Notre presse nous cache les difficultés des autres « pays riches »
Le magazine britannique, The Economist (28/09/2009), avec sa Global Public Debt Clock (une horloge mondiale pour mesurer les dettes publiques ! ), serait-il pessimiste au point de ne même pas envisager la possibilité d'un reflux, à moyen terme?
La France n'est pas le cancre du monde que notre presse nous décrit.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient en effet de publier des prévisions alarmistes, qui prennent en compte les déficits budgétaires vertigineux liés aux plans de relance en 2009.
Selon le FMI, la dette publique de l'ensemble des «pays avancés» (États-Unis, Europe, Japon) -que l'on dit riches- va passer de 75 % du PIB en 2008 à 115 % en 2014. Chaque citoyen du «monde riche» (qui vit au-dessus de ses moyens) supportera alors une dette individuelle de 50 000 dollars.
Paradoxalement, la situation sera globalement bien meilleure dans les économies émergentes. De quoi remettre les pendules médiatiques à l'heure ? Le poids de l'endettement public ne représenterait en 2014 que 23,1 % du PIB en Chine, quand il atteindrait
95,5 % en France ,
112 % aux États-Unis
et 239,2 % au Japon.
Le défi est sans précédent historique, soulignent Carlo Cottarelli et Jose Vinals. Les experts du FMI examinent les quatre solutions possibles : réduction drastique des dépenses, relèvement des impôts, inflation et croissance économique accélérée. L'Italie et le Japon, qui vivent depuis deux décennies avec des ratios supérieurs à 100 %, ont enregistré une piètre expansion, sans que l'on sache qui est la poule et quel est l'œuf.
Le fait qu'autant de pays aient simultanément des taux d'endettement démentiels aura des «effets sur l'économie mondiale, notamment sur les taux d'intérêt réels, qui restent inconnus», avertit le FMI. Un renchérissement des primes de risque est à craindre.
Comme le souligne The Economist, la crise économique -que notre opposition hexagonale continue d'ignorer- a amené les pays à mettre en place des plans de relance massifs, creusant le trou de leurs portefeuilles déjà fortement délestés par la baisse des rentrées fiscales.
La gauche française parviendra-t-elle un jour à voir la crise en face, plutôt que de prétendre qu'elle n'est pas responsable de tout et d'en nier jusqu'à son existence, tout en assurant que nos voisins font mieux que nous pour la combattre.
Il est révélateur de l'état de notre presse engagée de constater que ses analyses sont parcellaires et à charge contre le gouvernement.
Le magazine britannique, The Economist (28/09/2009), avec sa Global Public Debt Clock (une horloge mondiale pour mesurer les dettes publiques ! ), serait-il pessimiste au point de ne même pas envisager la possibilité d'un reflux, à moyen terme?
La France n'est pas le cancre du monde que notre presse nous décrit.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient en effet de publier des prévisions alarmistes, qui prennent en compte les déficits budgétaires vertigineux liés aux plans de relance en 2009.
Selon le FMI, la dette publique de l'ensemble des «pays avancés» (États-Unis, Europe, Japon) -que l'on dit riches- va passer de 75 % du PIB en 2008 à 115 % en 2014. Chaque citoyen du «monde riche» (qui vit au-dessus de ses moyens) supportera alors une dette individuelle de 50 000 dollars.
Paradoxalement, la situation sera globalement bien meilleure dans les économies émergentes. De quoi remettre les pendules médiatiques à l'heure ? Le poids de l'endettement public ne représenterait en 2014 que 23,1 % du PIB en Chine, quand il atteindrait
112 % aux États-Unis
et 239,2 % au Japon.
Le défi est sans précédent historique, soulignent Carlo Cottarelli et Jose Vinals. Les experts du FMI examinent les quatre solutions possibles : réduction drastique des dépenses, relèvement des impôts, inflation et croissance économique accélérée. L'Italie et le Japon, qui vivent depuis deux décennies avec des ratios supérieurs à 100 %, ont enregistré une piètre expansion, sans que l'on sache qui est la poule et quel est l'œuf.
Le fait qu'autant de pays aient simultanément des taux d'endettement démentiels aura des «effets sur l'économie mondiale, notamment sur les taux d'intérêt réels, qui restent inconnus», avertit le FMI. Un renchérissement des primes de risque est à craindre.
Comme le souligne The Economist, la crise économique -que notre opposition hexagonale continue d'ignorer- a amené les pays à mettre en place des plans de relance massifs, creusant le trou de leurs portefeuilles déjà fortement délestés par la baisse des rentrées fiscales.
La gauche française parviendra-t-elle un jour à voir la crise en face, plutôt que de prétendre qu'elle n'est pas responsable de tout et d'en nier jusqu'à son existence, tout en assurant que nos voisins font mieux que nous pour la combattre.
Il est révélateur de l'état de notre presse engagée de constater que ses analyses sont parcellaires et à charge contre le gouvernement.
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