Sa Cynique Majesté Royal relance les hostilités contre Mitterrand

A Sarkozy de décider du sort du ministre

L'amère Royal serait-elle aussi schizophrène ?

Elle a décidé dimanche que Mitterrand-
le-Neveu ne devait pas s'en tirer comme ça.

Il faut, selon elle, que le chef de l'Etat de décider de l'avenir de Frédéric Mitterrand à son poste de ministre de la Culture. (Lire PaSiDupes)

Interrogée sur une éventuelle démission de M. Mitterrand, lors du "Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI", la présidente PS du Conseil régional de Poitou-Charentes a jeté la balle dans le camp du président de la République. "La question relève du président de la République, c'est lui qui nomme les ministres, c'est à lui d'évaluer, devant la polémique, ce qu'il convient de faire, c'est de sa responsabilité".

Mais dans le même temps, elle assure qu'elle n'a "pas à juger moralement les actes d'un homme" et ne participait "pas aux chasses à l'homme".(Lire PaSiDupes)

Royal au coeur sec
"Aimez-vous les uns les autres ", c'est quand la sainte femme monte en chaire sous les caméras.
M. Mitterrand "s'est expliqué, il a avoué avoir un certain nombre de choses, il les a condamnées". "JE ne participe pas aux chasses à l'homme", "JE n'ai pas à juger moralement les actes d'un homme" et "ce n'est pas à MOI de m'ériger en juge", a-t-elle modestement assuré.
Elle aura eu raison dans tous les cas...
"Ceux qui l'accablent et ceux qui le défendent ont tort les uns et les autres; il n'y a pas de faits judiciaires établis", a ajouté l'ex-candidate socialiste battue à la présidentielle qui a tenu dans la foulée à condamner le tourisme sexuel.

'JE' se met en scène et remonte aux années 2000-2001.
Bien qu'elle ait harcelé Tonton Mitterrand pour lui arracher une circonscription, et, malgré sa loi de juin 1998, elle n'hésite pas à bizuter le neveu de Tonton nouvellement entré en politique et rappelle ses hauts faits d'armes personnels. "En tant que ministre [déléguée !] de la Famille et de l'enfance (du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, de Martine Aubry, puis d'Élisabeth Guigou), j'ai été la première responsable politique à avoir négocié des accords de lutte contre le tourisme sexuel", a-t-elle assuré.

Quant aux déclarations virulentes du porte-parole du PS Benoît Hamon sur Frédéric Mitterrand, Sa Cynique Majesté Royal n'a pas manqué de s'inscrire en faux contre son Premier secrétaire (Lire PaSiDupes), en indiquant, implacable, "ne pas regretter que des responsables socialistes aient une liberté de parole". "Sur ces sujets de société, chacun a le droit de dire ce qu'il ressent, ce qu'il a sur le coeur", a-t-elle assuré, jugeant que l'amalgame entre PS et FN était une "caricature excessive".
A quand un PACS avec Marine ?

Bien qu'ils l'aient éliminée, elle continue de parler pour les Français
"Entre l'affaire Clearstream, l'affaire du ministre de la Culture, toutes ces affaires secondaires qui sont graves dans les faits (...), les Français ont [selon elle] le sentiment qu'on leur parle beaucoup de choses qui n'intéressent pas vraiment ce qu'ils vivent et la crise qu'ils subissent".



La sainte femme est incapable de compassion, n'entend pas les explications du pécheur et reste insensible aux souffrances de Frédéric Mitterrand.