L'amère Royal d'accord avec le donnant donnant et Laurent Wauquiez
Martin Hirsch a donné à la France une version molle du RSA allemand
Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation monétaire (466 euros pour une personne seule sans activité et sans revenus) destinée en France à garantir un revenu minimum à ses bénéficiaires, qu’ils soient ou non en capacité de travailler. D'abord expérimenté dans quelques départements à partir de mai 2007, il a été généralisé à l'ensemble du territoire national à compter du 1er juin 2009. Le RSA remplace le revenu minimum d'insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API), et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi. Il est versé par les CAF (Caisse d'allocations familiales) ou les MSA (Mutualité sociale agricole, Sécurité Sociale des agriculteurs et salariés agricoles).
L'Allemagne a créé le RSA et non pas Martin Hirsch
Martin Hirsch a donné à la France une version molle du RSA allemand
Le revenu de solidarité active (RSA) est une prestation monétaire (466 euros pour une personne seule sans activité et sans revenus) destinée en France à garantir un revenu minimum à ses bénéficiaires, qu’ils soient ou non en capacité de travailler. D'abord expérimenté dans quelques départements à partir de mai 2007, il a été généralisé à l'ensemble du territoire national à compter du 1er juin 2009. Le RSA remplace le revenu minimum d'insertion (RMI), l’allocation de parent isolé (API), et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi. Il est versé par les CAF (Caisse d'allocations familiales) ou les MSA (Mutualité sociale agricole, Sécurité Sociale des agriculteurs et salariés agricoles).
L'Allemagne a créé le RSA et non pas Martin Hirsch
Cette mesure contestée n’est pas une idée de la droite française: elle est due aux Verts et aux sociaux-démocrates au pouvoir sous Gerhard Schröder.
Cette refonte de l’aide sociale et de l’indemnité versée aux chômeurs de longue durée – plus connue sous le nom de Hartz IV – est le dernier volet de la réforme du marché du travail, initiée en 2002 par l’ancien chancelier. En Allemagne, les bénéficiaires de minima sociaux doivent déjà, comme le propose en France Laurent Wauquiez, s'engager à travailler à un euro symbolique de l'heure. La philosophie de ces petits «jobs» vise à maintenir les chômeurs de longue durée dans le circuit social et à faciliter la réinsertion.
La somme versée n’est pas un salaire, mais une compensation pour les dépenses supplémentaires de recherche d'un emploi, par exemple pour payer la carte de transport afin de se rendre sur le lieu de l’emploi. Le salaire, c’est l’indemnité perçue par les bénéficiaires de l’aide sociale.»
Laurent Wauquiez combat les “dérives de l'assistanat”
Il demande aux chômeurs longue durée une contre-partie de cinq heures de travail hebdomadaire pour bénéficier de ce filet de sécurité du RSA.
Sa proposition a provoqué une pluie de réactions outrées
Martin Hirsch, que la presse présente abusivement comme "le père du RSA", s'est dit "choqué" et considère que la proposition mise en oeuvre en Allemagne "ne tient pas debout". D'autres, telle Roselyne Bachelot, contestent la nécessité “de plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75 % du Smic” afin de d'augmenter “le différentiel entre les minima sociaux et les revenus du travail”.
Enfin, bien qu'il soit le ministre chargé des Affaires européennes et qu'il ait pu observer le système allemand édulcoré par M. Hirsch, l'animateur du groupe La Droite sociale au sein de l'UMP se voit consigné dans son secteur ministériel.
Hors du gouvernement, les réactions sont sans surprises. Pour Eva Joly, d'Europe Ecologie-Les Verts, “imposer aux bénéficiaires du RSA cinq heures hebdomadaires de ‘service social’, [c'est] imposer un travail forcé non rémunéré”. Ni plus ni moins ! Eric Ciotti confirme en revanche son soutien au ministre des Affaires européennes : "Il est primordial de valoriser et d'encourager le travail par rapport à certaines formes d'assistanat," fait valoir le président du Conseil général des Alpes-Maritimes. "Parce que la valeur travail doit dominer toutes les autres, je signerai la propsotion de loi de Laurent Wauquiez qui précise que tous les bénéficiaires du RSA devront remplir une mission de service social de 5 heures par semaine ", prévient-il.
Ce que l'Allemagne peut, la France ne le peut pas...
Nos opposants à tout nous reservent les mêmes arguments sur tous les sujets. Cette proposition ne peut séduire -philosophiquement- qu'Outre-Rhin, nous dit-on. Il faut être germanique pour penser que c’est du bon sens que de demander aux bénéficiaires de travailler en contrepartie à la prestation. On ne peut exiger d'un Français qu'il rende des services en échange de la solidarité nationale. Dans la pratique, ce serait extrêmement compliqué et cela pourrait même se révéler plus coûteux que ce que cela pourrait rapporter. Du déjà entendu. Cette compensation impliquerait aussi un bouleversement du modèle social français.
Les vertueux sont opposés aux augmentations d'impôts et aux taxes diverses, mais ils sont d'accord pour que quelqu'un donne, à fonds perdus, sauf eux: le muli-milliardaire socialiste Pierre Bergé pourrait prendre le RSA en charge, puisqu'il gagne en dormant, ou le couple Strauss-Kahn, puisqu'il roule sur l'or et non en Porsche.
"Oui à l'aide, non à l'assistanat ! "
Anne Grommerch, député de la Moselle, estime que cette réforme rendrait leur honneur aux bénéficiaires du RSA.
Entretien avec atlantico.fr, le 11 mai 2011 (lien)
Que pensez-vous de la proposition de Laurent Wauquiez de suspendre les prestations sociales, en l’occurrence le RSA, à ceux qui n’auraient pas travaillé au moins pendant cinq ans ?
Aujourd’hui il y a un véritable problème. Des personnes arrivent en France et bénéficient du minimum vieillesse. A la fin du mois, ils ont plus d’argent que l’agriculteur qui cotise depuis 40 ans. Nous sommes donc en droit de mettre ce sujet sur la table et de se poser les bonnes questions. De plus certaines personnes préfèrent ne pas aller travailler. Ils pensent que travailler induit des frais de gardes pour leurs enfants et des frais de transport. Au final ils gagnent plus en restant chez eux qu’en allant travailler.
On connait les crispations autour des sujets comme la solidarité, est-ce une question impossible à poser en France ?
Dès qu’on parle d’assistanat, certains crient au loup. Je pense que c’est nécessaire d’en parler. Personne n’est stigmatiser lorsqu’on en parle, c’est une simple réalité. Aujourd’hui il faut arrêter de faire pour, mais il faut faire avec. Oui à l’aide, non à l’assistanat. Le sujet est ici. On doit travailler là-dessus. Il n’est pas dit qu’on ne doit plus aider les plus nécessiteux. Ce n’est pas du tout ce que fait le gouvernement, bien au contraire. La question est de savoir comment le faire et quelles sont les contres parties. C’est ce que disait Kennedy, il a de nombreuses années déjà : « Ne demandez pas à votre pays ce qu’il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ». On doit revenir à un peu plus de sagesse et se poser les bonnes questions. Il n’y a pas de travail sans salaire, mais on doit avoir le droit de se poser la question à l’inverse, il n’y a pas de salaire sans travail. On demande cinq heures de travail par semaine, ce n’est pas insurmontable. En plus cela permet à ces personnes de recréer des liens sociaux. Ca redonne de la dignité aux individus, et c’est efficace pour la société.
L’objectif est-il d’équilibrer les comptes en cherchant à faire des économies sur certains régimes déficitaires ou d’avoir plus de justice sociale ? Une justice pour ceux qui ont cotisé et non pas pour ceux qui ne percevraient plus ces prestations ?
C’est bien évidemment tout d’abord la justice sociale, l’humain est au cœur de cette question. La pauvreté des liens commande la pauvreté des biens. Il faut remettre les individus au cœur du système. C’est une justice sociale vis-à-vis de tous les français. Il faut trouver un équilibre entre les deux. De plus, je ne pense pas que l’Etat fera de grandes économies. Le sujet n’est pas de faire des économies, mais de montrer qu’on ne peut avoir sans participer un minimum.
Laurent Wauquiez a "trop" raison et ça dérange
Le caractère "solitaire" de l'initiative du ministre visant à contrôler "l'assistanat" a été sévèrement apprécié en Conseil des ministres, mercredi 11 mai : des observations ont été adressées sur sa méthode au ministre, qui voit dans les "dérives de l'assistanat" le "cancer de la société française", et souhaite améliorer le revenu de solidarité active (RSA) mis en place en 2009 par Martin Hirsch.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, rapporte que le Président de la République a loué le "bilan exceptionnel" du RSA, "qui a été un bouclier social, un instrument de lutte contre la pauvreté". Nicolas Sarkozy n'a pas exclu des pistes d'amélioration, mais a, en revanche, jugé que pour ce faire, "il y a un calendrier, il y a des procédures, il y a une méthode".
La somme versée n’est pas un salaire, mais une compensation pour les dépenses supplémentaires de recherche d'un emploi, par exemple pour payer la carte de transport afin de se rendre sur le lieu de l’emploi. Le salaire, c’est l’indemnité perçue par les bénéficiaires de l’aide sociale.»
Laurent Wauquiez combat les “dérives de l'assistanat”
Il demande aux chômeurs longue durée une contre-partie de cinq heures de travail hebdomadaire pour bénéficier de ce filet de sécurité du RSA.
Sa proposition a provoqué une pluie de réactions outrées
Martin Hirsch, que la presse présente abusivement comme "le père du RSA", s'est dit "choqué" et considère que la proposition mise en oeuvre en Allemagne "ne tient pas debout". D'autres, telle Roselyne Bachelot, contestent la nécessité “de plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75 % du Smic” afin de d'augmenter “le différentiel entre les minima sociaux et les revenus du travail”.
Enfin, bien qu'il soit le ministre chargé des Affaires européennes et qu'il ait pu observer le système allemand édulcoré par M. Hirsch, l'animateur du groupe La Droite sociale au sein de l'UMP se voit consigné dans son secteur ministériel.
Hors du gouvernement, les réactions sont sans surprises. Pour Eva Joly, d'Europe Ecologie-Les Verts, “imposer aux bénéficiaires du RSA cinq heures hebdomadaires de ‘service social’, [c'est] imposer un travail forcé non rémunéré”. Ni plus ni moins ! Eric Ciotti confirme en revanche son soutien au ministre des Affaires européennes : "Il est primordial de valoriser et d'encourager le travail par rapport à certaines formes d'assistanat," fait valoir le président du Conseil général des Alpes-Maritimes. "Parce que la valeur travail doit dominer toutes les autres, je signerai la propsotion de loi de Laurent Wauquiez qui précise que tous les bénéficiaires du RSA devront remplir une mission de service social de 5 heures par semaine ", prévient-il.
Ce que l'Allemagne peut, la France ne le peut pas...
Nos opposants à tout nous reservent les mêmes arguments sur tous les sujets. Cette proposition ne peut séduire -philosophiquement- qu'Outre-Rhin, nous dit-on. Il faut être germanique pour penser que c’est du bon sens que de demander aux bénéficiaires de travailler en contrepartie à la prestation. On ne peut exiger d'un Français qu'il rende des services en échange de la solidarité nationale. Dans la pratique, ce serait extrêmement compliqué et cela pourrait même se révéler plus coûteux que ce que cela pourrait rapporter. Du déjà entendu. Cette compensation impliquerait aussi un bouleversement du modèle social français.
Les vertueux sont opposés aux augmentations d'impôts et aux taxes diverses, mais ils sont d'accord pour que quelqu'un donne, à fonds perdus, sauf eux: le muli-milliardaire socialiste Pierre Bergé pourrait prendre le RSA en charge, puisqu'il gagne en dormant, ou le couple Strauss-Kahn, puisqu'il roule sur l'or et non en Porsche.
"Oui à l'aide, non à l'assistanat ! "
Anne Grommerch, député de la Moselle, estime que cette réforme rendrait leur honneur aux bénéficiaires du RSA.
Entretien avec atlantico.fr, le 11 mai 2011 (lien)
Que pensez-vous de la proposition de Laurent Wauquiez de suspendre les prestations sociales, en l’occurrence le RSA, à ceux qui n’auraient pas travaillé au moins pendant cinq ans ?
Aujourd’hui il y a un véritable problème. Des personnes arrivent en France et bénéficient du minimum vieillesse. A la fin du mois, ils ont plus d’argent que l’agriculteur qui cotise depuis 40 ans. Nous sommes donc en droit de mettre ce sujet sur la table et de se poser les bonnes questions. De plus certaines personnes préfèrent ne pas aller travailler. Ils pensent que travailler induit des frais de gardes pour leurs enfants et des frais de transport. Au final ils gagnent plus en restant chez eux qu’en allant travailler.
On connait les crispations autour des sujets comme la solidarité, est-ce une question impossible à poser en France ?
Dès qu’on parle d’assistanat, certains crient au loup. Je pense que c’est nécessaire d’en parler. Personne n’est stigmatiser lorsqu’on en parle, c’est une simple réalité. Aujourd’hui il faut arrêter de faire pour, mais il faut faire avec. Oui à l’aide, non à l’assistanat. Le sujet est ici. On doit travailler là-dessus. Il n’est pas dit qu’on ne doit plus aider les plus nécessiteux. Ce n’est pas du tout ce que fait le gouvernement, bien au contraire. La question est de savoir comment le faire et quelles sont les contres parties. C’est ce que disait Kennedy, il a de nombreuses années déjà : « Ne demandez pas à votre pays ce qu’il peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ». On doit revenir à un peu plus de sagesse et se poser les bonnes questions. Il n’y a pas de travail sans salaire, mais on doit avoir le droit de se poser la question à l’inverse, il n’y a pas de salaire sans travail. On demande cinq heures de travail par semaine, ce n’est pas insurmontable. En plus cela permet à ces personnes de recréer des liens sociaux. Ca redonne de la dignité aux individus, et c’est efficace pour la société.
L’objectif est-il d’équilibrer les comptes en cherchant à faire des économies sur certains régimes déficitaires ou d’avoir plus de justice sociale ? Une justice pour ceux qui ont cotisé et non pas pour ceux qui ne percevraient plus ces prestations ?
C’est bien évidemment tout d’abord la justice sociale, l’humain est au cœur de cette question. La pauvreté des liens commande la pauvreté des biens. Il faut remettre les individus au cœur du système. C’est une justice sociale vis-à-vis de tous les français. Il faut trouver un équilibre entre les deux. De plus, je ne pense pas que l’Etat fera de grandes économies. Le sujet n’est pas de faire des économies, mais de montrer qu’on ne peut avoir sans participer un minimum.
Laurent Wauquiez a "trop" raison et ça dérange
Le caractère "solitaire" de l'initiative du ministre visant à contrôler "l'assistanat" a été sévèrement apprécié en Conseil des ministres, mercredi 11 mai : des observations ont été adressées sur sa méthode au ministre, qui voit dans les "dérives de l'assistanat" le "cancer de la société française", et souhaite améliorer le revenu de solidarité active (RSA) mis en place en 2009 par Martin Hirsch.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, rapporte que le Président de la République a loué le "bilan exceptionnel" du RSA, "qui a été un bouclier social, un instrument de lutte contre la pauvreté". Nicolas Sarkozy n'a pas exclu des pistes d'amélioration, mais a, en revanche, jugé que pour ce faire, "il y a un calendrier, il y a des procédures, il y a une méthode".
La socialiste Désirdavenir Royal est contre une société de l'assistanat
"Quand quelqu'un qui travaille dur voit sont voisin qui est au RSA avec seulement 200 euros de moins que son salaire, il se dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Et ce qui ne va pas, ce sont les revenus qui sont trop inéquitablement redistribués et l'assistanat des riches auxquels on ne demande rien", a-t-elle expliqué.
son porte-parole Guillaume Garot insiste: "Il y a une constante dans sa position. Elle est contre une société de l'assistanat. Il faut des contreparties.
Wauquiez "a raison sur le fond", non "sur la forme", estime Bernard Accoyer
"Sur la forme, il aurait dû faire autrement", a estimé mercredi le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP).
"Je ne pense pas que ce soit un psychodrame, c'est un débat", a souligné B. Accoyer sur Radio Classique et i-TELE, à l'attention des détracteurs secs de toute proposition. Le ministre des Affaires européennes a apporté sa contribution au débat sur le Revenu de solidarité active, mais, comme à chaque fois que le gouvernement tente de faire avancer la réflexion, l'opposition crée une polémique, en l'occurrence reprise dans une partie de la majorité et du gouvernement.
"La question du retour à l'emploi est plus aiguë qu'elle n'a pu l'être et c'est normal que cette question revienne sur le dessus du panier", a fait valoir Bernard Accoyer, soulignant que "ce qui est surtout reproché à Laurent Wauquiez" c'est qu'"elle soit sortie de manière un peu inopinée".
Entre gaspillage et bonne gestion, il n'y pas de place pour la démagogie
Selon le président de l'Assemblée, "la question qui se pose, c'est l'évaluation précise de l'impact des dispositifs sociaux sur le frein à la reprise d'activité , c'est uniquement ça, n'en faisons pas tout un plat"
.
"Une chose est évidente en ce moment, c'est qu'il n'y a pas assez de contrôles sur les fraudes, et les fraudes il y en a de nombreuses", a-t-il eu le courage de déclarer. "Ce qui horripile, excède nos compatriotes, c'est de voir que des gens fraudent, qu'ils ne travaillent pas et peuvent être dans des situations qui sont, malgré tout, meilleures que d'autres qui travaillent énormément", a-t-il expliqué.
Pour M. Accoyer, "c'est ça le problème, il n'y en a certainement pas énormément mais il faut faire la chasse à la fraude".
Le gouvernement se met-il en veille ?
Mardi 10 mai, François Fillon avait exprimé des réserves sur l'initiative de son ministre, jugeant qu'elle revenait à "détruire le bilan" de Nicolas Sarkozy. "Il y a des limites au débat au sein du gouvernement, avait estimé F. Fillon. Il avait toutefois admis qu'" il faut corriger les excès du RSA mais assumer la décision que nous avons prise."
Le chef de l'Etat a également rappelé "l'absolue priorité de rassembler la société" et de ne pas "pousser les divisions". Il a, enfin, demandé à chacun de ses ministres de "rester dans son secteur".
"Une chose est évidente en ce moment, c'est qu'il n'y a pas assez de contrôles sur les fraudes, et les fraudes il y en a de nombreuses", a-t-il eu le courage de déclarer. "Ce qui horripile, excède nos compatriotes, c'est de voir que des gens fraudent, qu'ils ne travaillent pas et peuvent être dans des situations qui sont, malgré tout, meilleures que d'autres qui travaillent énormément", a-t-il expliqué.
Pour M. Accoyer, "c'est ça le problème, il n'y en a certainement pas énormément mais il faut faire la chasse à la fraude".
Le gouvernement se met-il en veille ?
Mardi 10 mai, François Fillon avait exprimé des réserves sur l'initiative de son ministre, jugeant qu'elle revenait à "détruire le bilan" de Nicolas Sarkozy. "Il y a des limites au débat au sein du gouvernement, avait estimé F. Fillon. Il avait toutefois admis qu'" il faut corriger les excès du RSA mais assumer la décision que nous avons prise."
Le chef de l'Etat a également rappelé "l'absolue priorité de rassembler la société" et de ne pas "pousser les divisions". Il a, enfin, demandé à chacun de ses ministres de "rester dans son secteur".
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