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vendredi 30 mars 2018

Quelques juges parviendront-ils à dévoyer la Justice de ce pays ?

Les juges du PNF sont-ils placés sous la responsabilité du gouvernement pour défendre tous les Français contre l'arbitraire et l'injustice
Quels intérêts politiques et financiers cette presse soutient-elle ?
Très impliqué dans la décision française d'intervention contre Mouammar Kadhafi en 2011, le philosophe Bernard Henri-Lévy, n'a "pas de doute" sur l'innocence de Nicolas Sarkozy indiqué le philosophe, ce vendredi, alors que la justice s'acharne sur l'ancien président de la République désigné à la honte publique par sa mise en examen pour "corruption passive" et "recel de fonds libyens".
"Je ne suis pas le plus mauvais témoin de ces mois-là et je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait pu être coupable de ce dont on l'accuse aujourd'hui", a-t-il déclaré sur Europe 1.

"La Libye de Kadhafi, comme la Syrie de Bachar El-Assad, sont des petites Loubiankas (ex-QG du KGB) du désert où l'on fabrique des faux à tire-larigot d'où l'on peut lancer les rumeurs les plus folles", a souligné Bernard Henri-Lévy.

"Et je pense toujours que cette guerre en Libye était juste et que c'est ce qu'on aurait dû faire depuis longtemps en Syrie", a-t-il insisté.

Le juge Tournaire, un incontournable de la justice gauchiste 

Soupçonné d'appartenir au Syndicat de la Magistrature (le bien-nommé SM), le juge Serge Tournaire ne dément pas. On le retrouve dans toutes les affaires qu'accumulent sur le dos de Sarkozy le site révolutionnaire trotskiste Mediapart et le journal Le Monde 
des socialistes Xavier Niel, le conjoint de Delphine Arnault, directrice générale adjointe de Louis Vuitton qui habille Brigitte Macron, et lui-même homme d'affaire multi-milliardaire (Free) qui a fait ses premiers pas dans les serveurs érotiques des années Mitterrand, le "3615" et les sex-shops - mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de la Santé en mai 2004 pour proxénétisme aggravé et recel d'abus de biens sociaux concernant un de ses 'peep-shows', mais bénéficiaire d'une ordonnance de non-lieu rendue en sa faveur par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke, doyen du pôle financier du tribunal de Paris, un autre harceleur de Sarkozy (affaire Clearstream 2) -, et qui a investi en 2010 dans Mediapart et Bakchich, deux sites anti-libéraux),
ainsi que le banquier Matthieu Pigasse,
également actionnaire du Huffington Post et ancien des cabinets ministériels de Dominique Strauss-Kahn, puis de Laurent Fabius. Après cinq ans d'enquête, le magistrat désigné par Van Ruymbeke a mis en examen Nicolas Sarkozy,  le 21 janvier, pour "corruption passive", "recel de fonds libyens" et "financement illégal de campagne", des soupçons qu'il conteste farouchement.

Depuis cinq ans, les juges mènent des investigations inlassables sur des accusations de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime dictatorial libyen (des parents et d'anciens dignitaires du régime de Mouammar Kadhafi), que l'intervention franco-britannique sous mandat de l'ONU a contribué à éliminer.  
La triade de juges du PNF (Tournaire S., assisté d'Aude Buresi et de Clément Herbo) ne semble pas disposés à soupçonner une vindicte libyenne. 
A titre d'exemples, ce sont les juges Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi qui enquêtent de concert sur le financement du FN par ses banques et ce sont déjà eux qui ont mis Fillon en examen...
Quant au juge Clément Herbo, placé en juillet 2015, depuis Meaux auprès du premier président de la cour d'Appel de Paris, avait repris l'enquête sur l'assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, avant d'être nommé au pôle financier de Paris en 2011, pour se faire les dents sur l'affaire Pierre Berès le prince des libraires."

Pour mémoire,
le juge Jean-Michel Gentil - dont la partialité avait été mise en évidence par les liens d’amitié de son épouse avec l’une des expertes du dossier - avait mis Sarkozy en examen dans le dossier Bettencourt, avant de renoncer et de lui accorder un non-lieu.

Le dossier Bygmalion, dans lequel l’ancien président de la République, renvoyé en correctionnelle, a fait appel, c'est encore le juge Tournaire qui est aux manettes. Diriez-vous qu'il est pugnace ou acharné ?
Les soupçons de financement libyen avaient resurgi en novembre 2016, comme il fallait s'y attendre (Radio France, Le Monde et Mediapart écrivent alors que "l'ancien chef de l'Etat est rattrapé par la justice", comme si elle l'avait jamais lâché). 
Avant l'élection présidentielle et dans l'entre-deux tours de la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre 2016, le juge Tournaire avait justement interrogé Ziad Takieddine, un mythomane qui avait fait les délices de la presse de gauche avec ses déclarations tendancieuses : intermédiaire de l'ex-régime libyen, il avait affirmé avoir lui-même remis 5 millions d'euros d'argent libyen au camp Sarkozy quelques mois avant son élection à la présidence en 2006. La justice ne craint pas de troubler sa sérénité par des amalgames entre deux campagnes... Ni même de s'ingérer dans un deuxième scrutin présidentiel.

BHL, figure de la gauche intellectuelle engagée, avait milité en 2011 contre le régime dictatorial libyen. Exécutée sous le nom de code américain Unified Protector, l'intervention multinationale mit en place un embargo sur les armes à destination de la Libye et bloqua entre autres les avoirs du régime en place. Des avions de l'Armée de l'air française détruisirent des chars de combat libyens qui menaçaient les populations civiles dans le secteur de Benghazi et participa à des frappes américaines, détruisant des dépôts de munitions, tout en participant aux opérations de guerre psychologique menées par les alliés.
Au lendemain de la mort de Mouammar Kadhafi, survenue le 20 octobre 2011, l'OTAN annonça qu'elle arrêtait la mission. Au 5 avril 2011, la France déclara avoir tiré 11 missiles de croisière SCALP et, au 22 août 2011, plus de 2.225 frappes aériennes, soit 35 % des frappes totales.En 2017, dans un entretien publié par huit journaux européens, le président Macron déclara que la démocratie ne s'imposant pas "depuis l'extérieur", la France "a eu tort de faire la guerre de cette manière en Libye": ces deux "interventions" [en Irak et en Libye] ont eu pour résultat des "Etats faillis dans lesquels prospèrent des groupes terroristes", des rebelles armés et financés par des pays du Golfe. Il réitéra ces critiques lors de sa visite d’Etat en Tunisie, pays frontalier de la Libye (par où transitent désormais nombre des migrants). Le 1er février 2018, il y déclara que "l’Europe, les Etats-Unis et quelques autres ont une responsabilité dans la situation actuelle en Libye. (…) Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen, sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite", a-t-il accusé.
L'heure du dénigrement passée, le temps est venu pour lui de faire ses preuves.

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