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jeudi 7 mai 2009

Européennes 2009: la droite est mobilisée

Qui a remarqué si la gauche fait campagne ?
  • Le 3 mai, leparisien.fr s’alarmait.
    « A un mois des élections européennes, les militants sont sur le terrain pour faire connaître les candidats et leurs programmes. Mais ils ont bien du mal à intéresser les citoyens.
    Les candidats rament. A un peu plus d’un mois des élections européennes du 7 juin, l’encéphalogramme de la campagne reste désespérément plat. Sondages au compte-gouttes, meetings qui ne dépassent guère le petit cercle des militants, faible couverture médiatique : l’effervescence du référendum sur la Constitution européenne de mai 2005 n’est qu’un lointain souvenir. »
    C’est ce que leparisien.fr fait mine de croire et son rappel contredit son affirmation. La campagne pour le NON a fait des victimes et les blessures ne sont pas refermées : le PS craint à nouveau l’effervescence en son sein…
    Pour éviter la spirale de l’abstention (57 % en 2004), des caravanes itinérantes comme celle du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) sillonnent le pays, [à la place de la ménagerie des éléphants]. En espérant que ce travail de fourmi servira dans la dernière ligne droite. »

  • Le 6 mai, la presse de gauche (France Info et Libération) polémique.
    France Info proposait un duel du jour entre Laurent Joffrin (Libé) et Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point). Sur la question :
    Sarkozy détourne-t-il le scrutin européen? ...
  • La veille en effet, le 5 mai, Nicolas Sarkozy lançait à Nîmes la campagne de l’UMP pour les élections européennes.
    Dans ce département du Gard qui a voté non à 64 % au référendum sur la Constitution européenne de 2005, le chef de l’Etat est là pour dynamiser les électeurs et mobiliser. 4.000 personnes s’étaient déplacées. Armé de son indéfectible volontarisme, Nicolas Sarkozy va même jusqu’à assurer qu’une «autre Europe est possible». Mais ses emprunts aux altermondialistes s’arrêtent là, son slogan est bien celui de l’UMP : «Quand l’Europe veut, l’Europe peut !»

    A l'UMP, sont associés le Nouveau Centre, les Progressistes et la Gauche moderne
    : l'ouverture à droite, ça dure, à la différence de l'unité syndicale à gauche, le temps du muguet du Premier Mai.
  • Où est le PS ? Que fait-il, sinon critiquer la campagne Européenne du parti présidentiel ?
    Quant au PCF, il veut envoyer la facture du rassemblement de Nîmes au candidat UMP…
    Telle est la campagne des Européennes pour la gauche.

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