Le Pape Pie XII a fixé la fête de Saint Joseph artisan au 1er mai
L'Église se donne pour mission d'enseigner toute sa dignité au monde du travail
La figure de Saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de Saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier.
En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux ? La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à Saint Joseph le prix des heures pénibles et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice.
Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, Saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle. C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de Saint Joseph.
Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la Croix.
Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du Saint Charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », animait l'âme de Joseph artisan. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en. Tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du Saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme. Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme Saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du Saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.
L'Église se donne pour mission d'enseigner toute sa dignité au monde du travail
La figure de Saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de Saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier.
En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux ? La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à Saint Joseph le prix des heures pénibles et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice.
Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, Saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle. C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de Saint Joseph.
Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la Croix.
Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du Saint Charpentier de Nazareth. Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », animait l'âme de Joseph artisan. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en. Tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du Saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme. Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme Saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du Saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.
Le Joseph, charpentier (ci-dessus) est une oeuvre de Georges de La Tour (1642 )
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