Des preuves auraient compromis le président du CG des Bouches-du-Rhône
La Fédération PS ne doit donc pas sa puissance à sa seule vertu
Le directeur de cabinet du président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a été mis en examen lundi pour « destruction de preuves ».
Rémy Bargès est soupçonné d'avoir procédé au changement du parc informatique des membres du cabinet de Jean-Noël Guérini quelques jours avant une perquisition des gendarmes au Conseil général, en novembre 2009, dans le cadre de l'instruction menée sur des marchés publics présumés frauduleux, impliquant le frère du président, Alexandre Guérini, au point que ce dernier est déjà à l'ombre.
Lien Le Nouvel Observateur
« Aucun lien avec Alexandre Guérini », assurément
L'avocat du présumé innocent, Me Olivier Lantelme, a pour sa part estimé que ce délit supposé n'avait « aucun lien avec les affaires d'Alexandre Guérini », le frère du président du Conseil général. Autant dire que si cette affirmation était vérifiée, les affaires Guérini prennent une ampleur accablante.
Préalablement à cette mise en examen, Alexandre Guérini avait bénéficié d'une libération discrète.
L'homme d'affaires en décharges publiques du département administré par son frère (et au-delà) avait versé une caution de 300 000 € avant d'être autorisé à quitter le 17 mai la maison d'arrêt neuve de Luynes, près d'Aix-en-Provence, où il était incarcéré depuis le 1er décembre 2010, dans le cadre d'une enquête sur des marchés publics présumés frauduleux dans la région marseillaise.
Il a été mis en examen pour
- abus de biens sociaux,
- détournement de fonds et de biens publics,
- recel,
- corruption active,
- trafic d'influence
- et détention de munitions.
Il reste sous contrôle judiciaire et son passeport lui a été confisqué.
Un privilège rare compatible avec l'éthique des nantis de gauche.
La Fédération PS ne doit donc pas sa puissance à sa seule vertu
Le directeur de cabinet du président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a été mis en examen lundi pour « destruction de preuves ».
Rémy Bargès est soupçonné d'avoir procédé au changement du parc informatique des membres du cabinet de Jean-Noël Guérini quelques jours avant une perquisition des gendarmes au Conseil général, en novembre 2009, dans le cadre de l'instruction menée sur des marchés publics présumés frauduleux, impliquant le frère du président, Alexandre Guérini, au point que ce dernier est déjà à l'ombre.
Lien Le Nouvel Observateur
« Aucun lien avec Alexandre Guérini », assurément
L'avocat du présumé innocent, Me Olivier Lantelme, a pour sa part estimé que ce délit supposé n'avait « aucun lien avec les affaires d'Alexandre Guérini », le frère du président du Conseil général. Autant dire que si cette affirmation était vérifiée, les affaires Guérini prennent une ampleur accablante.
Préalablement à cette mise en examen, Alexandre Guérini avait bénéficié d'une libération discrète.
L'homme d'affaires en décharges publiques du département administré par son frère (et au-delà) avait versé une caution de 300 000 € avant d'être autorisé à quitter le 17 mai la maison d'arrêt neuve de Luynes, près d'Aix-en-Provence, où il était incarcéré depuis le 1er décembre 2010, dans le cadre d'une enquête sur des marchés publics présumés frauduleux dans la région marseillaise.
Il a été mis en examen pour
- abus de biens sociaux,
- détournement de fonds et de biens publics,
- recel,
- corruption active,
- trafic d'influence
- et détention de munitions.
Il reste sous contrôle judiciaire et son passeport lui a été confisqué.
Sans doute peut-on aisément comprendre que des charges aussi légères aient pu justifier son retour à l'air libre, bien que son influence se soit pourtant exercée aussi au Conseil général où, pour le réseau d'affidés des deux frères, il obtenait des logements auprès de l'Office HLM départemental ou des emplois dans des maisons de retraite.
Ô surprise, malgré les affaires mafieuses au CG13, Jean-NoNo s'est fait ré-élire à la présidence des Bouches-du-Rhône: y aurait-il quelque chose de pourri au pays des déchets Guérini ?
Cet expert socialiste en déchets a été exfiltré de la prison dans un véhicule de l'administration pénitentiaire aux vitres fumées.Un privilège rare compatible avec l'éthique des nantis de gauche.
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