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mercredi 15 mars 2017

Quand le banquier Macron se vit offrir un bleu de travail

Lutte des classes, toujours : "ce n'est pas en mettant un costard qu'on travaille !" 

Les blouses blanches, les robes noires et les ministres sont des fainéants ?

Un activiste anti-libéral a brièvement interrompu le discours d'Emmanuel Macron, pour offrir un bleu de travail au ministre de l'Economie, vendredi 10 juin 2016 à Nancy, alors qu'il intervenait devant les invités du Forum Mondial des matériaux, au motif que "ce n'est pas en mettant un costard qu'on travaille." "C'est en mettant un bleu de travail; je vous l'offre", a crié l'énergumène en brandissant une combinaison de travail flambant neuve...


Lutte des classes à Air France :
l'extrême gauche syndicale
arrache chemises et ...costards
"Vous êtes un banquier ! Vous représentez une minorité de casseurs du droit du travail" - référence à la loi Travail dont il est l'instigateur dans l'ombre de Hollande à l'Elysée - a encore hurlé l'anarcho-révolutionnaire, alors que le service de sécurité l'évacuait.
L'homme faisait aussi allusion au contentieux de l'extrême gauche avec l'actuel candidat depuis une agression verbale du ministre de Valls par deux militants de la CGT et de SUD, fin mai à Lunel (Hérault), auxquels Emmanuel Macron avait rétorqué : "Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler".


Plus une sortie sans incident pour Emmanuel Macron.

Dix jours plus tard, il avait essuyé des jets d'oeufs, à Montreuil, fief du PCF et de la CGT. Il était venu célébrer les 80 ans du Front populaire. 

Selon le correspondant de RTL à Nancy, le manifestant a d'abord été ceinturé par le préfet de Meurthe-et-Moselle soi-même, avant d'être pris en charge par les agents de sécurité.

Quant à Caroline De Haas, l'une des agitées de la pétition stérile contre la loi Travail, ne craignant pas de se ridiculiser à nouveau, elle a publié un message en expliquant que les soutiens d'Emmanuel Macron qui lancent ce samedi 28 mai 2016 (et jusqu'à la fin de l'été) la grande opération de porte-à-porte - pour un "diagnostic du pays" ou une étude de marché -  lui font "vraiment peur" avec leur t-shirt !
La plupart de ces militants propres sur eux avaient entre 20 et 40 ans, étudiants, avocats ou cadres sup, et consacrèrent une partie de leur temps à Emmanuel Macron. Tous avaient été sélectionnés pour devenir les " coordonnateurs" des équipes de "la grande marche", mais cette armée de 12.000 hommes et femmes en tongs avait-elle de quoi faire peur à une femme au verbe haut de ce poids ? Il faut le voir, ci-dessus, pour le croire...

Benjamin Lucas,
le président des Jeunes socialistes (proches du camarade Hamon), a lui aussi fait allusion au porte-à-porte d'Emmanuel Macron.
"J'ai quand même le sentiment qu'à ce rythme, le porte-à-porte d'E. Macronva se finir par une veste plutôt qu'un costard. Benjamin LUCAS (@benlucas80) May 28, 2016"

La lutte des classes et la haine ont envahi la campagne présidentielle
En novembre, armés de drapeaux et de sifflets, un groupe de militants d'extrême gauche de la FNAC ont bruyamment interpellé l'ancien ministre aux cris de "Macron démission", à l'occasion d'une séance de dédicace. 

Un slogan plombé par les préjugés anti-libéraux de marxistes archaïques mais totalitaires (et à l'occasion, violents), Emmanuel Macron ayant démissionné du gouvernement en septembre dernier et plus récemment quitté la fonction publique...
La FNAC est la propriété du groupe Kering détenu par François (-Henri) Pinault (au même titre que 100% de Yves Saint-Laurent, anciennement propriété de Pierre Bergé, désormais co-propriétaire d'un groupe de presse, dont le journal Le Monde).

Après l'incident de Montreuil, Emmanuel Macron a promis qu'il continuera à multiplier les déplacements. "Faut-il ne pas se déplacer, se bunkeriser? Je ne crois pas", a-t-il assuré. "Le propre d'une société démocratique adulte, c'est de savoir partager ses désaccords. Ça veut dire ne jamais sombrer dans l'invective, dans la brutalité, dans le blocage", a-t-il assuré, le concernant.

La lutte des classes a repris sous le quinquennat de Hollande, suite à sa politique environnementale sinueuse et provocante sur le nucléaire et de Notre-Dame-des-Landes qui cristallisent la fureur, mais aussi à ses destructions massives d'emplois et du tissu économique, industriel et agro-alimentaire, ainsi que ses lois sociétales ou sociales autoritaires sur le travail ou la famille.

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