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jeudi 29 novembre 2007

Un député, avocat de la co-gestion contre la représentation populaire.

Le PS Vallini est aussi corporatiste et conservateur
Objectif -comme chacun sait- dans la protection du juge de l’affaire Outreau, André Vallini l’est tout autant dans le combat socialiste contre le gouvernement, ses ministres et ses réformes. Il sévit donc toujours ?
L’élu socialiste a présidé la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau, en décembre 2005. Il avait manifesté son esprit de caste en faveur du jeune juge Burgaud, 'coupable' de chasse aveugle aux pédophiles, ouverte par Sa Cynique Majesté Royal au temps où elle oeuvrait au gouvernement Jospin et n’a pas craint de sacrifier l’honneur des adultes aux fantasmes et vengeances des jeunes, futurs électeurs socialistes potentiels. La pouliche socialiste a réussi à faire parler d’elle en faisant le malheur des inculpés. Bien qu’A. Vallini ne soit plus avocat depuis 20 ans (1986), il a couvert le juge, qui au détriment des accusés innocents d’Outreau était mu par son ambition professionnelle fondée sur le souci de plaire au milieu socialiste.

Mais André Vallini est aussi porte-parole PS. Qu’y a-t-il d’étonnant donc à ce qu’il dénigre ? Lorsqu'elle a été nommée, Rachida Dati avait "le soutien inconditionnel du président de la République et elle était très populaire. En six mois, elle a tout gâché en faisant du populisme pénal avec des textes de loi au gré des faits divers", assure A. Vallini dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France. Pour un socialiste, le populisme consiste ainsi à faire une fois élus ce à quoi on s'est engagé: ce n'est donc pas si mal, le populisme, dans ce cas! Et ça change, mais ça perturbe le PS... Mais, pour être précis et concret, à quoi pense-t-il Vallini?

Le socialiste démagogue et corporatiste est-il objectif et impartial, comme il le fut comme juge du juge Burgaud ? On peut être d’un avis inverse. Il n'est pas inutile de répéter que l'action réformatrice de Rachida Dati correspond à une demande du peuple qui a désigné le Président Sarkozy et que celui-ci se doit maintenant de faire passer dans les actes. Bientôt, suite à un vote des députés et sénateurs en décembre, après l'achèvement de sa peine, au lieu d'être libéré, le condamné pourra être placé dans un "centre socio-médico-judiciaire de sûreté", sur décision d'une commission de magistrats pour une durée d'une année, renouvelable, parce qu'il présenterait, selon des experts, une "particulière dangerosité" entraînant un risque élevé de récidive. Curieusement, cette mesure préventive n’est pas agréée par ceux qui privilégient la prévention, au détriment de la sanction et de la protection des citoyens.

L’ex-avocat reproche aussi à la ministre, sa rivale au poste, ce qu’il appelle une volonté de "passer au forceps une réforme de la carte des tribunaux" que pourtant le Parlement pourra voter ou rejeter démocratiquement.

Il s’élève encore contre l'instauration de "la responsabilité pénale des personnes démentes". Or, le gouvernement a déjà renoncé à la mise en place de la mesure de culpabilité civile pour les personnes considérées comme irresponsables dans son projet de loi sur les criminels dangereux, indique Le Monde mardi 27 novembre." La réflexion n’est pas close.

Partisan de la co-gestion syndicale de la Justice, le militant socialiste ne supporte pas non plus que le gouvernement gouverne. Il s’oppose à une nécessaire «reprise en main ‘autoritaire’ de la magistrature, notamment du Parquet », une prérogative pourtant gouvernementale, mais évidemment tombée en désuétude avec la gauche et les ministres mous de tous poils, sous la pression des syndicats. Nostalgie socialiste du dévoiement des institutions ?

Selon le député de l'Isère, la réforme de la carte judicaire est nécessaire mais la Garde des Sceaux "la fait à l'envers", selon lui, puisqu’il prend systématiquement le contre-pied. "Il fallait d'abord redéfinir les missions de chaque juridiction et l'organisation judiciaire dans son ensemble et ensuite seulement adapter la carte des tribunaux". Et sait-il seulement pourquoi ? Simple esprit de contradiction…

Dans le reproche qui suit on retrouve les propos tenus par A. Montebourg. C’est dire que rien n’est orchestré; on ne peut parler d'acharnement, seulement d'intérêt général ! Avec Vallini-Montebourg, les duettistes socialistes qui ne se sont pas concertés, le PS élève le débat et sort de la polémique... Mme Dati "devrait voyager un peu moins et dialoguer un peu plus. Je ne vois pas ce que cela apporte à la justice française de dîner à la Maison Blanche ou dans les palais officiels de Pékin", assène à son tour Vallini, en référence aux voyages à l'étranger de la ministre à l'occasion des déplacements présidentiels de Nicolas Sarkozy. Le sujet de la justice chinoise est-il négligeable depuis que Sa Cynique Majesté Royal en a vanté le caractère expéditif ?... Quant à la signature de contrats et la création d’emploi dans l’énergie, par exemple, est-ce tellement subalterne pour le porte-parole socialiste ?

Mais le champ de vision de Vallini est particulièrement étroit et il ne voit pas cela plus distinctement que le reste… Il marche au rétroviseur!

1 commentaire:

  1. Mais d'ailleurs, est-on réellement "avocat" lorsque l'on n'a jamais plaidé ?
    Ce qui est son cas.

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