Le tribunal condamne France 3 pour manque d’objectivité...
Il faut des étrangers pour poursuivre la presse française devant les tribunaux ! Les victimes hexagonales de la presse toute-puissante craignent les syndicats de journalistes et ne portent pas plainte. Quant à nos hommes et femmes politiques, ils sont tenus en respect par les très démocratiques armes de la 'liberté d'expression' et de la 'liberté de la presse', que les journalistes appliquent sur leurs tempes...
Il faut des étrangers pour poursuivre la presse française devant les tribunaux ! Les victimes hexagonales de la presse toute-puissante craignent les syndicats de journalistes et ne portent pas plainte. Quant à nos hommes et femmes politiques, ils sont tenus en respect par les très démocratiques armes de la 'liberté d'expression' et de la 'liberté de la presse', que les journalistes appliquent sur leurs tempes...
Cette fois, une militante journaliste est condamnée.
Pour avoir diffamé le prince Turki al-Faisal, actuel ambassadeur d'Arabie saoudite aux Etats-Unis, dans un reportage, le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, et une journaliste de France 3 ont été condamnés à Paris pour son documentaire de 2006 sur Al-Qaïda. Intitulé "11 septembre 2001 : le dossier d'accusation", le reportage dû à la militante-journaliste-juge d'instruction, muée en procureur, avait été diffusé sur France 3, le 8 septembre 2006.
La 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a condamné Patrick de Carolis et Vanina Kanban à payer chacun 1.000 euros d'amende, à verser un euro de dommages et intérêts à Turki al-Faisal et à diffuser sur France 3, sous 15 jours, un communiqué faisant état du jugement. Ils devront également verser solidairement 7.500 euros au prince saoudien au titre des frais de justice.
Le documentaire était consacré à la plainte que des familles des victimes des attentats avaient déposée auprès du tribunal fédéral de Washington contre diverses personnes -dont Turki al-Faisal, alors responsable des services secrets saoudiens- qu'elles accusent d'avoir financé ou soutenu le mouvement terroriste Al-Qaïda.
Dans une décision rendue vendredi, la 17e chambre a constaté que la journaliste avait "imputé au prince d'avoir soutenu matériellement et financièrement Al-Qaïda, à une date à laquelle les intentions (...) terroristes de cette organisation n'étaient plus douteuses, de sorte que sa responsabilité personnelle se trouverait engagée dans les attentats".
Le reportage présentait le prince Turki al-Faisal comme un des "300 accusés" sur le compte duquel les avocats américains des familles des victimes du 11 septembre avaient "réuni suffisamment de preuves". Le documentaire faisait fi de la présomption d'innocence: une justice expéditive, à la chinoise, quoi qu'en dise Sa Cynique Majesté Royal.
"Le caractère sérieux du reportage n'est pas douteux", a pourtant reconnu le tribunal, dans un souci d'apaisement des syndicats engagés dans la défense de ses adhérents, coupables ou non, jamais responsables.
Mais "il reste que ni l'importance du sujet traité -le terrorisme- ni la position élevée de la partie civile (...), ni encore la volonté de dénoncer d'éventuelles considérations diplomatiques susceptibles de contrarier l'idée de justice ne pouvaient dispenser la journaliste du devoir élémentaire de prudence et d'objectivité" lorsque des accusations n'ont "pas encore été examinées par un tribunal. La république des journalistes est ainsi rappelée à l'ordre.
"Loin d'avoir fait état des décisions de la justice américaine, toutes favorables à Turki al-Faisal, la réalisatrice a nettement pris le parti de l'accusation", a déploré la 17e chambre. En d'autres termes, France 3 est partisane. Surprise?
La 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris a condamné Patrick de Carolis et Vanina Kanban à payer chacun 1.000 euros d'amende, à verser un euro de dommages et intérêts à Turki al-Faisal et à diffuser sur France 3, sous 15 jours, un communiqué faisant état du jugement. Ils devront également verser solidairement 7.500 euros au prince saoudien au titre des frais de justice.
Le documentaire était consacré à la plainte que des familles des victimes des attentats avaient déposée auprès du tribunal fédéral de Washington contre diverses personnes -dont Turki al-Faisal, alors responsable des services secrets saoudiens- qu'elles accusent d'avoir financé ou soutenu le mouvement terroriste Al-Qaïda.
Dans une décision rendue vendredi, la 17e chambre a constaté que la journaliste avait "imputé au prince d'avoir soutenu matériellement et financièrement Al-Qaïda, à une date à laquelle les intentions (...) terroristes de cette organisation n'étaient plus douteuses, de sorte que sa responsabilité personnelle se trouverait engagée dans les attentats".
Le reportage présentait le prince Turki al-Faisal comme un des "300 accusés" sur le compte duquel les avocats américains des familles des victimes du 11 septembre avaient "réuni suffisamment de preuves". Le documentaire faisait fi de la présomption d'innocence: une justice expéditive, à la chinoise, quoi qu'en dise Sa Cynique Majesté Royal.
"Le caractère sérieux du reportage n'est pas douteux", a pourtant reconnu le tribunal, dans un souci d'apaisement des syndicats engagés dans la défense de ses adhérents, coupables ou non, jamais responsables.
Mais "il reste que ni l'importance du sujet traité -le terrorisme- ni la position élevée de la partie civile (...), ni encore la volonté de dénoncer d'éventuelles considérations diplomatiques susceptibles de contrarier l'idée de justice ne pouvaient dispenser la journaliste du devoir élémentaire de prudence et d'objectivité" lorsque des accusations n'ont "pas encore été examinées par un tribunal. La république des journalistes est ainsi rappelée à l'ordre.
"Loin d'avoir fait état des décisions de la justice américaine, toutes favorables à Turki al-Faisal, la réalisatrice a nettement pris le parti de l'accusation", a déploré la 17e chambre. En d'autres termes, France 3 est partisane. Surprise?
Agée de 31 ans, coquetterie dans le regard, la journaliste militante (Valérie ou Vanina, selon les sources…) -bac + 3 ou 4 (licence de lettres sur la littérature des Balkans… et une maîtrise, mais pas d’école de journalisme)- a été (dé)formée à Charlie-Hebdo, en « faisant des piges »: elle a donc accepté une sorte de CPE avant l'heure.
Elle poursuit sa carrière en devenant - à 23 ou 24 ans- réalisatrice en 1999 ou 2000 (formation pour Arte avec un documentaire –pédagogique, selon France 3- montrant comment Milosevic « manipule la jeunesse ». Les préférences professionnellles et orientations politiques ne font pas de doute, dussent sa neutralité en souffrir et la déontologie en prendre un coup.
L’IUFM de Paris (Collège des CPE) recommande d’ailleurs les documentaires de Vanina Kanban. Notre monde enseignant est-il sous influence? Et nos enfants?...
cette journaliste est une mascarade, une pauvre potiche de propagande serbe en France.
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