Une CPE vient précisément d’être rouée de coups
La gauche prend le risque du poignard…
La gauche prend le risque du poignard…
L’évocation par Xavier Darcos d'une fouille des élèves pour lutter contre la violence à l'école relance le débat dans le monde politique.
Faire face à la situation ou laisser courir ?
Mener une réflexion
Le ministre de l’éducation nationale, Xavier Darcos, en visite au collège de Fenouillet, en Haute-Garonne, où une enseignante à été grièvement poignardée, vendredi 15 mai (Lire PaSiDupes), a envisagé l’installation de portiques de détection de métaux devant certains établissements.
Le journal Le Monde cite les paroles du ministre, le 15: “Nous sommes en face d’un fait divers grave, face auquel il faut chercher des solutions, mais nous ne sommes pas en face d’un problème structurel”, a déclaré M. Darcos après s’être entretenu avec les enseignants et les parents d’élèves du collège François-Mitterrand.
“Est-ce que nous sommes capables d’empêcher que des armes par destination puissent entrer dans les établissements ?”, a demandé M. Darcos. Il a annoncé l’organisation mercredi d’une réunion des services du ministère “avec les responsables des établissements que sont les départements et les régions”. Il s’agit, a-t-il dit, “d’examiner toutes les solutions possibles : on peut imaginer dans certains établissements des portiques, des systèmes de fouille. Nous verrons. Les collectivités territoriales estimeront peut-être que dans certains établissements, c’est une réponse possible”.
Reconnaître le problème, c’est déjà progresser
Il a par ailleurs annoncé que le recteur et l’inspecteur d’académie de Haute-Garonne reviendraient lundi au collège de Fenouillet pour faire “un diagnostic”. Si “cet établissement n’a pas de difficultés particulières, il y a un public scolaire qui se dégrade un peu”, a-t-il dit. “Cet établissement de 600 élèves est très bien doté [...] Vous ne réglerez pas avec un demi-poste de surveillant de plus le fait qu’un enfant de 13 ans arrive avec un couteau pour frapper un professeur alors qu’on n’a aucun signalement de violence”, a-t-il souligné.
Vendredi, le ministre de l’éducation a pris connaissance d’une liste de 184 établissements scolaires considérés comme particulièrement vulnérables aux intrusions. Des mesures devraient être mises en place rapidement pour renforcer la sécurité de ces collèges et lycées.
Le président Sarkozy avait annoncé la “sanctuarisation” des établissements scolaires et le recensement des plus exposés aux intrusions, le 18 mars à Gagny en Seine-Saint-Denis, huit jours après une expédition punitive menée dans un lycée de la ville par une vingtaine de personnes capuchonnées et armées de barres de fer, bâtons et couteaux, .
Polémique ou réflexion et action ?
"Ce que nous voulons, c'est dissuader les candidats à la violence", a-t-il expliqué à la presse. "Il faut pour cela donner aux personnels des établissements des moyens juridiques et matériels d'agir."
La gauche condamne sans discussion
Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, dénigre aussitôt, bien qu’elle ne souhaite ni mandat électif ni responsabilité: "toutes ces mesures sont très démagogiques". "Que veut-il faire croire ? Qu'il suffira de faire porter un uniforme de policier aux enseignants pour qu'il n'y ait plus de violence, de comportements agressifs dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées ? Non, ça personne ne le croira", a-t-elle dit sur France 2. La trotskiste ferait-elle donc de la surenchère sécuritaire ?
"Le problème n'est pas tant d'avoir une brigade spéciale ou de demander aux enseignants de fouiller les cartables des enfants, le problème est d'avoir un encadrement de surveillants" suffisant, a déclaré le député parisien. Un bataillon de surveillants à temps partiel, sans uniforme, ni formation ? Combien d’heures croit-il qu’ils doivent à l’E.N. pour assurer la continuité du service ? 28 heures à temps complet, mais le plus souvent 14 heures à temps partiel.
"Nous refuserons de devenir des agents supplétifs des forces de sécurité", déclare, en guise de discussion, le syndicat, qui prétend que les statistiques des violences graves dans les établissements scolaires ne seraient pas en augmentation.
L’actualité montre que le PS est à côté de la plaque.
Le 22 mai, le journal Le Parisien titre : « Yvelines : la conseillère rouée de coups au collège »
« Un adolescent de 16 ans été mis en examen jeudi à Versailles après avoir mercredi matin à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), roué de coup sa conseillère principale d'éducation. Mercredi matin vers 9 h 30 l'employée du collège René-Cassin, âgé de 32 ans, surprend trois élèves dans les couloirs de l'établissement.
La jeune femme ordonne aux ados de la suivre pour aller dans le bureau du directeur. Arrivée à destination, la jeune femme menace le minot de le faire renvoyer du collège. Il s'énerve devient incontrôlable et s'en prend physiquement à la conseillère. Il la frappe à coups de poings et de pieds. Elle n'a que trois jours d'incapacité temporaire totale (itt) mais elle a été touchée à l'œil et il y a des risques de lésions. L'agresseur a été remis en liberté à l'issue de sa présentation devant le juge pour enfants qui a ordonné un suivi éducatif. »
Cette CPE n’aurait-elle pas manqué de respect à ces ‘gamins’ ? S’est-elle montrée assez psychologue ? A-t-elle reçu une formation suffisante ? En bref, est-elle apte à former des brigades de jeunes surveillants ?
Les statistiques dissimulent la réalité
Avec la complicité des élus locaux et des syndicats dominants, les chefs d’établissements maquillent la vérité, font pression sur les victimes et truquent les statistiques. Les chiffres des incivilités et des agressions sont minorés pour préserver la réputation et des communes et des établissements et attirer les inscriptions. Seule une faible partie des actes répréhensibles est connue et prise en compte.
Selon le ministère de l'Education, une vingtaine de faits avec arme sont recensés chaque mois dans des établissements scolaires en France.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a défendu les "propositions innovantes" du ministre de l'Education au nom du "droit à la sécurité" des enseignants et des familles.
L’opposition n’est pas unanime… <br>La gauche sera sensible au rafraîchissement de mémoire que propose PaSiDupes sur un avis de Sa Cynique Majesté Royal. Elle n’a pas fait de déclaration depuis longtemps et c’est exact, mais elle va pourtant devoir demander pardon pour ses propos de 1998.
Ces fachos de parents qui auraient le courage d’exercer un contrôle parental sur les fréquentations Internet de leurs ados enfants ont-ils prévu ça ?
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