La 1ère édition sera insignifiante
Sept organisations font aujourd’hui leur rentrée syndicale, cinq semaines après les professeurs et deux après les parlementaires qui ont repris leurs travaux le 22 septembre (au lieu du 1er octobre). Les 35 heures des syndicalistes ?
Cette première journée d'action interprofessionnelle et décentralisée depuis la rentrée est organisée sur le thème de la lutte "pour le travail décent"–sans Force Ouvrière (FO). Or, ce nouveau produit social ne devrait guère mobiliser et on attend peu de perturbations.
L'initiative, qui relaie en France la journée mondiale organisée sur ce thème par la Confédération syndicale internationale (CSI), confirmera la brèche ouverte dans l'unité syndicale depuis bientôt un an. FO, qui milite pour "une grève franche" de 24 heures, a en effet décidé de mépriser cette journée festive mais confidentielle, préférant tenir un colloque avec des syndicalistes étrangers choisis.
Les sept centrales syndicales -CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Solidaires (dont les syndicats SUD en recherche désespérée de respectabilité apparente), UNSA (autonomes), FSU- qui se sont coordonnées lors d'une réunion le 28 septembre, continuent de réclamer "une autre politique économique et sociale afin de protéger les emplois, s'opposer aux licenciements et défendre les salariés".
La bande des sept a donné toute liberté à leurs structures locales pour fixer ensemble les modalités d'action.
Il n'y aura pas de défilé, mais un rassemblement régional devant le siège du MEDEF, en présence du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
La CFTC n'y participera pas, pas plus que dans la plupart des chefs-lieux et sous-préfectures, pas plus que FO. "La manif, stop!", lance le président de la CFTC, Jacques Voisin, échaudé par les échecs successifs des dernières mobilisations intersyndicales de mai et juin.
Sept organisations font aujourd’hui leur rentrée syndicale, cinq semaines après les professeurs et deux après les parlementaires qui ont repris leurs travaux le 22 septembre (au lieu du 1er octobre). Les 35 heures des syndicalistes ?
Cette première journée d'action interprofessionnelle et décentralisée depuis la rentrée est organisée sur le thème de la lutte "pour le travail décent"–sans Force Ouvrière (FO). Or, ce nouveau produit social ne devrait guère mobiliser et on attend peu de perturbations.
L'initiative, qui relaie en France la journée mondiale organisée sur ce thème par la Confédération syndicale internationale (CSI), confirmera la brèche ouverte dans l'unité syndicale depuis bientôt un an. FO, qui milite pour "une grève franche" de 24 heures, a en effet décidé de mépriser cette journée festive mais confidentielle, préférant tenir un colloque avec des syndicalistes étrangers choisis.
Les sept centrales syndicales -CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Solidaires (dont les syndicats SUD en recherche désespérée de respectabilité apparente), UNSA (autonomes), FSU- qui se sont coordonnées lors d'une réunion le 28 septembre, continuent de réclamer "une autre politique économique et sociale afin de protéger les emplois, s'opposer aux licenciements et défendre les salariés".
La bande des sept a donné toute liberté à leurs structures locales pour fixer ensemble les modalités d'action.
Il n'y aura pas de défilé, mais un rassemblement régional devant le siège du MEDEF, en présence du secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
La CFTC n'y participera pas, pas plus que dans la plupart des chefs-lieux et sous-préfectures, pas plus que FO. "La manif, stop!", lance le président de la CFTC, Jacques Voisin, échaudé par les échecs successifs des dernières mobilisations intersyndicales de mai et juin.
Des manifestations sont prévues à Marseille, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Montpellier, Nancy, Saint-Etienne, ainsi que dans quelques villes moyennes comme Amiens, Avignon, Beauvais, Tulle (en Corrèze, chez François Hollande !).
Ailleurs sont prévus pique-niques, distributions de tracts, conférences de presse et, surtout, des rassemblements, le plus souvent devant les préfectures, les sièges locaux du MEDEF et ceux de France Télécom.
Et « le travail décent », dans tout ça ?
L’instrumentalisation des suicides de salariés de France Télécom par la gauche prend un éclairage particulièrement indécent avec la journée d’action pour le « travail décent ». Pourquoi la faveur de cette compassion pour les employés et cadres de l'opérateur de télécommunications arbitrairement choisi quand le nombre de suicides est au moins aussi préoccupant dans l’enseignement, la police ou les prisons ? Les 24 victimes sont-elles invitées à cette journée de leur plein gré ? Leurs dépouilles seraient-elles récupérées ?
Réquisitionnés pour la circonstance par les sept syndicats, les corps à peine refroidis des victimes sont actuellement exposés devant les militants pour justifier cette journée dérisoire d’action. La CGT exploite les désespoirs privé et professionnel conjugués des suicidés pour justifier cette rencontre syndicale par les conditions de travail et pour affirmer que cette vague montrerait la pertinence de la revendication du "travail décent". "Parler de travail décent, c'est parler salaires, emploi, conditions de travail".
Dans le même temps, et dans leur logique particulière, les associations de défense des chômeurs ont appelé les demandeurs d'emploi à participer aux initiatives diverses. Sans doute pour crier haut et fort leur expérience du « travail décent ».
Peu de perturbations sont à attendre de ce galimatias de mots d’ordre
Les appels à la grève étant assez rares.
Deux ratés 'en mode mineur':
Dès mardi, les syndicats ont appelé le personnel à "agir sous toutes les formes y compris par la grève". 15% des salariés s’étaient manifestés à la mi-journée hier.
Relayés par une certaine presse qui n’a pas besoin de mouvements sociaux en son sein, les syndicats psychotiques décrivent un climat social lourd. Juste un peu catastrophiste, François Chérèque (CFDT), fameux ethnologue social nobélisable, assure que "des salariés dans un profond état de souffrance". L'association patronale Entreprise et Personnel parle d'un climat "en demi-teinte" entre plans de suppressions d'emploi et espoirs de reprise économique.
La crise économique internationale ne profite à personne, pas même encore aux syndicats.
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