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mercredi 28 mars 2018

Djihad en France : il faut "sortir d'une forme de déni" pour "mener des actions de prévention plus ciblées", selon l'Ifri

Faire tomber le tabou idéologique paralysant la démocratie

L'emprise (alter-)mondialiste sur la politique, l'éducation et la presse

Il existe en France "un tabou" sur la peur supposée de" créer des amalgames et de faire monter les tensions politiques," explique Marc Hecker, chercheur à l’Institut français des relations internationales et auteur d'une étude sur le profil de 137 djihadistes jugés par les tribunaux français, dévoilée mercredi 28 mars sur franceinfo. Ses domaines d'expertise sont le terrorisme, l'Internet, la radicalisation et la communication dans les conflits, ainsi que les répercussions du conflit israélo-palestinien en France.

Ce chercheur à l’Ifri appelle à
sortir du "déni"et du "discours général" qui visent à dire qu'"il n'y a pas de profil type". Selon lui, la France doit dépasser les tabous, fondés sur la peur, 1/ de créer des amalgames et 2/ de faire monter les tensions politiques", en sorte de pouvoir "mener des actions de prévention plus ciblées".

VOIR et ENTENDRE les poncifs marxisants mis en avant par France info,
tout en publiant un entretien mettant précisément en cause les vieilles lunes ressassées par la gauche radicale :  

Franceinfo.
Existe-t-il un profil type du djihadiste français ?

Source exploitée par Sud Ouest en septembre 2017
Marc Hecker. Je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de profil type, mais il y a toutefois des marqueurs récurrents qui reviennent beaucoup dans certains jugements (...). Il y a des tendances lourdes, comme un lien fort avec la petite délinquance et la criminalité. Dans mon échantillon, 40% de personnes ont déjà été condamnées et 12% n'avait pas été condamnées, mais étaient connues des services de police. Il y a par ailleurs un lien fort avec la pauvreté relative avec des quartiers prioritaires et également une éducation extrêmement faible : 47% sont sans diplôme, même pas le brevet des collèges. Le corollaire est un très faible emploi : 36% de mon échantillon sont au chômage, 22% ont des petits boulots. [Marqueur de délinquance (comme le mythe de la radicalisation dans les prisons plutôt que les mosquées) et lien fort avec la pauvreté, sont imprégnés d'archéo-marxisme]

Les responsables politiques ont-ils peur de cibler une population en particulier ?

Résultat de recherche d'images pour "altermondialisme"Les causes sociales et démographiques n'expliquent pas et ne justifient pas le terrorisme. Bien évidemment, les personnes qui présentent ce profil ne veulent pas tous passer à l'acte. C'est une petite minorité. La cible reste compliquée. Si on essaye de sortir du discours général sur 'il n'y a pas de profil type', peut être peut-on mener des actions de ciblage bien plus précises (...) On aime bien mettre en avant des cas spectaculaires de jeunes dont les parents sont des CSP+ [sigle désignant les catégories socio-professionnelles favorisées en France, selon la nomenclature de l'INSEE. C'est un terme employé essentiellement dans une optique de marketing : les CSP+ regroupent les chefs d'entreprises, les artisans et commerçants, les cadres, les professions intellectuelles] qui viennent de beaux quartiers, mais le fait est que ces cas-là restent des exceptions. 
Si on accepte de sortir d'une forme de déni, on pourra mener des actions de prévention plus ciblées avec un risque politique, c'est celui de la stigmatisation (...) Il y a quand même toujours une forme de tabou sur une forme de ciblage de certains lieux, certaines personnes, certaines catégories de la population par peur de créer des amalgames et de faire monter les tensions politiques. Pour avancer, il faut quand même dépasser ces tabous... 

Votre étude montre aussi que le loup solitaire n'existe pas…

Cette catégorie de loup solitaire n'est pas pertinente dans mon échantillon. Je n'en ai pas du tout, c'est à dire qu'il y a des personnes qui peuvent passer à l'acte seule, mais on se rend compte après coup, qu'il y avait un réseau derrière eux, des proches qui étaient au courant et qu'ils baignaient dans une mouvance, dans une idéologie bien installée. 
Il y a une étude anglo-saxonne qui est sortie avant la mienne, qui a été faite par une équipe de chercheurs sur trois ans. Leur étude porte sur une période de plusieurs décennies. Ils ont trouvé quelques rares cas de solitaires comme Breivik [terroriste auteur d'une tuerie en 2011 en Norvège]. Ces cas sont tellement rares et statistiquement tellement exceptionnels que la catégorie de loup solitaire scientifiquement ne fait pas sens.

[Il faut être totalement inconscient ou cynique pour refuser de comprendre que marxisme et islam sont incompatibles et que jouer la carte de l'islamisation est un acte anti-républicainrévolutionnaire.]



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