Après la Sorbonne (quatre fois!), l'AERES et le CNRS, c'était le tour de l'hôtel de ville parisien d'être (brièvement) occupé le soir du 1er mai. 150 manifestants, selon les meneurs, (atteints de la fièvre porcine) ont brièvement occupé la mairie de Paris vendredi soir, en troisième mi-temps d'une manifestation d'étudiants et enseignants-chercheurs opposés au projet de réforme de l'université, a-t-on appris de source policière.
Ils ont envahi l'Hôtel de Ville, pour des raisons hautement symboliques: il n'avait pas été occupé depuis la Commune de Paris et 1936! Les participants considèrent que les mots d'ordre libertaires, d'autogestion et de désobéissance citoyenne à l'Etat sont toujours d'actualité.
La préfecture de police a fait état de "quelques dizaines" d'extrémistes dont rien ne prouve qu'ils sont étudiants. Peu auparavant, plusieurs centaines d'étudiants étaient massés autour de l'hôtel de ville de Paris, encadrés par un important dispositif policier.
Selon les media et les déclarations du maire de Paris, les énergumènes appartiendraient à une mouvance autonome ou au collectif "Je ne veux pas rentrer chez moi ce soir". En réalité, les agités avaient des appartenances syndicales et partisanes incertaines.
Les empêcheurs de tourner en rond aurait voulu se faire entendre davantage, à l'heure où seules les actions radicales semblent parler aux media.
"Des dégradations très légères" ont été constatées et aucune interpellation n'a été effectuée dans l'immédiat par les autorités, qui ont toutefois procédé à des contrôles d'identité.
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