Les violences subies sont particulièrement cruelles
Il était aux environs de 18h30 lorsque la septuagénaire a laissé entrer le jeune homme chez elle, "vraisemblablement sans se douter de la suite de évènements" [sic, Gael Brulin, ci-contre, "rédacteur tout-terrain" du site généraliste peu exigeant d'information (ADN Contents), basé à Mulhouse].
Dans des propos rapportés par Le Parisien, la représentante du gouvernement poursuit en indiquant que le suspect "a été interpellé dans la soirée par les gendarmes sur la voie publique, il était très agité et a été placé en garde-à-vue dans la soirée".
Dans des propos rapportés par Le Parisien, la représentante du gouvernement poursuit en indiquant que le suspect "a été interpellé dans la soirée par les gendarmes sur la voie publique, il était très agité et a été placé en garde-à-vue dans la soirée".
La victime connaissait son agresseur
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Centre d'hébergement du Bialé, rue Révol, à Oloron-Sainte-Marie
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Le réfugié et la victime se voyaient régulièrement, précise la radio France Bleu Béarn. Ils partageaient la même maison.
Le réfugié, d’origine afghane et âgé de 19 ans, avait un toit, un appartement prêté par l’OGFA (Organisme de gestion des foyers de l’amitié), un service social classifié "Centre d'accueil de demandeurs d'asile" situé près du domicile de la dame.
En 2011, l'association fêta ses 60 ans dans l'hébergement de personnes en difficulté dans les quelques 200 logements qu'elle possède sur le périmètre de l'agglo de Pau, à Jurançon, et l'aide à la réinsertion, des mères célibataires et de leurs enfants, à l'origine.
Une centaine d'employés veillait alors sur les 400 personnes suivies et hébergées dans les 200 logements dont disposait l'association Foyer Amitié. "Ceux-ci vont du T1/T2 à 7 grands appartements, car notre public est composé de personnes isolées, de couples marginaux ou de grandes familles". A l'OGFA revenait la gestion de l'hébergement de réinsertion des 7 centres de l'agglomération paloise.
Et puis les 24 premiers migrants de Calais sont arrivés en Béarn.
Leur séjour était entièrement pris en charge par une dotation spécifique de l’État, le coût global de cet accueil étant évalué à 25 € par personne et par jour.
"La République est plus forte quand elle engendre la fraternité, pas la suspicion," avait déclaré Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur de passage au Centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Gelos qui hébergeait 40 migrants, pour la plupart Soudanais, parmi lesquels trois Afghans, un Erythréen et un Irakien, à la suite du démantèlement de la jungle de Calais.
En recevant le ministre dans sa commune, Pascal Mora, le maire de Gelos (CAO, ci-contre), a tenu à rendre hommage à cet élan de solidarité. Ce qui l’a notamment amené à citer Jean Jaurès : "Il n’y a qu’une race, l’Humanité".
Lors de la visite ministérielle en présence de nombreux élus locaux, François Bayrou, président de la communauté d'agglomération, était absent.
La victime a été hospitalisée dans un état "très critique"
Agée de 79 ans, la vieille dame a reçu plusieurs coups de couteau à la gorge et au thorax. "L’état de santé de la victime s’est amélioré dimanche", a indiqué Mme Gensac.
Cette dame vivait dans le même immeuble qu’un groupe de migrants dont le présumé auteur des faits. Ils étaient pris en charge par une association de bénévoles d’Oloron-Sainte-Marie.
La gendarmerie a été alertée par trois autres réfugiés alors présents sur les lieux. Le suspect, souffrant apparemment - et a priori - de troubles psychiatriques, a été placé en garde à vue et devait être présenté dimanche à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen.
Hasard du calendrier, une manifestation était organisée dans la commune à l'initative de l'association "Sans armes, combattons la violence" créée par trois Oloronains dont Marie Essimi, dont le fils a été roué de coups lors d'une soirée, en janvier dernier.
Le migrant a été mis en examen ce dimanche, pour "tentative de meurtre sur une personne vulnérable".
Mais aussi pour "violences aggravées sur les forces de l’ordre", lors de son interpellation vendredi à Oloron-Sainte-Marie.
La procureure de la République a précisé que, contrairement aux premières affirmations de la presse, l'individu "ne présente pas de troubles psychiatriques susceptibles d’entacher sa responsabilité pénale".
L’hypothèse terroriste n'est pas retenue.
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