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jeudi 15 mars 2018

Valenciennes : un député peut-il se faire agresser impunément, s'il est FN ?

L'AFP semble douter : le député FN Sébastien Chenu "se dit victime" d'un "lynchage"

C'était lors d'une manifestation de la CGT...

Après avoir été bousculé par des militants de la CGT métallurgie aux cris de "dehors les fachos!", l'élu frontiste du Nord a annoncé qu'il allait déposer plainte.
Ce jeudi matin 15 mars, bien qu'il arborât son écharpe tricolore de député, pour tout dire, du Canton de Valenciennes-Nord, notamment, le député du Front national Sébastien Chenu a été bousculé par des militants de la CGT "en marge" [sic] d'une manifestation de la CGT métallurgie, a constaté un journaliste de l'AFP. Constat qui ne justifie pas son affirmation, en titre, de la réalité de l'agression...
"Dehors les fachos!", ont d'abord scandé les manifestants, qui l'ont ensuite "poussé vigoureusement".

L'élu du Nord a dû chercher refuge dans une agence de voyage sur la place d'Armes, principale place de la ville.

Une dizaine de policiers sont intervenus ensuite pour protéger le député et le magasin où il est resté une quinzaine de minutes.

"C'est scandaleux d'agresser un élu de la nation. J'ai reçu des coups au visage, au bras et aux jambes, par des gros bras de la CGT, alors que j'étais paisiblement en train de discuter avec des manifestants, dont des retraités. Je porterai plainte, un élu portant son écharpe tricolore ne peut être agressé de la sorte", a réagi le porte-parole du Front national auprès de l'AFP.

La CGT métallurgie organisait une manifestation pour dénoncer notamment la fermeture d'une ligne de production chez Vallourec.

La CGT dément tout "lynchage"

De "poussé" à repoussé", puis "viré"...
"J'étais calme, je ne demandais aucune prise de parole. Pourtant, je n'étais pas le bienvenu", a-t-il expliqué par la suite à Franceinfo alors qu'il se rendait chez son médecin "pour faire établir un certificat médical". "J'ai évité de peu un lynchage", assure-t-il, écrit l'AFP. 

Une "version" (selon l'AFP) démentie par l'union locale de la CGT, qui reconnaît que M. Chenu n'était "pas invité au rassemblement" et qu'il a été accueilli par "quelques mots doux", mais "il n'y a pas eu de violence"
"On le connaît, il fait le coup à chaque fois, accuse le syndicat d'extrême gauche; il vient provoquer, et attend qu'on parle de lui pour se faire de la pub", a déploré l'organisation syndicale.

L'indignation du FN

Sur Twitter, le parlementaire a dénoncé des "milices CGT" et écrit attendre "une condamnation du leader de la CGT Philippe Martinez".

Sébastien Chenu demande de son côté l'examen des caméras de vidéosurveillance installées sur la place "pour retrouver (ses) agresseurs", rapporte la chaîne de service public. 
Sur Twitter, lés élus du FN,comme lui, à commencer par Marine Le Pen, se sont également insurgés.




Au mois de décembre, un autre député FN, Ludovic Pajot, avait fait l'objet d'une agression. 
"Dans le cadre d'une sortie dans un bar de Béthune, j'ai soudainement été pris à partie par un groupe d'individus dont certains se revendiquant de l'extrême-gauche antifa", avait expliqué le benjamin de l'Assemblée nationale (25 ans) sur son compte Facebook.

Un député peut-il se faire impunément agresser par l'extrême gauche, qu'elle soit syndicale ou associative ?
Et la liberté de la presse consiste-t-elle à prendre parti contre un député démocratiquement élu, en jetant la suspicion sur ses déclarations et des faits publics ?

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