Exemple de perturbation du climat politique par la presse militante
L’effervescence dans les salles de rédaction stimule les esprits tordus
En fin de journée, mais avant le 20H, tombe une dépêche qui fait la synthèse des désordres politico-syndicaux dans les agences de presse.
Voici une illustration de ce phénomène de réchauffement climatique à R******, à nouveau sous la plume d’Yves Clarisse, au regard clairement biaisé sur l'actualité (ci-contre). Yahoo ! Actualités n’a pris aucun délai pour la diffusion…
Listing des polémiques de l’opposition
L’agence R****** dresse la liste des tentatives de déstabilisation du gouvernement par l’opposition
- "L'affaire" Mitterrand [= désavouée par les deux-tiers des Français, selon un sondage BVA; lire PaSiDupes];
- la cagnotte anti-absentéisme à l'école de Martin Hirsch [= une simple expérience dans 3 établissements];
- la promotion du fils, Jean Sarkozy [= bien qu’il soit élu du Conseil Général et successeur naturel de Devedjian atteint par la limite d’âge] ;
- la taxe carbone [= soutenue par une partie de l’opposition -dont Martine Aubry- et en partie par Sa Cynique Majesté Royal] ;
- le procès Clearstream [= dans lequel le président n’est pas accusé, mais partie civile];
- la suppression de la taxe professionnelle [= créé en 1975 par Jacques Chirac, alors Premier ministre, pour remplacer la patente, la part des salaires dans les bases de la TP avait été progressivement supprimée, à partir de 1999, par Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l'Economie de Lionel Jospin] ;
- la refonte des collectivités territoriales [= une nécessité reconnue par Jean-Marc Ayrault];
le pêle-mêle des humeurs [aigreurs de la gauche] s'enrichit chaque jour d'un nouveau grief [polémique] sur le fond comme sur la forme de la méthode Sarkozy [de l’impuissance de l’opposition].
Un précipité dont certains ministres [flou artistique de l’anonymat] commencent à redouter les effets sur la poursuite des réformes-phares de la seconde partie du quinquennat. "Au Sénat, ça peut coincer sur la taxe professionnelle", note l'un d'eux [qui garde l’anonymat ; il s’agit en fait de la reprise d’une information d’un magazine : R****** se refuse à citer ni Le Figaro, ni le Président du Sénat…].
"On se boboïse, en clair on se dévoie, on s'éloigne de nos fondamentaux", estime un élu UMP [encore un anonyme…] qui critique [hors contexte] dans un même souffle la taxe carbone des "verts-bleus" et le soutien appuyé de Frédéric Mitterrand et Bernard Kouchner Polanski [mais aussi de Jack Lang ou Bernard-Henri Levy et Costa-Gavras] au cinéaste Roman après son interpellation en Suisse pour des relations sexuelles avec une mineure en 1977 aux Etats-Unis.
L’effervescence dans les salles de rédaction stimule les esprits tordus
En fin de journée, mais avant le 20H, tombe une dépêche qui fait la synthèse des désordres politico-syndicaux dans les agences de presse.
Voici une illustration de ce phénomène de réchauffement climatique à R******, à nouveau sous la plume d’Yves Clarisse, au regard clairement biaisé sur l'actualité (ci-contre). Yahoo ! Actualités n’a pris aucun délai pour la diffusion…
Listing des polémiques de l’opposition
L’agence R****** dresse la liste des tentatives de déstabilisation du gouvernement par l’opposition
- "L'affaire" Mitterrand [= désavouée par les deux-tiers des Français, selon un sondage BVA; lire PaSiDupes];
- la cagnotte anti-absentéisme à l'école de Martin Hirsch [= une simple expérience dans 3 établissements];
- la promotion du fils, Jean Sarkozy [= bien qu’il soit élu du Conseil Général et successeur naturel de Devedjian atteint par la limite d’âge] ;
- la taxe carbone [= soutenue par une partie de l’opposition -dont Martine Aubry- et en partie par Sa Cynique Majesté Royal] ;
- le procès Clearstream [= dans lequel le président n’est pas accusé, mais partie civile];
- la suppression de la taxe professionnelle [= créé en 1975 par Jacques Chirac, alors Premier ministre, pour remplacer la patente, la part des salaires dans les bases de la TP avait été progressivement supprimée, à partir de 1999, par Dominique Strauss-Kahn, alors ministre de l'Economie de Lionel Jospin] ;
- la refonte des collectivités territoriales [= une nécessité reconnue par Jean-Marc Ayrault];
le pêle-mêle des humeurs [aigreurs de la gauche] s'enrichit chaque jour d'un nouveau grief [polémique] sur le fond comme sur la forme de la méthode Sarkozy [de l’impuissance de l’opposition].
Un précipité dont certains ministres [flou artistique de l’anonymat] commencent à redouter les effets sur la poursuite des réformes-phares de la seconde partie du quinquennat. "Au Sénat, ça peut coincer sur la taxe professionnelle", note l'un d'eux [qui garde l’anonymat ; il s’agit en fait de la reprise d’une information d’un magazine : R****** se refuse à citer ni Le Figaro, ni le Président du Sénat…].
"On se boboïse, en clair on se dévoie, on s'éloigne de nos fondamentaux", estime un élu UMP [encore un anonyme…] qui critique [hors contexte] dans un même souffle la taxe carbone des "verts-bleus" et le soutien appuyé de Frédéric Mitterrand et Bernard Kouchner Polanski [mais aussi de Jack Lang ou Bernard-Henri Levy et Costa-Gavras] au cinéaste Roman après son interpellation en Suisse pour des relations sexuelles avec une mineure en 1977 aux Etats-Unis.
Claude Goasguen, député UMP de Paris [et président des Réformateurs de Paris], n'en démord pas : avec l'ouverture, Nicolas Sarkozy "joue avec le feu" et prend un risque électoral qu'il qualifie de "suicidaire".
Le chiraquien [et ministre du gouvernement Villepin] François Baroin, député-maire UMP de Troyes (Aube), s'est inquiété lundi sur Canal+ de l'"accumulation de nuages sur le front de la majorité". "Nous sommes très nombreux à considérer que trop c'est trop".
Un ministre [il faut le croire sur parole !] tempère : "Les parlementaires sont fatigués. Leur travail, c'est dingue de chez dingue, et la réforme constitutionnelle leur donne double de boulot".
"ON NE VOIT PLUS TROP"
A cinq mois des élections régionales, pour lesquelles la majorité a notablement révisé ses ambitions à la baisse [selon Yves Clarisse], des députés [« des députés» n’en désigne aucun pour plus d’authenticité] s'interrogent sur l'effet démobilisateur de réformes comme le changement de statut de La Poste [toute réforme inquiète les élus locaux]. Certains s'avouent "troublés" par le succès de la "votation citoyenne" [alors que tout le monde y voit une mascarade] organisée par l'opposition [à l’initiative du syndicat SUD du Che-Besansenot] contre la privatisation [capitalisation] de l'entreprise [nécessitée par l’endettement -9 milliards- de La Poste et l’ouverture à la concurrence européenne].
[Suit une bien longue citation d’un institut de sondage particulièrement apprécié de …Libération ! ] Pour François Miquet-Marty, président de Viavoice, la fronde tient plus à l'absence de fil conducteur dans la politique de l'exécutif qu'aux "écarts" de l'ouverture et à l'inflation réformiste.
"Il y a eu deux actes qui étaient assez clairs : l'acte I, 'travailler plus pour gagner plus', l'acte II à partir du discours de Toulon (septembre 2008) sur un exécutif protecteur face à la crise. Aujourd'hui, on ne voit plus trop", observe-t-il.
L'opinion, dit-il, se perd dans "le disparate" à l'image de l'interview télévisée du chef de l'Etat le 23 septembre à New York, entretien au cours duquel il évoqua les "coupables" de l'affaire Clearstream, une manipulation dans laquelle l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin est soupçonné.
[Mais ce n’est pas tout…] "On passe cinq jours sur l'affaire Mitterrand, on se perd sur des enjeux ponctuels, parce qu'il n'y a pas de véritable débat sur les orientations générales de la politique de l'exécutif", ajoute le président de Viavoice.
Pour autant, "le trouble des parlementaires n'est pas encore un phénomène d'opinion", affirme-t-il en évaluant l'étiage de l'UMP dans une fourchette - stable - de 25 à 30% de l'électorat.
Sans parler d'illisibilité, un membre du gouvernement [dont nous ne connaîtrons toujours pas l’identité, si jamais il existe…] comprend [selon Clarisse] que la boussole de la majorité s'affole. "Mais c'est maintenant ou jamais, on ne fera pas les réformes la quatrième année" du quinquennat. "S'il stoppe les réformes, Sarkozy n'est plus Sarkozy". [ViaVoice et Clarisse ne parviennent pas à comprendre qu’il a surtout le souci de tenir ses promesses de campagne présidentielle]
Un autre ajoute [encore un inconnu, qui pourrait s’appeler Clarisse ! ]: "L'élection présidentielle de 2012 se jouera sur le social. Si on fait l'ouverture pour rajouter de l'électorat à gauche, ça a un sens. Si c'est pour rajouter des types, ça ne sert à rien".
De citation d’anonyme en citation d’anonyme, de supposée révélation en insinuation et d’élucubrations en malveillance, Yves Clarisse crée la rumeur ‘désinformante’ et tente ainsi une perfide déstabilisation, sachant que par paresseuse ses collègues, tel LePost -et les blogueurs- seront trop contents de reprendre servilement sa dépêche et contribueront à l’effet boule de neige qui fabrique les vérités : si tout le monde le dit, c’est que c’est vrai, n’est-ce pas ?
Pour une mauvaise cause
Les affinités d’Yves Clarisse avec Christian Vanneste, Claude Gloasguen ou François Baroin semblent terriblement sélectives…
Un ministre [il faut le croire sur parole !] tempère : "Les parlementaires sont fatigués. Leur travail, c'est dingue de chez dingue, et la réforme constitutionnelle leur donne double de boulot".
"ON NE VOIT PLUS TROP"
A cinq mois des élections régionales, pour lesquelles la majorité a notablement révisé ses ambitions à la baisse [selon Yves Clarisse], des députés [« des députés» n’en désigne aucun pour plus d’authenticité] s'interrogent sur l'effet démobilisateur de réformes comme le changement de statut de La Poste [toute réforme inquiète les élus locaux]. Certains s'avouent "troublés" par le succès de la "votation citoyenne" [alors que tout le monde y voit une mascarade] organisée par l'opposition [à l’initiative du syndicat SUD du Che-Besansenot] contre la privatisation [capitalisation] de l'entreprise [nécessitée par l’endettement -9 milliards- de La Poste et l’ouverture à la concurrence européenne].
[Suit une bien longue citation d’un institut de sondage particulièrement apprécié de …Libération ! ] Pour François Miquet-Marty, président de Viavoice, la fronde tient plus à l'absence de fil conducteur dans la politique de l'exécutif qu'aux "écarts" de l'ouverture et à l'inflation réformiste.
"Il y a eu deux actes qui étaient assez clairs : l'acte I, 'travailler plus pour gagner plus', l'acte II à partir du discours de Toulon (septembre 2008) sur un exécutif protecteur face à la crise. Aujourd'hui, on ne voit plus trop", observe-t-il.
L'opinion, dit-il, se perd dans "le disparate" à l'image de l'interview télévisée du chef de l'Etat le 23 septembre à New York, entretien au cours duquel il évoqua les "coupables" de l'affaire Clearstream, une manipulation dans laquelle l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin est soupçonné.
[Mais ce n’est pas tout…] "On passe cinq jours sur l'affaire Mitterrand, on se perd sur des enjeux ponctuels, parce qu'il n'y a pas de véritable débat sur les orientations générales de la politique de l'exécutif", ajoute le président de Viavoice.
Pour autant, "le trouble des parlementaires n'est pas encore un phénomène d'opinion", affirme-t-il en évaluant l'étiage de l'UMP dans une fourchette - stable - de 25 à 30% de l'électorat.
Sans parler d'illisibilité, un membre du gouvernement [dont nous ne connaîtrons toujours pas l’identité, si jamais il existe…] comprend [selon Clarisse] que la boussole de la majorité s'affole. "Mais c'est maintenant ou jamais, on ne fera pas les réformes la quatrième année" du quinquennat. "S'il stoppe les réformes, Sarkozy n'est plus Sarkozy". [ViaVoice et Clarisse ne parviennent pas à comprendre qu’il a surtout le souci de tenir ses promesses de campagne présidentielle]
Un autre ajoute [encore un inconnu, qui pourrait s’appeler Clarisse ! ]: "L'élection présidentielle de 2012 se jouera sur le social. Si on fait l'ouverture pour rajouter de l'électorat à gauche, ça a un sens. Si c'est pour rajouter des types, ça ne sert à rien".
De citation d’anonyme en citation d’anonyme, de supposée révélation en insinuation et d’élucubrations en malveillance, Yves Clarisse crée la rumeur ‘désinformante’ et tente ainsi une perfide déstabilisation, sachant que par paresseuse ses collègues, tel LePost -et les blogueurs- seront trop contents de reprendre servilement sa dépêche et contribueront à l’effet boule de neige qui fabrique les vérités : si tout le monde le dit, c’est que c’est vrai, n’est-ce pas ?
Pour une mauvaise cause
Les affinités d’Yves Clarisse avec Christian Vanneste, Claude Gloasguen ou François Baroin semblent terriblement sélectives…
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