Les inscriptions de lycéens en chute libre à l'université
Les futurs étudiants se détournent de l'université pour lui préférer des formations plus encadrées et moins susceptibles d'être perturbées par des mouvements sociaux. Europe 1 a révélé mardi les chiffres des pré-inscriptions de lycéens alarment le ministère de l'Education Nationale.
Bien que les demandes d'admission en licence restent encore les plus nombreuses chez les élèves de terminale générale, selon le ministère en fin de semaine dernière, moins d'élèves de terminales ont néanmois choisi l'université en premier voeu pour l'année prochaine.
Dans certaines facultés, parmi les plus touchées par les blocages ces dernières mois (nous en sommes à la 15e semaine de perturbations), les souhaits d'admission sur le portail internet www.admission-postbac.fr sont en chute libre :
-15% de demande d'inscription à Rennes-II,
-25% à Paris-IV
-ou encore 50% à Paris-VIII.
Les bloqueurs vident les facs
Non seulementils empêchent les étudiants de suivre leurs cours, mais ils détournent les lycées. Yohann, étudiant en 1ère année de Géographie à Bordeaux-III, a "déconseillé à son frère, en Terminale cette année, de s'inscrire à la fac". "Je savais qu'il y avait des petits mouvements de grève tous les ans, mais je ne pensais pas qu'on perdait une année", a témoigné sur Europe 1 le jeune homme, qui pense à "se réorienter vers autre chose".
L'université pâtit aussi d'autres facteurs comme la volonté des futurs étudiants de suivre des formations mieux encadrées, comme les BTS (Brevets de techniciens supérieurs). Selon Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction du magazine L'Etudiant et chroniqueur militant de France Info, les parents encouragent leurs enfants à "jouer la sécurité" en temps de crise. Ils les incitent à s’orienter vers des formations professionnelles, au détriment des formations universitaires, longues et théoriques. Les diplômes les plus dévalués sont d’ailleurs ceux de lettres, dont les facultés sont principalement paralysées. Les filières psychologie, sociologie ou histoire de l’art sont les premières victimes de la crise et des bloqueurs. Les 632.000 candidats bacheliers généraux qui se sont pré-inscrits sur "Admission Postbac" demandent :
- 42,2%, une licence générale à l'université ;
- 18,6%, un Institut universitaire de technologie (IUT) ;
- 18,3%, une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) ;
- 11,9% une Section de technicien supérieur (STS) ;
- et 9% une autre formation, indique le ministère.
La FSU (SNES et Snesup) et l’UNEF ne sont ni responsables, ni coupable.
Elles veillent tellement bien aux intérêts des lycéens qu’ils demandent moins de formation !
Et qu’est-ce qu’on dit à Gérard Aschieri, ici à gauche, avec Moindrot (Snuipp) ?
Les futurs étudiants se détournent de l'université pour lui préférer des formations plus encadrées et moins susceptibles d'être perturbées par des mouvements sociaux. Europe 1 a révélé mardi les chiffres des pré-inscriptions de lycéens alarment le ministère de l'Education Nationale.
Bien que les demandes d'admission en licence restent encore les plus nombreuses chez les élèves de terminale générale, selon le ministère en fin de semaine dernière, moins d'élèves de terminales ont néanmois choisi l'université en premier voeu pour l'année prochaine.
Dans certaines facultés, parmi les plus touchées par les blocages ces dernières mois (nous en sommes à la 15e semaine de perturbations), les souhaits d'admission sur le portail internet www.admission-postbac.fr sont en chute libre :
-15% de demande d'inscription à Rennes-II,
-25% à Paris-IV
-ou encore 50% à Paris-VIII.
Les bloqueurs vident les facs
Non seulementils empêchent les étudiants de suivre leurs cours, mais ils détournent les lycées. Yohann, étudiant en 1ère année de Géographie à Bordeaux-III, a "déconseillé à son frère, en Terminale cette année, de s'inscrire à la fac". "Je savais qu'il y avait des petits mouvements de grève tous les ans, mais je ne pensais pas qu'on perdait une année", a témoigné sur Europe 1 le jeune homme, qui pense à "se réorienter vers autre chose".
L'université pâtit aussi d'autres facteurs comme la volonté des futurs étudiants de suivre des formations mieux encadrées, comme les BTS (Brevets de techniciens supérieurs). Selon Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction du magazine L'Etudiant et chroniqueur militant de France Info, les parents encouragent leurs enfants à "jouer la sécurité" en temps de crise. Ils les incitent à s’orienter vers des formations professionnelles, au détriment des formations universitaires, longues et théoriques. Les diplômes les plus dévalués sont d’ailleurs ceux de lettres, dont les facultés sont principalement paralysées. Les filières psychologie, sociologie ou histoire de l’art sont les premières victimes de la crise et des bloqueurs. Les 632.000 candidats bacheliers généraux qui se sont pré-inscrits sur "Admission Postbac" demandent :
- 42,2%, une licence générale à l'université ;
- 18,6%, un Institut universitaire de technologie (IUT) ;
- 18,3%, une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) ;
- 11,9% une Section de technicien supérieur (STS) ;
- et 9% une autre formation, indique le ministère.
La FSU (SNES et Snesup) et l’UNEF ne sont ni responsables, ni coupable.
Elles veillent tellement bien aux intérêts des lycéens qu’ils demandent moins de formation !
Et qu’est-ce qu’on dit à Gérard Aschieri, ici à gauche, avec Moindrot (Snuipp) ?
triste réalité !... Un petit pourcentage d'etudiants aiguillés par quelques profs gauchos...
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