Chirac a commencé à leur rendre justice
Le 8 mai 1945 avait marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, après la capitulation sans conditions de l'Allemagne hitlérienne.
Le débarquement de Provence, le 15 août 1944, avait permis d'ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie.
De juin 1940 à mai 1945, cinquante-cinq mille Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d'Afrique noire furent tués. Vingt-cinq mille d'entre eux servaient dans les rangs de l'armée d'Afrique. Cette armée compta quatre cent mille hommes, dont cent soixante-treize mille Africains, cent soixante-huit mille Français d'Afrique du Nord. La France "n'oubliera pas les soldats américains tombés à leurs côtés sur ces plages. Elle n'oubliera pas les soldats alliés couchés sur la terre de Normandie", a ajouté le Président de la République.
Le Président de la République est proche de la population
Ce que le PS n’a pas fait, il l’exige désormais de la droite…
A la différence de la gauche politique et médiatique qui n’a pas pu attendre jusqu’au 9 mai, le chef de l'Etat n'a pas jugé bon de saisir une célébration pour évoquer la polémique persistante sur les écarts importants entre les pensions versées par l'Etat aux anciens combattants, selon qu'ils étaient alors des Français de métropole ou issus des colonies.
Plus de 40 ans se sont écoulés depuis le soulèvement nationaliste en Algérie et la gauche a été plusieurs fois aux affaires depuis. Elle a pourtant ignoré le problème à chaque fois, mais relance aujourd’hui la polémique, maintenant qu’elle a été chassée du pouvoir. S’il est convenable d’évaluer le passé à l’aune des mentalités actuelles, il est regrettable que les gouvernements socialistes de Pierre Mauroy (22 mai 1981 - 17 juillet 1984), Laurent Fabius (17 juillet 1984 - 19 mars 1986), Michel Rocard (12 mai 1988 - 15 mai 1991), Edith Cresson (15 mai 1991 - 2 avril 1992 ), Pierre Bérégovoy (2 avril 1992 - 28 mars 1993), ou de Lionel Jospin (juin 1997-mai 2002) n’aient pas suffit à faire le nécessaire. Une douzaine de socialistes qui savait ce qu’il fallait faire mais a failli…
Le débat dans la rue
L'opposition porte maintenant la revendication dans la rue.
Un collectif d'associations appelait à manifester vendredi en fin d'après-midi place de la République, à Paris, mais aussi en régions, pour attirer l'attention sur le sort des "Oubliés de la République", victimes de cette inégalité.
Une douzaine d'anciens soldats issus des colonies françaises, entouré de quelque 150 personnes issus d'un collectif d'associations, ont profité de cette date anniversaire pour réclamer depuis la place du Trocadéro à Paris un alignement des pensions des anciens de l'Armée d'Afrique sur celles des ex-combattants français.
En 2006, sensible à la thèse du film Indigènes de Rachid Bouchareble, le président de la République de l'époque, Jacques Chirac , le premier, avait revalorisé une partie des pensions de ces anciens combattants.
Mais, comme s'ils n'avaient jamais été au pouvoir en soixante ans, des élus socialistes sont aujourd'hui les fers de lance de la revendication !
Par ailleurs, la semaine dernière, des élus d'Ile-de-France issus de la diversité ont réclamé un lieu de mémoire pour tous les soldats "indigènes" morts pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans certaines communes, des monuments de la Grande Guerre leur rendent hommage.
Dans une lettre adressée à Jean-Marie Bockel,ministre des Anciens Combattants, la trentaine d'élus d'horizons divers réunis au sein de l'Association nationale des élus locaux de la diversité (Aneld) proposent de créer un mémorial au cimetière intercommunal musulman de Bobigny.
Qui dit la vérité ?
Leur revendication porte notamment sur les pensions civiles et militaires.
La manifestation a retenu l'attention, malgré la banalisation des manifs sur le pavé parisien. Il a même poussé Jack Lang (c'est dire !) et le chef de file socialiste aux Européennes en Ile-de-France, Harlem Désir, qu’on n’a jamais autant vu : ils se sont opportunément montrés dans le public pour saluer l'initiative de cette association bordelaise, Les Oubliés de la République, présidée par la conseillère régionale Naïma Charaï.
Etrangement, la presse n’a pas connaissance de Les Oubliés de la République, un essai publié par Jean-Louis Debré (Fayard, 2006, 19 euros).
Nous avons vu que des élus socialistes se sont emparés de cette inégalité après avoir manifesté une longue indifférence qui ne les a pas culpabilisés... Mais des journalistes militants participeraient-ils aussi à une récupération politicienne du problème ?
je suis tunisienne et je cherche mon grand père qui est décédé en france entre 1944 et 1945 il est un ancien combattant nous n'avons pas aucune photo pour lui et même mon père ne le connaît pas parcque ma grand mère etait enceinte de lui mon père est née en 10 juin 1945 SVP aidez moi à trouvez son dossier ou son cadavre pour le déplasser en tunisie SON NOM EST MOSBAH BEN JAAFAR BEN ABD ALLAH OUECHTATI
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