en Martinique, qui avait hissé un drapeau indépendantiste.
Vaulx-en-Velin, ville palestinienne
« On préfère la solidarité à la neutralité. Comprenne qui pourra d’ailleurs quand le préfet nous parle de laïcité sur ce dossier. Si nous sommes obligés d’enlever le drapeau, nous le ferons : le tribunal tranchera, et on aura l’occasion d’organiser des rassemblements et des manifestations », affirme l'agitateur Bernard Genin, qui dénonce avec vigueur les propos du CRIF : « Le drapeau palestinien devant notre mairie n’exacerbe en rien des actes antisémites. De tels raccourcis sont dangereux ».
L'élu communiste n'est pas un provocateur: c'est même visiblement un pacifiste !
quand vous mettez un portrait : VERIFIEZ l'EXACTITUDE de ce portrait - vous avez mis celui d'André GERIN au lieu de Bernard GENIN ... je ne suis pas duppe du tout !
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