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vendredi 30 mars 2018

Grèves à la SNCF et à Air France: les Français auront bientôt le choix de la concurrence étrangère

Les personnels d'Air France n'ont-ils rien à faire de leurs clients ?

Et si les usagers allaient voir ailleurs ?

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Le personnel d'Air France est de nouveau appelé à faire grève pour de meilleurs salaires,
vendredi, un troisième arrêt de travail en plus d'un mois qui conduit à l'annulation d'un quart des vols. 
Au fil des grèves, surprise ou non, nos ports français ont perdu de leur crédibilité. Contraints et forcés, entrepreneurs et  voyageurs ont changé leurs habitudes et ont opté pour les ports et chantiers navals du nord. Bon nombre y sont restés...
Le trafic aérien était conforme aux prévisions vendredi matin, soit 76% de vols maintenus, a indiqué un porte-parole de la compagnie. Jeudi, la direction prévoyait d'assurer 80 % des vols long-courriers et autant de court-courriers, à Orly et en province, ainsi que 70 % des moyen-courriers au départ et vers Roissy.
Le trafic intérieur est sacrifié.
A Nice Côte-d'Azur, la moitié des vols Air France (filiale Hop! comprise) sont annulés, selon les prévisions de la deuxième plateforme aéroportuaire française.

Les estimations de grévistes indiquent une mobilisation de 31,6 % des pilotes, livrées par la direction à partir des déclarations préalables,  28,3 % des hôtesses et stewards, 20,4 % des personnels au sol. Les chiffres définitifs seront connus dans la soirée, a indiqué le porte-parole de la direction, des salariés pouvant se déclarer grévistes au moment de leur prise de poste.

Un rassemblement est prévu à 10h00 près du siège de la compagnie aérienne, à Roissy, à l'appel des organisations de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, Unac, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et SUD).

Ces onze syndicats avaient programmé quatre grèves

Ils ont mené deux grèves les 22 février et 23 mars et en ont programmé deux autres (les 3 et 7 avril), pour obtenir une augmentation générale de 6 %.
Ils jugent insuffisante la politique salariale de l'entreprise, au regard des efforts passés et des bons résultats réalisés l'an dernier. La direction affirme ne pas pouvoir offrir plus, sans fragiliser sa compétitivité et sa croissance.
Une première grève a eu lieu du 9 au 12 septembre 2017, demandant entre autres une revalorisation salariale et le retour des 12 jours de repos supprimés dans le cadre de Trust Together. La deuxième s'est imposée aux usagers du 3 avril 2018 à 00h01 au 3 avril 2018 à 23h59.La troisième est prévue du 7 avril 2018 à 00h01 (pour les départs en vacances de la zone A) au 7 avril 2018 à 23h59.
Malgré l'absence d'accord majoritaire avec les syndicats, la direction a déjà décidé une augmentation générale - la première depuis 2011 - de 0,6 % au 1er avril et 0,4 % au 1er octobre, ainsi qu'une enveloppe d'augmentations individuelles (primes, promotions, ancienneté...) de 1,4 % dédiée aux personnels au sol.

Avec les 130 millions d'euros d'intéressement, "on arrive à 200 millions d'euros" redistribués, a souligné jeudi le directeur général d'Air France, Franck Terner, en le rapportant au bénéfice d'exploitation de 590 millions d'euros enregistré l'an dernier.

Jusqu'à présent, les tentatives de conciliation de la direction ont été repoussées

Dernier exemple en date : la négociation entamée mardi avec les syndicats de pilotes, en vue de parvenir à un accord "gagnant-gagnant", s'est terminée deux jours plus tard dans un claquement de porte.
"Nous avons quitté la salle de négociations, la direction refusant ne serait-ce que d'écouter nos demandes", a assuré jeudi matin Grégoire Aplincourt, président du Spaf (2e syndicat de pilotes, 21% des voix,et non-signataire de Trust Together), qui n'a rien de commun avec la Société des poètes et artistes de France.

Les pilotes réclament 6 % d'augmentation générale pour tous, alors que la revalorisation de certaines primes ou majorations gonfle la facture de +4,7 %, soit "plusieurs dizaines de millions d'euros", d'après la direction.
Le groupe justifie la modération salariale par des besoins importants en financement, dans un contexte concurrentiel "toujours très agressif".
"Air France a besoin de moyens pour investir afin de ne pas perdre des parts de marché", a ainsi fait valoir Franck Terner jeudi. "Pour distribuer de la richesse, il faut d'abord l'avoir créée", a-t-il rappelé.

La concurrence n'est-elle pas plus responsable, respectueuse et fiable ?

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