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mardi 31 octobre 2017

Des djihadistes français partis en Syrie touchaient toujours leurs allocations

20% des combattants français de Daech  en Syrie continuaient à toucher leurs allocations sociales

Cette révélation 
du journal Le Figaro a le mérite de préciser où passent nos impôts

Mediapart et le Canard enchaîné faisaient-ils de la rétention d'information?
Un islamiste -sur cinq partis faire le djihad en zone irako-syrienne- continuait de toucher ses diverses allocations versées par la France.

Pour mieux repérer et arrêter les djihadistes français partis grossir les rangs de Daech, un groupe entier de la Brigade criminelle a été constitué en 2008 pour  traquer le financement occulte de l’organisation terroriste islamiste. L'activité de lutte contre le financement du terrorisme par le service de renseignement financier Tracfin a doublé depuis les attentats qui ont fait 17 morts début janvier 2015 en France, avait déclaré son directeur, Jean-Baptiste Carpentier. 

Bilan: 20% des djihadistes français identifiés au service de Daesh continuent à recevoir des allocations sociales, selon Le Figaro. 

Pour aller faire le djihad en Syrie, quelques milliers d'euros suffisent. Et ces sommes, souvent issues de plusieurs sources -quête, solidarité familiale, petits délits- peuvent être difficiles à détecter. Fin mars 2015, le ministre des Finances Michel Sapin disait vouloir se battre contre "ce terrorisme à bas coût." Sapin évoquait les "micro-financements" du djihad, mais faisait l'impasse sur l'acheminement de l'argent de la solidarité sociale de France vers les zones de combats."Il y a le financement du terrorisme et il y a le financement des terroristes", soulignait Jean-Baptiste Carpentier. Depuis le début des années 2000, des sommes "beaucoup plus restreintes" circulent, notamment par la Belgique, et obligent les services de Tracfin à travailler "au premier euro". Les autorités ont "du mal à déterminer des vraies filières de financement", reconnaît une source judiciaire.
Un seul dossier "significatif" fait actuellement l'objet d'une information judiciaire ouverte par le parquet antiterroriste de Paris, précisait cette source. Il s'agit du dossier "Perle d'espoir", une association soupçonnée d'avoir financé, "sous couvert d'humanitaire", des départs vers la Syrie et l'approvisionnement de combattants.Dix à 15 agents travaillaient alors dans cette cellule, selon un récent rapport sénatorial, lequel recommandait début avril d'en doubler les effectifs. D'ici 2017, dix personnes supplémentaires devaient venir renforcer ces équipes, précise Jean-Baptiste Carpentier, sans confirmer leur dimension actuelle. En 2014, la cellule dédiée de Tracfin a travaillé sur 231 dossiers et en a transmis dix à la justice, a-t-il précisé.

Rien de plus simple: munis de leurs cartes avec photos, des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la caisse d’allocations familiales avant de les envoyer par mandat en direction des zones de combats via la Turquie notamment. La circulation des biens marche aussi librement que les terroristes intérieurs, avec passeport, ou extérieurs à la zone Schengen, avec carte de séjour...

Le quotidien cite un rapport du chef du groupe de la Brigade criminelle chargé d’enquêter sur le financement de l’organisation terroriste. C’est en 2008, que cette brigade criminelle s’est créé traquant sans relâche le financement de l’État islamique. Et ceux qu’ils ont découverts, nous laissent pantois !

Des virements bancaires frauduleux

Pour l’année 2016, 420 virements frauduleux ont été détectés. Les enquêteurs de la brigade ont transmis ces éléments aux organismes de prestations sociales, ainsi que les noms des bénéficiaires ne se trouvant plus sur le territoire français, afin d’arrêter le trafic. Avec quel effet ?

Seule est connue la partie émergée des transferts de fonds.  

La partie identifiée du financement de Daech concernerait 210 collecteurs turcs et libanais assurent le financement du terrorisme islamiste. 
Ainsi, 500.000 euros auraient été transmis depuis la France entre mi-2012 et mi-2017, pour un montant total du trafic estimé à plus de deux millions d’euros.

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