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mercredi 1 mars 2017

Bayrou mouillé par Lepage dans une affaire d'emploi fictif d'assistant(s) parlementaire(s)

Libération accuse les réseaux sociaux de ressortir un livre récent publié en 2015.

La presse de l'Etat-PS ne parvient pas toujours à museler l'information


Corinne Lepage, ancienne membre du MoDem, affirme qu'au moins une permanente du parti a été payée par le Parlement européen. "Tout faux", réplique le vertueux Bayrou, nouvel allié d'Emmanuel Macron et à ce titre protégé du journal de Patrick Drahi, propriétaire de SFR et de L'Express. "Des accusations datées et légères de Lepage contre Bayrou," titre Libération, sous la plume de Christophe Forcari, salarié d'un milliardaire dont certaines filiales sont hébergées dans des paradis fiscaux comme le Luxembourg, la Suisse ou le Panama.

Le Pen, Bayrou, même turpitude ? 
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"A en croire des accusations formulées par Corinne Lepage" - ce qui n'est visiblement pas le cas de ce journal insidieux - , l'ancienne députée européenne sous l’étiquette MoDem de 2009 à 2014, le parti présidé par François Bayrou a fait rétribuer au moins une permanente du parti centriste par le Parlement européen en lui donnant les qualités d’assistante de Marielle de Sarnez, députée européenne à l’époque et toujours numéro 2 du MoDem. 

Ce montage aurait ainsi permis d’assurer le salaire de la secrétaire particulière de François Bayrou, assure-t-elle dans son livre intitulé les Mains propres, plaidoyer pour une société civile (Autrement). 

Ci-dessous, l’extrait en question:
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"C’est ainsi que des assistants parlementaires servent en réalité le parti politique, et non le parlementaire. Lorsque j’ai été élue au Parlement européen en 2009, le MoDem avait exigé de moi qu’un de mes assistants parlementaires travaille au siège parisien. J’ai refusé en indiquant que cela me paraissait, d’une part, contraire aux règles européennes, et d’autre part, illégal. Le MoDem n’a pas osé insister mais mes collègues ont été contraints de satisfaire à cette exigence.
Ainsi,
 durant cinq ans, la secrétaire particulière de François Bayrou a été payée … par l’enveloppe d’assistance parlementaire de Marielle de Sarnezsur fonds européens.
Ce cas n’est pas unique et 
le Front national s’en est même fait une spécialité. Ainsi Florian Philippot, vice-président du Front national, a émargé comme assistant parlementaire durant cinq ans. Pire encore, Louis Alliot, compagnon de Marine Le Pen, aurait dû être à ce titre exclu des fonctions d’assistant parlementaire de sa compagne (puisque l’emploi de personnes de la famille, d’époux ou de concubins est proscrit par les règles européennes).
Une accusation passée totalement inaperçue de la presse associée à l'Etat-PS

Or, ce que Libération, méprisant, désigne de l'aimable terme d' "opuscule" resurgit aujourd’hui, "tous azimuts, sur les réseaux sociaux, cinq jours à peine après l’annonce par le maire de Pau de son ralliement à la candidature d’Emmanuel Macron." Il arrive donc à Libération de suspecter les hasards des agendas de certains hommes politiques, alors que le journal subventionné par l'Etat ne trouve rien à redire au calendrier judiciaire relatif aux têtes de turc de la presse, quand il s'agit des droites accablées de soupçons.

Un rapport avec la renonciation de Bayrou à se représenter à la présidentielle
Libération prend le parti de Bayrou qui, le premier et ironiquement, juge très "opportune" cette évocation. Cette semaine, après une année, le maire de Pau balaie la révélation de Maître Lepage d'un revers de la main, se fendant d’un tweet aussi laconique que méprisant: "Tout faux." En guise de preuve ?

A l’époque, une des employées du MoDem cumulait deux fonctions à mi-temps. Le premier mi-temps comme secrétaire œuvrant pour le parti et donc rétribué par ce dernier et pour l’autre mi-temps, un poste de secrétariat, mais auprès d’un député européen et donc payé à ce titre par Bruxelles. Avec un travail effectif qui consistait à gérer agendas et courriers du parlementaire européen. "Je tiens à disposition tous les bulletins de salaire", précise François Bayrou en affichant sa sérénité. Mais le Parquet national financier (PNF) d'Eliane Houlette choisi ses dossiers. 

Rien d’illégal dans tout cela, juge le journaliste de Libération.
Nul besoin de magistrats en France: la presse joue ce rôle, anarchiste ou non... "Juste une petite astuce d’un employeur qui ne veut pas trop alourdir sa masse salariale," décrète le militant Christophe Forcari.
Résultat de recherche d'images pour "Christophe Forcari"Alors que ce journaliste se flatte comme ancien de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) d'avoir cassé tout ce qui s'apparente à la droite, et qu'il est donné comme franc-maçon, , au début des années 1980 (jusqu'en 1984), Christophe Forcari (52 ans) a milité au Renouveau nationaliste - branche juvénile du Parti des forces nouvelles (PFN) - à Nantes.
Or,
le Renouveau nationaliste participa activement aux manifestations étudiantes de mai 1983 contre la loi Savary, au côté du GUD, Groupe union défense, organisation étudiante d'extrême droite réputée pour ses actions violentes, et très active dans les années 1970. Il suit d'ailleurs l'actualité du Front national pour son journal.Et, le 2 novembre 2006, il a été condamné par la Cour d’appel de Paris pour diffamation envers le Front national et Jean-Marie Le Pen d'après un article paru le 22 décembre 2002 dans le journal Libération.
Libération tente de faire oublier Bayrou en faisant diversion sur le FN

Mais le jugement change. "Pour le coup, le parallèle avec les pratiques frontistes n’est pas forcément totalement infondé," estime le journaliste partisan. Il cite alors un député européen LR anonyme - le secret des sources autorise tous les écarts déontologiques - lequel aurait déclaré qu' "il ne faut pas non plus se cacher derrière son petit doigt. Je ne connais aucun parti qui fasse autrement. Avec parfois effectivement un système de mi-temps avec deux salaires : l’un venant de l’Europe et l’autre du parti.
Sauf que le FN en a fait un système intégralement rétribué par l’Europe pour un travail uniquement consacré au fonctionnement du parti."  

Reste que l’accusation formulée par Corinne Lepage ressurgit aujourd’hui fort opportunément trois ans après avoir été lancée. Un phénomène qui se répand au cours des campagnes électorales, mais une occurrence uniquement suspecte quand Fillon n'est pas en cause.

Or, il se trouve que François Bayrou a scellé son alliance avec Emmanuel Macron sur la promesse d’une grande loi de "moralisation de la vie publique"... 
La résurgence des accusations portées par Corinne Lepage, démissionnaire du MoDem après ce mandat européen, "n’est que le fruit d’une bienveillance universelle de la part de gens qui ne nous veulent que du bien", ironise un François Bayrou en verve, un Monsieur Propre qui n'a pas tant de philosophie et d'indulgence à l'endroit de Fillon. 

A l’époque, le parti avait renoncé à porter plainte en diffamation "pour ne pas donner à cette histoire plus de résonance qu’elle n’en méritait. Corinne Lepage s’est toujours illustrée par sa loyauté", ironise un proche du président du MoDem. Connu du seul Christophe Forcari, la crème de l'élite, un homme digne de respect.

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