Yves Clarisse, journaliste de l'agence R******, monte en première ligne
La presse qui jouit d'une liberté absolue d'expression fait-elle un bon usage de son privilège dans le respect de la démocratie? Bien qu'ils ne soient pas élus, des journalistes tentent de réduire les porte-parole de partis au pouvoir et les élus du peuple au silence. Yves Clarisse ne cautionne plus (lire PaSiDupes), il signe lui-même sa charge contre la majorité victorieuse avec David Douillet dans les Yvelines, malgré les calomnies et polémiques qu'elle a oportunément lancées.
La liberté d'expression à droite de plus en plus souvent contestée
Les échecs de l'opposition aux élections rendent la gauche irritable et intolérante.<br>L'AP juge que « le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, s'est livré lundi matin à une attaque en règle contre les médias [sic], estimant que la victoire de David Douillet dans les Yvelines était « la meilleure réponse » au « monde politico-médiatique », qui veut « déstabiliser le président de la République » ». Pour autant, à l'inverse, demandons-nous aux journalistes d' 'estimer' si F. Lefebvre « s'est livré » à « une attaque en règle contre les médias» ? Un porte-parole de la majorité n'a-t-il pas le droit de riposter. La presse engagée entend-elle instaurer un crime de lèse-presse ?
A l'approche de la législative partielle des Yvelines, les media d'opposition ont développé des polémiques qui ont provoqué des divisions jusqu'au PS, interférant en outre avec le bon déroulement d'une législative partielle qu'ils annonçaient serrée. C'est sur un blog de journaliste étranger à Paris, Charles Bremner, correspondant du Times, journal de centre gauche et propriété de Rupert Murdoch), que le journal Le Monde est allé cherché l'accusation de « "république bananière" en voie d'instauration en France ».
Les journalistes britanniques sont-ils les mieux placés pour la dénoncer ?
Le professeur Roy Greenslade, dans une tribune du journal anglais Guardian Unlimited, fortement ancré à gauche, souligna que les 175 journaux de Murdoch à travers le monde avaient soutenu l'invasion de l'Irak par les États-Unis avec des titres provocateurs, mais Le Monde n'est pas regardant quand ça l'arrange.
Des agences de presse qui prennent parti
Aucune indignation ne s'est en revanche élèvée du côté des agences militantes quand « le député PS Arnaud Montebourg a déclaré dimanche qu' " une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly ", en réponse au principal argument de l'UMP pour justifier la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'Établissement public d'aménagement de La Défense (Epad). "Jean Sarkozy n'a aucune légitimité" pour diriger l'Epad, a estimé M. Montebourg sur Canal +. » Pas même celle d'une élection attendue pour décembre (source lepoint.fr) Les électeurs apprécieront le respect dans lequel les tient une certaine presse. Ils se souviendront aussi des propos du socialiste Montebourg au moment de glisser leur bulletin dans l'urne des régionales.
VOIR et ENTENDRE Montebourg, le démocrate socialiste refuse aux électeurs le droit d'élire Jea Sarkozy à la tête de l'EPAD
On aura noté comment l'odieux personnage flatte en revanche les jeunes de sa région quand c'est lui qui les place à des postes de responsabilités...
La presse qui n'assume pas
Elle n'est pas seulement insolente: elle n'a pas le courage de ses actes.
Agoravox qui précise le 29 septembre dernier que son article est repris de Yahoo! Actualités, n'est sans doute pas un media...(lien)
Mais le site d'extrême gauche est aussi virulent et accusateur que Marine Le Pen:
« C’est Libération qui, mine de rien, nous rappelle que « dans le Washington Post, l’éditorialiste Eugene Robinson (prix Pulitzer 2009) a exprimé son incompréhension face au soutien d’une certaine élite francaise, en premier lieu celle du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand (ministre s’étant lui-même autorepenti de ses coucheries avec des « garçons » en Thaïlande, dans La Mauvaise Vie, 2005) ». Remarquez l’éloquence des guillemets qui entourent le mot "garçons"...
Certes il y a homosexualité et il y a pédophilie. On mélange trop souvent l’une et l’autre. L’homosexualité est une tendance sexuelle qui, si elle n’engage que des adultes consentants, n’a rien de répréhensible. La pédophilie est un crime. On ne parle pas là de coucher avec des mineurs de 16 ou 17 ans qui ont l’air d’en avoir cinq de plus, mais d’enfants incapables de s’opposer au désir d’un adulte. »
(soulignement de PaSiDupes)
Et le 30/09/09, le site LePost publiait un article de 'Le coq hardi' (sous son pseudonyme) qui titrait « Pédophilie : Quand Frédéric Mitterrand payait pour des jeunes garçons »
R******, qui demande des noms au porte-parole, en a quelques-uns!
Radio France n'est pas non plus un media ?
Il publie pourtant ceci à propos du livre de Mitterrand-le-Neveu :
«...Il a écrit tout ça dans Mauvaise vie, un livre publié en 2005 chez Robert Laffont, célèbre éditeur de la place de Paris. Lisons :
J’ai pris le pli de payer pour des garçons [en rouge dans le texte] [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. » Présence profuse est traduit par 'consommation' pour les besoins de la cause des malfaisants.
Sur son site, la radio de service public écrit encore :
« Sa plume est précise comme la prose d'un reporter quand l'auteur décrit les garçons croisés et loués dans les bars de Thaïlande, elle devient éminemment romanesque quand il s'agit d'exprimer son passé, sa culpabilité et ses amours toujours contrariées. Coupable, Frédéric Mitterrand l'est depuis l'enfance. »
Apologie de la pédophilie hurlent certains socialistes?
Toujours dans « Côté Culture » (et non pas « Côté Moeurs »), France Inter écrit toutefois:
« Il se décrit "bouchon au fil de l'eau, naufragé" et ne suit qu'un fil, un seul, la voie de l'affect. Lui reviennent en mémoire les garçons aimés sans retour et son grand amour qui l'a dévasté, il parle alors d'un "très vieux tonnerre qui roule encore". Mauvaise vie? Parce que sa haine de soi l'amène depuis l'âge de 25 ans à payer des hommes, sûr ainsi, de n'être jamais refusé. » Les « garçons » et ce n'est pas une accusation de pédophilie?
Dans communiqué du 8/10/09, Nono Montebourg affirme avoir fait une "relecture minutieuse" des pages incriminées du livre "de confessions autobiographiques" de M. Mitterrand, "La mauvaise vie", où il relate ses expériences de tourisme sexuel.
"Il paraît impossible que le Premier ministre et le président de la République puissent, ayant désormais connaissance de l'apologie [sic] comme de l'aveu par l'intéressé de pratiques sexuelles condamnables (...) maintenir en fonction un ministre ayant agi délibérément en violation des lois nationales et internationales", affirme-t-il.
Selon lui, ces pratiques constituent "des infractions pénales, car relevant selon les termes de l'auteur de 'commerce' sexuel impliquant des 'gosses qui n'en retirent que des miettes' ". (site lepoint)
La droite doit se protéger
Le ministre du Travail, Xavier Darcos, a appelé les militants UMP à rester "solidaires" face à la "calomnie" menée par "les adversaires" et "les médias en particulier", samedi soir lors d'une fête de l'UMP Gironde à Mérignac.
"Soyons solidaires, déterminés, c'est la meilleure façon de répondre à ce petit jeu de la calomnie, à cet effort de déstabilisation de notre camp organisé par les médias en particulier", a déclaré, lors de sa prise de parole, Xavier Darcos, candidat de l'UMP pour les régionales en Aquitaine.
"Parce qu'il (Nicolas Sarkozy : NDLR) a dit que les régionales étaient une campagne nationale dans laquelle il s'engageait personnellement, évidemment, ce que font nos adversaires c'est d'essayer de nous déstabiliser pour que notre campagne devienne gênante, voire gênée", a affirmé le ministre au cours d'un atelier-débat intitulé "quel avenir pour l'Aquitaine ?"
Xavier Darcos a appelé les militants à être "vigilants" et à ne pas se laisser "abuser par la campagne des petites phrases, des petites rumeurs et des mauvaises idées". (compte rendu de lepoint.fr )
Mais qu'en dit aussi Yahoo! Actualités ?
« ...Le ministre a qualifié cette campagne de "très dure contre nous, contre les ministres, contre le fils du Président (...)". "Un député ne peut plus s'exprimer sans qu'on nous persuade qu'il dit cela parce qu'il veut nuire à un autre. Lorsque Copé parle, on dit : c'est parce qu'il est mal avec le président de la République. Lorsque le Premier ministre ne répond pas, on dit qu'il boude ou qu'il est fâché avec l'Elysée", a-t-il poursuivi devant plus d'une centaine de militants. »
Chacun peut observer que Darcos n'exagère rien et, à Poissy, les électeurs ont envoyé un message fort à l'opposition.
Mais R****** abuse de son pouvoir
Tout y passe
« Ce scrutin législatif partiel [dans les Yvelines] s'est déroulé sur fond de polémique en raison de la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le premier quartier d'affaires d'Europe. » Cette polémique n'est évidemment pas le fait de la majorité, comme la présentation des fait pourrait le faire entendre.
Yves Clarisse remue encore l'affaire Mitterrand. Il y revient ad nauseam en citant F. Lefebvre à nouveau: elle « a commencé avec des journalistes qui ont essayé de faire croire – en prenant la roue de Marine Le Pen : formidable ! – que [le ministre de la Culture] était pédophile », a poursuivi le porte-parole de l'UMP.
Pressé de citer le nom d'un média ayant accusé Frédéric Mitterrand de pédophilie, Frédéric Lefebvre a répondu : « Beaucoup de journalistes ont repris la musique ». Avant d'ajouter : « Je ne vais pas en citer un, c'est tout le monde, ou presque. »
Le journaliste militant de R****** ne s'en tient pas là
Refusant toute responsabilité dans la polémique, il fait précéder son commentaire personnel partisan les paroles du porte parole incriminé, orientant ainsi abusivement le jugement des lecteurs: « Et d'accuser les médias de faire le travail de l'opposition », de l'avis de Clarisse. Tout le monde est pourtant à même d'observer avec Darcos qu'ils « considèrent chaque matin qu'il faut trouver le sujet pour essayer de déstabiliser le président de la République. […] La presse court après Internet : il faut aller plus vite, sans vérifier. »
Nous en avons encore la démonstration avec cette prise de position d'un journaliste supposé neutre, objectif et respectueux des Français...
La presse qui jouit d'une liberté absolue d'expression fait-elle un bon usage de son privilège dans le respect de la démocratie? Bien qu'ils ne soient pas élus, des journalistes tentent de réduire les porte-parole de partis au pouvoir et les élus du peuple au silence. Yves Clarisse ne cautionne plus (lire PaSiDupes), il signe lui-même sa charge contre la majorité victorieuse avec David Douillet dans les Yvelines, malgré les calomnies et polémiques qu'elle a oportunément lancées.
La liberté d'expression à droite de plus en plus souvent contestée
A l'approche de la législative partielle des Yvelines, les media d'opposition ont développé des polémiques qui ont provoqué des divisions jusqu'au PS, interférant en outre avec le bon déroulement d'une législative partielle qu'ils annonçaient serrée. C'est sur un blog de journaliste étranger à Paris, Charles Bremner, correspondant du Times, journal de centre gauche et propriété de Rupert Murdoch), que le journal Le Monde est allé cherché l'accusation de « "république bananière" en voie d'instauration en France ».
Les journalistes britanniques sont-ils les mieux placés pour la dénoncer ?
Le professeur Roy Greenslade, dans une tribune du journal anglais Guardian Unlimited, fortement ancré à gauche, souligna que les 175 journaux de Murdoch à travers le monde avaient soutenu l'invasion de l'Irak par les États-Unis avec des titres provocateurs, mais Le Monde n'est pas regardant quand ça l'arrange.
Des agences de presse qui prennent parti
Aucune indignation ne s'est en revanche élèvée du côté des agences militantes quand « le député PS Arnaud Montebourg a déclaré dimanche qu' " une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly ", en réponse au principal argument de l'UMP pour justifier la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'Établissement public d'aménagement de La Défense (Epad). "Jean Sarkozy n'a aucune légitimité" pour diriger l'Epad, a estimé M. Montebourg sur Canal +. » Pas même celle d'une élection attendue pour décembre (source lepoint.fr) Les électeurs apprécieront le respect dans lequel les tient une certaine presse. Ils se souviendront aussi des propos du socialiste Montebourg au moment de glisser leur bulletin dans l'urne des régionales.
VOIR et ENTENDRE Montebourg, le démocrate socialiste refuse aux électeurs le droit d'élire Jea Sarkozy à la tête de l'EPAD
On aura noté comment l'odieux personnage flatte en revanche les jeunes de sa région quand c'est lui qui les place à des postes de responsabilités...
La presse qui n'assume pas
Elle n'est pas seulement insolente: elle n'a pas le courage de ses actes.
Agoravox qui précise le 29 septembre dernier que son article est repris de Yahoo! Actualités, n'est sans doute pas un media...(lien)
Mais le site d'extrême gauche est aussi virulent et accusateur que Marine Le Pen:
« C’est Libération qui, mine de rien, nous rappelle que « dans le Washington Post, l’éditorialiste Eugene Robinson (prix Pulitzer 2009) a exprimé son incompréhension face au soutien d’une certaine élite francaise, en premier lieu celle du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand (ministre s’étant lui-même autorepenti de ses coucheries avec des « garçons » en Thaïlande, dans La Mauvaise Vie, 2005) ». Remarquez l’éloquence des guillemets qui entourent le mot "garçons"...
Certes il y a homosexualité et il y a pédophilie. On mélange trop souvent l’une et l’autre. L’homosexualité est une tendance sexuelle qui, si elle n’engage que des adultes consentants, n’a rien de répréhensible. La pédophilie est un crime. On ne parle pas là de coucher avec des mineurs de 16 ou 17 ans qui ont l’air d’en avoir cinq de plus, mais d’enfants incapables de s’opposer au désir d’un adulte. »
(soulignement de PaSiDupes)
R******, qui demande des noms au porte-parole, en a quelques-uns!
Il publie pourtant ceci à propos du livre de Mitterrand-le-Neveu :
«...Il a écrit tout ça dans Mauvaise vie, un livre publié en 2005 chez Robert
J’ai pris le pli de payer pour des garçons [en rouge dans le texte] [...] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici .[...] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] On ne pourrait juger qu’un tel spectacle abominable d’un point de vue moral, mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de jeunes garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas. » Présence profuse est traduit par 'consommation' pour les besoins de la cause des malfaisants.
Sur son site, la radio de service public écrit encore :
« Sa plume est précise comme la prose d'un reporter quand l'auteur décrit les garçons croisés et loués dans les bars de Thaïlande, elle devient éminemment romanesque quand il s'agit d'exprimer son passé, sa culpabilité et ses amours toujours contrariées. Coupable, Frédéric Mitterrand l'est depuis l'enfance. »
Apologie de la pédophilie hurlent certains socialistes?
Toujours dans « Côté Culture » (et non pas « Côté Moeurs »), France Inter écrit toutefois:
« Il se décrit "bouchon au fil de l'eau, naufragé" et ne suit qu'un fil, un seul, la voie de l'affect. Lui reviennent en mémoire les garçons aimés sans retour et son grand amour qui l'a dévasté, il parle alors d'un "très vieux tonnerre qui roule encore". Mauvaise vie? Parce que sa haine de soi l'amène depuis l'âge de 25 ans à payer des hommes, sûr ainsi, de n'être jamais refusé. » Les « garçons » et ce n'est pas une accusation de pédophilie?
Dans communiqué du 8/10/09, Nono Montebourg affirme avoir fait une "relecture minutieuse" des pages incriminées du livre "de confessions autobiographiques" de M. Mitterrand, "La mauvaise vie", où il relate ses expériences de tourisme sexuel.
"Il paraît impossible que le Premier ministre et le président de la République puissent, ayant désormais connaissance de l'apologie [sic] comme de l'aveu par l'intéressé de pratiques sexuelles condamnables (...) maintenir en fonction un ministre ayant agi délibérément en violation des lois nationales et internationales", affirme-t-il.
Selon lui, ces pratiques constituent "des infractions pénales, car relevant selon les termes de l'auteur de 'commerce' sexuel impliquant des 'gosses qui n'en retirent que des miettes' ". (site lepoint)
La droite doit se protéger
Le ministre du Travail, Xavier Darcos, a appelé les militants UMP à rester "solidaires" face à la "calomnie" menée par "les adversaires" et "les médias en particulier", samedi soir lors d'une fête de l'UMP Gironde à Mérignac.
"Soyons solidaires, déterminés, c'est la meilleure façon de répondre à ce petit jeu de la calomnie, à cet effort de déstabilisation de notre camp organisé par les médias en particulier", a déclaré, lors de sa prise de parole, Xavier Darcos, candidat de l'UMP pour les régionales en Aquitaine.
"Parce qu'il (Nicolas Sarkozy : NDLR) a dit que les régionales étaient une campagne nationale dans laquelle il s'engageait personnellement, évidemment, ce que font nos adversaires c'est d'essayer de nous déstabiliser pour que notre campagne devienne gênante, voire gênée", a affirmé le ministre au cours d'un atelier-débat intitulé "quel avenir pour l'Aquitaine ?"
Xavier Darcos a appelé les militants à être "vigilants" et à ne pas se laisser "abuser par la campagne des petites phrases, des petites rumeurs et des mauvaises idées". (compte rendu de lepoint.fr )
Mais qu'en dit aussi Yahoo! Actualités ?
« ...Le ministre a qualifié cette campagne de "très dure contre nous, contre les ministres, contre le fils du Président (...)". "Un député ne peut plus s'exprimer sans qu'on nous persuade qu'il dit cela parce qu'il veut nuire à un autre. Lorsque Copé parle, on dit : c'est parce qu'il est mal avec le président de la République. Lorsque le Premier ministre ne répond pas, on dit qu'il boude ou qu'il est fâché avec l'Elysée", a-t-il poursuivi devant plus d'une centaine de militants. »
Chacun peut observer que Darcos n'exagère rien et, à Poissy, les électeurs ont envoyé un message fort à l'opposition.
Mais R****** abuse de son pouvoir
Tout y passe
« Ce scrutin législatif partiel [dans les Yvelines] s'est déroulé sur fond de polémique en raison de la promotion annoncée de Jean Sarkozy, le fils du président, à la tête du conseil d'administration de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), le premier quartier d'affaires d'Europe. » Cette polémique n'est évidemment pas le fait de la majorité, comme la présentation des fait pourrait le faire entendre.
Pressé de citer le nom d'un média ayant accusé Frédéric Mitterrand de pédophilie, Frédéric Lefebvre a répondu : « Beaucoup de journalistes ont repris la musique ». Avant d'ajouter : « Je ne vais pas en citer un, c'est tout le monde, ou presque. »
Le journaliste militant de R****** ne s'en tient pas là
Refusant toute responsabilité dans la polémique, il fait précéder son commentaire personnel partisan les paroles du porte parole incriminé, orientant ainsi abusivement le jugement des lecteurs: « Et d'accuser les médias de faire le travail de l'opposition », de l'avis de Clarisse. Tout le monde est pourtant à même d'observer avec Darcos qu'ils « considèrent chaque matin qu'il faut trouver le sujet pour essayer de déstabiliser le président de la République. […] La presse court après Internet : il faut aller plus vite, sans vérifier. »
Nous en avons encore la démonstration avec cette prise de position d'un journaliste supposé neutre, objectif et respectueux des Français...
En fait il s'agit d'un blog pas si dupes des médias lorsqu'ils ne portent pas la bonne parole UMP.
RépondreSupprimerLorsque l'UMP et ses affidés ne sont pas critiqués les médias sont parfaits.
Dès qu'on émet une opinion divergente de la "bienpensance umpesque" ça ne va pas du tout.
Benoîtement un peu tombé sur ce blog par hasard je pensais qu'il aurait une plus grande impartialité mais apparemment c'est en sens unique, dommage.
Encore un opposant vigilant qui découvre qu'on peut penser différemment de lui: c'est pourtant la majorité des Français, non ?
RépondreSupprimerVoudrait-il/elle imposer sa pensée unique?
S'il avait lu ce site régulièrement il/elle saurait qu'il décrypte l'actualité et en donne une lecture différente. Tellement décapant qu'il est irritant ?
Réalise-t-il à la lecture de ce site que la presse le formate? Dérangeant, hein?
Serait-il si peu tolérant qu'il refuse à ses concitoyens de penser autrement?
Et d'oser le dire?
Il/elle découvre que la droite n'a pas de raisons d'être honteuse plus que la gauche. Perturbant ?
Je suggère qu'il/elle s'abonne pour progresser sur le chemin difficile de la tolérance et de la liberté de jugement...