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mardi 27 mars 2018

Municipales 2020 à Paris: le marigot socialo-macronien s'agite

La bataille de Paris est lancée : Orange parie sur Royal et Le Point sur Griveaux

"Et si Ségolène Royal se présentait à la mairie de Paris ?"

Question rhétorique
Aucun n'est candidat, hormis Hidalgo, la sortante, mais la presse est déjà rangée en lignes de bataille. Deux ans avant le scrutin, Orange, ex-France Télécom devenu une SA, propose une accroche (ci-contre) qui ne laisse aucun doute sur l'issue des municipales 2020. 
Or, le deuxième principal actionnaire institutionnel d'Orange, derrière l'Etat à 13,4%, est la BPI (Banque publique d'investissement) à hauteur de 9,5%., et l'impétrante supposée à la Mairie fut administratrice de la ...BPI, nommée en 2013 par son ex-concubin, le président de la République, François Hollande.

L'ancienne ministre calamiteuse de l'Environnement par protection de Hollande, le père de ses quatre enfants, n'exclut pas de se présenter à la mairie de Paris en 2020, suppute Le Parisien, journal situé au centre droit macronien, malgré un obstacle de taille, la sortante socialiste comme elle, bien que "frondeuse" opposée à Hollande, ce qui pourrait bien, en effet, faire tomber les réticences supposées de la battue de la présidentielle 2007 qui a besoin de se refaire aussi depuis son piètre bilan gouvernemental.
Une candidature aux élections municipales à Paris en 2020, "ça se regarde", avoue en petit comité l'actuelle ambassadrice des pôles, insiste Le Parisien. 

En cas de candidature, Ségolène Royal pourrait être opposée à Benjamin Griveaux, un proche de Macron et actuel porte-parole du gouvernement, dont le nom est régulièrement évoqué pour se présenter sous l'étiquette La République en Marche. Un adversaire que l'ancienne ministre attaque déjà. "Il n'a pas un bon body language", affirme l'ex-présidente de région, au bilan plus que controversé à la suite d'un audit réclamé par son camarade-président de Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, PS.
Avis aux électeurs amateurs parisiensSégolène Royal a dépensé environ 20 millions d'euros dans la filière locale de la voiture électrique qu'elle entendait bâtir sur les ruines d'Heuliez. Elle créa ainsi une société d'économie mixte pour sauver les derniers actifs de Mia et y injecta un million d'euros, en pure perte. Cet échec s'ajoute alors à ses déclarations controversées sur General Electric, Alstom et le fiasco de l'écotaxe.En février 2010, L'Expansion publia le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : Royal figure en 17e position sur 21, alors que Poitou-Charentes était classée 4e au début de son mandat, en 2004. Ami-e-s électeurs, un bilan "ça se regarde"... En plus de tous les coups tordus à son passif.
Au-delà de ses potentiels adversaires, la potentielle candidate "peut se prévaloir de plusieurs qualités," selon Le Parisien, qui cherche le vent, et Orange. 
"Forte de ses 17 millions de voix lors du second tour de l'élection présidentielle en 2007" [c'est bien essayé, en termes de propagande, après 13 ans en 2020], l'ambassadrice des pôles aurait gardé "une certaine popularité" depuis, bien qu'il s'agisse plutôt de "notoriété". Son parcours plaide également en sa faveur, assure la presse nostalgique du rêve Royal de 2006 (évaporé en 2007) : passée par plusieurs ministères, "elle maîtrise les dossiers environnementaux et possède une aura sur la scène internationale", selon cette presse supputante, à propos de sentiments partisans non corroborés par ses bilans successifs.

Mais Royal reculerait face à Hidalgo, si la décision de l'actuelle maire de Paris était officialisée. 
Ségolène Royal en a fait une condition sine qua non : elle se lancera "uniquement si Anne Hidalgo n'y allait pas". Or, si la rumeur d'une candidature parisienne de la Poitevine prend de la consistance, c'est que l'actuelle locataire de l'Hôtel de Ville de Paris semble en difficultés à deux ans de l'élection.
D'après un sondage paru dans le dernier Journal du Dimanche,
58% des Parisiens se disent mécontents du bilan d'Anne Hidalgo, quatre ans après son élection. La circulation devenue impossible dans la ville, notamment du fait de la fermeture à la circulation et de la piétonnisation de voies sur berges en plein centre ville, si elle est la plus médiatisée, n'est pas le seul grief, car il faut aussi mentionner à la fois le prix du mètre carré à Paris et la prolifération des rats dans la ville, jusque dans des écoles et, surtout et avant tout, sa gestion idéologique autoritaire et sectaire. Mais, sur ces points, il n'est vraiment pas moins garanti que Royal soit moins doctrinaire.

Le journal et l'entreprise commerciale de sondages ont également testé plusieurs scénarios pour les prochaines élections. 
En cas de candidature de Benjamin Griveaux, la maire de Paris ne recueillerait que 29% des voix contre 32% pour le porte-parole du gouvernement. Ce n'est plus de la prospective, mais de la lecture dans le marc de café, deux ans avant une échéance et un long délai de grâce laissé à Anne Hidalgo pour gommer les ratés - nouveaux Velib' - et se livrer à toutes les démagogies dont elle n'a encore donné qu'un petit aperçu avec ses grandes illuminations parisiennes à répétitions, bien que dévoreuses d'électricité d'origine nucléaire..., pour redresser la barre, singulièrement en matière d'accueil de migrants et de sécurisation de certains quartiers et zones de non-droit. Autant d'erreurs qui, en définitive, rendent de plus en plus problématique le scénario d'un second mandat de l'Andalouse.

En vérité,
l'arrivée de Nicolas Hulot aux responsabilités de l'écologie française a largement placardisé Royal, la reléguant dans un étrange rôle d'ambassadrice des pôles. " Où d'autre qu'à Paris pourrait-elle devenir plus écolo que Hulot ?" ironisait un proche du ministre fantomatique de la Transition écologique, il y a peu.

"La Mairie de Paris dans le viseur de Ségolène Royal," titre, moins assuré, Le Point

Hidalgo ? Elle "est cramée, car trop dogmatique", juge l'ex-ministre qui s'en prend au candidat LREM sans toucher à la candidate présumée du PS.


"Elle [Royal] en meurt d'envie. Ségolène ne parle que de ça."
 
Visiteur régulier de Ségolène Royal, mais anonymé !, ce fidèle hollandien, ajoutait, au lendemain des confidences de l'intéressée publiée dans Le Parisien : "La Mairie de Paris, c'est son objectif; elle cherche juste une porte d'entrée. S'il n'y en a pas ? Elle l'enfoncera avec l'épaule." Rien que ça.
Mi-décembre, elle se délectait de la situation – difficile – dans laquelle se trouvait Anne Hidalgo. "Elle est cramée, car elle est trop dogmatique", confiait-elle à quelques membres de Démocratie vivante, un cercle d'anciens combattants  proches de François Hollande (Alain Rousset, Dominique Villemot, André Vallini...).

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