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samedi 28 octobre 2017

LR : Calan craint de passer pour l'homme de paille de Juppé

Le protégé se désolidarise de son mentor

Maël de Calan 
polémique sur "une droite des solutions et pas une droite des slogans"



Parmi ses attaques, vendredi, il a dit craindre que  Laurent Wauquiez soit le Benoît Hamon de la droite", sur RTL.
Faute de quoi, selon lui, "on se fait peut-être élire dans une élection interne, (...) mais on se rend inéligible aux élections nationales".

"Je crains que Laurent Wauquiez soit  très populaire auprès des adhérents," ajoute-t-il, avant de le soupçonner d' "incarner une droite qui se referme, qui se rétrécit autour d'un coeur d'adhérents, d'un coeur de doctrine, d'un coeur d'électeurs de plus en plus restreint", a ajouté le juppéiste. 

Le trentenaire tient le même discours que Jannick Alimi, 61 ans, ex-chef du service économique au Parisien-Aujourd'hui en France, devenue sous-chef désoeuvrée au service politique, comme le standardiste de France Inter Matteu Maestracci est passé de spécialiste à la rubrique sport de France Info, pour arriver "expert polyvalent" à la matinale  du weekend. 
Résultat de recherche d'images pour "gorgone"Comme lui, et en démocrate et républicaine et citoyenne, elle devrait bientôt bloquer l'accès à ses pages sur les réseaux sociaux : quand les journalistes revendiquent la liberté pour eux-mêmes (et le 'secret des sources'), mais interdisent l'accès à leur information, quelque chose ne tourne pas rond au royaume dictatorial de la presse.
Alimi squatte France Info pour interrompre les invités, essayer d'arracher aux intervenants ce qui pourrait faire le buzz, lancer des anathèmes et asséner des sentences. Cette gorgone qualifie Wauquiez, 42 ans, de "rabougri". 
"A la fin, on fait 7% dans les urnes et on a 50 députés, ça n'est pas ce que je souhaite pour la droite," sans donner le début d'une réponse à la situation qu'il décrit.

"La droite doit se poser la question de ses deux échecs à la présidentielle et aux législatives", a-t-il dit.

Résultat de recherche d'images pour "mael calan Juppé"
. "Est-ce qu'elle a échoué parce qu'elle a hésité devant les mots, ou est-ce qu'elle a échoué parce que les Français ne lui faisaient plus confiance, parce qu'elle avait échoué au pouvoir?", demande-t-il. Sans apporter sa réponse : l'ex-porte-parole de Juppé nie probablement sa contribution à l'échec de la droite.

La course à la présidence des Républicains, le 10 décembre (avec éventuellement un second tour le 17), se jouera
entre trois candidats : Laurent Wauquiez, grand favori, Florence Portelli et Maël de Calan.

Ancien soutien d'Alain Juppé, Maël de Calan a annoncé sa candidature à la présidence des Républicains (LR)

En sortant de l'anonymat début septembre, ce conseiller départemental du Finistère a alors déclaré qu'il voulait porter "les couleurs d'une droite ouverte et équilibrée".
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Ancien porte-parole de 37 ans, du candidat Alain Juppé, 72 ans, battu à la primaire de la droite et du centre, était le sixième candidat déclaré, le 5 septembre, à la présidence des Républicains (LR).

Maël de Calan se présentait "avec un collectif de nouveaux visages d’élus qui ont fait des choix différents à la primaire, qui incarnent toutes les sensibilités du parti, mais qui se réunissent sur deux messages essentiels" :
"D’abord, la volonté de faire de la politique très différemment, de manière plus fraîche, en se débarrassant du cynisme, du sectarisme, de la mauvaise foi, et ensuite en portant sur le fond les couleurs d’une droite ouverte et équilibrée."
C'est léger, voire flou...

En revanche, le jeune homme veut que tombent les têtes 
Il a demandé sur RTL l'exclusion du président de 'Sens Commun'. Pour le candidat à la présidence des Républicains, le président de Sens Commun, Christophe Billan n'a plus sa place dans sa famille politique, mais la présence des adhérents au mouvement, comme électeurs, n'est pas remise en question.

VOIR et ENTENDRE  le verbe haut et le ton péremptoire de Maël de Calan qui a révélé sur RTL ses talents cachés d'accusateur public. Il est d'avis de virer les ministres Les Républicains du gouvernement du président Macron. 
Le candidat juge également "extrêmement regrettable" le maintien du président de 'Sens Commun', Christophe Billan, dans sa famille politique. 


Le dirigeant du mouvement, cadre d'entreprise qui a débuté sa carrière professionnelle au ministère de la Défense où il a exercé pendant 22 ans, serait indésirable, mais les électeurs de son mouvement politique, issu de La Manif pour tous, serait désirables... Sept candidats 'Sens Commun' ont été investis par Les Républicains et Maxence de Rugy (LR), Vendéen né il y a 31 ans sur L'Ile-d'Yeu, est conseiller régional 'Sens commun' en Pays de Loire.


Calan se démarquerait-il de Macron qui veut déjà incarner  un "monde nouveau" à lui tout seul ?... 

Ou le collègue de Richard Ferrand, élu du Finistère (Carhaix et Crozon), breton comme lui, pactiserait-il avec le pouvoir macronien, par l'entremise des Constructifs du gouvernement : il est ici au côté de son premier ministre, Edouard Philippe... 

Le maire de Bordeaux s'est déclaré en phase avec Maël de Calan

La façon Juppé de ne pas se mêler de LR.
A la question sur la candidature de Laurent Wauquiez, lequel a été rejoint par Virginie Calmels, la première adjointe de Juppé à la mairie, le maire a répondu en la balayant d’un revers de main, non sans une certaine ironie: "Juppéiste? Je ne sais pas ce que ça veut dire. Moi je suis Juppé. Quand à Virginie Calmels… chacun est libre de ses choix."

Certes, on se souvient que lors d’une réunion de conseil municipal du printemps dernier, Alain Juppé avait déjà bousculé son adjointe par un "Vous êtes toujours juppéiste, Virginie ?" A ce moment, il devait savoir la signification de ce mot…

Le trentenaire se sent ringardisé depuis le 5 septembre quand Juppé s’est exprimé sur la candidature de son poulain à la présidence des Républicains. 
Au groupe scolaire Alfred Daney dans un quartier émergeant de Bordeaux, Alain Juppé a répondu à la question du jour. "Que pensez-vous de la candidature de Maël de Calan, à la présidence des Républicains LR ?"
"J’ai été chef de parti, moi-même et j’ai pris du recul. Mon souhait aujourd’hui est d’aider à l’émergence d’un nouveau leadership. Une nouvelle génération est en train de se lancer. Aujourd’hui, je ne me mêle pas de LR, mais je veille à sa ligne politique, de là où je suis. Je tiens à ce qu’elle soit respectée, pas d’alliance avec le Front National, notamment. Maël de Calan défend cette ligne politique."

1 commentaire:

  1. Un peu tard pour y penser!
    Ce con/structif mettant en avant son désir de voter les lois de ManuJupitérien si elles lui paraissaient bonnes (si elles paraissent mauvaises pour les militants de LR, il s'en fout) est un opportuniste qui espère entrer dans le gouvernement de godillots macroniens.
    J'espère que les militants vont lui offrir une belle veste!

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