La favorite de la presse se demande si en 2007 "le match était à armes égales"
Largement refoulée, l'amère Royal fait pourtant parler les Français
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Poignée de mains Mitterrand-Kadhafi en novembre 1984 : le dictateur libyen a-t-il participé au financement de la campagne du socialiste en 1988 ? |
Exprimés alors que Nicolas Sarkozy est toujours placé en garde à vue mercredi matin 21 mars, ces soupçons interfèrent avec l'enquête qui se traîne depuis plus de dix ans. Déçus par le vote populaire, les juges cherchent en vain depuis 2007, et singulièrement depuis 2015, des preuves à des flux financiers fantasmés sur la base d'accusations par un menteur avéré, d'ailleurs condamné à plusieurs reprises, notamment pour diffamation et abandon de famille - Ziad Takieddine - , dont le site révolutionnaire trotskiste Mediapart colporte les propos, confirmés par des opposants à Mouammar Kadhafi, mais infirmés par d'ex-proches du régime de l'ancien dictateur libyen. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme vaguement avoir versé au camp Sarkozy trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime Kadhafi, entre novembre 2006 et début 2007.
Cette garde à vue a réjoui la fielleuse Ségolène Royal
"Je suis interrogée sur l'affaire de N. Sarkozy. [qui ?] Je voudrais juste dire ceci : malgré des conditions difficiles, la justice avance", a écrit mardi soir la socialiste sur Twitter. A-t-elle des informations sur les progrès de l'enquête dont la presse ne disposerait pas ? Ou tente-elle de s'ingérer dans l'enquête ?
La manipulatrice de l'opinion instrumentalise aussi les Français.
"Ma pensée va aux millions de citoyens [oh la bonne fille !] qui ont le droit de savoir si le match était à armes égales...", a-t-elle ajouté, distillant le soupçon.
"Dans les rangs politiques à droite, le placement en garde à vue de l'ancien président a scandalisé, le patron des Républicains Laurent Wauquiez jugeant la mesure "humiliant(e) et inutile", tandis que le chef de file des députés LR Christian Jacob a lui évoqué un "acharnement incompréhensible".
Il n'y a pas d'élément dans le dossier qui justifie aujourd'hui une telle mesure spectaculaire de garde à vue. Après cinq ans d'enquête, on n'arrive toujours pas à prouver qu'un seul centime d'argent libyen a été versé à Nicolas Sarkozy", a déclaré l'avocat de Claude Guéant, Philippe Bouchez El Ghozi.
L'ancienne candidate battue, dont la loi de transition énergétique est contestée, cherche à faire diversion
Macron renonce à atteindre 50 % de nucléaire - contre 75 % aujourd’hui - dans le mix électrique en 2025. C’est le constat que fait le ministre Nicolas Hulot, se fondant sur un rapport de RTE, le gestionnaire du réseau électrique français. Il met ainsi en accusation un manque d’anticipation du pays, pour ne pas dire une idéologie dominante irréaliste, à laquelle Ségolène Royal a pris une large part, car un tel objectif aurait nécessité de fermer une quinzaine de réacteurs en 7 ans. 
La réduction de la part du nucléaire de 75 à 50 % en 2025 était la mesure phare de la loi de transition énergétique présentée le 30 juillet 2014 par Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et signée le 17 août 2015. La France, le pays le plus nucléarisé au monde, annonçait la réduction de 75 à 50 % de la part de l’atome dans son mix électrique. Un engagement irresponsable de François Hollande lors de la campagne de 2012 dans le but politicien d’obtenir un accord électoral avec EELV.
Le 7 novembre 2017, c’était le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, qui se résolvait à repousser cette promesse… à laquelle, en réalité, aucun observateur n’a jamais réellement cru. "Il sera difficile de tenir ce calendrier de 2025, sauf à relancer la production d'électricité à base d'énergies fossiles", a-t-il déclaré à l'issue du Conseil des ministres.
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Fake news ? Manipulation de "millions de citoyens"? Armes égales ? |
La justice doit-elle prendre part à la reconstruction de Madame Royal ?
A l'issue de la garde à vue de Nicolas Sarkozy, une action judiciaire exceptionnelle et inutile - sauf à vouloir nuire et contenter le camp socialo-communiste - susceptible de durer jusqu'à 48 heures, l'ex-président peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.
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