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mardi 6 août 2013

"Lapant ma vulve", opus torride d'une ministre de Hollande

Un roman hot d’Aurélie Filippetti 

Avant d’être ministre de la Culture, Aurélie Filippetti écrivait des romans
Dans l'un d'eux, elle relate des détails sexuels sordides. Quand les soixante-huitards libertaires sont au pouvoir, les ministres décrivent des anulingus.

La nouvelle affaire concernant Aurélie Filippetti, après ses vacances exotiques à l’île Maurice, dans un complexe de luxe, a été comparée à celle de Frédéric Mitterrand et de son livre répugnant. Reconnaissons à la ministre qu’il serait absurde de comparer ces deux affaires : Frédéric Mitterrand vendait son livre comme un récit autobiographique et il y racontait des épisodes de tourisme sexuel avec des "garçons", rien à voir donc avec un récit fictif qui décrit une relation entre adultes consentants.

Malgré tout, les écrits de la ministre en disent long sur notre société, ses élites et notre gouvernement. Outre le style de la description de l’acte sexuel (le personnage du roman raconte comment elle se faisait "dévorer l’intérieur des cuisses "), dont la médiocrité est digne d’un mauvais SAS, on est frappé par la méthode de description froide de l’intimité qui correspond si bien à notre société du spectacle et à sa téléréalité.

Nos propres ministres sont baignés dans l’idéologie libertaire et hédoniste de mai 68 : détruisons toute morale, devenons des objets de consommation, dévoilons tout !!! Quand le psychisme, la famille, la religion et l’état seront détruits, les marchés, le capitalisme et la société de consommation n’auront plus de freins…

On peut décrire une scène de sexe torride sans [r]entrer dans les détails médicaux [cliniques?]. C’est la différence entre un écrivain et un scénariste de Plus belle la vie.

Médiocrité, manque de talent et d’envergure, vulgarité, destruction de la pudeur et de l’intimité, tous les ingrédients du Hollandisme sont réunis dans ce passage de littérature bas de gamme [de hall de gare] pour bourgeoise en manque de sensations.

Voici donc l’extrait du livre écrit par la ministre
, qui insiste sur les détails d’un cunnilingus et d’un léchage de fesses.

"
Toi sous moi, dans une chambre volée, ta tête entre mes cuisses et ta langue glissant en moi, lapant ma vulve, accélérant ton rythme avec l’expérience de tes années passées, mais peut-être était-ce déjà un adieu, tant pis, il était bon, tu me léchais et je fondais longuement dans ta bouche, la honte d’imaginer ton visage devant mon sexe disparaissait, la fougue que tu mettais à m’embrasser avait fait tomber d’un coup mes réticences, j’écartais davantage encore mes jambes pour que tu puisses en moi t’enfoncer plus avant, me dévorer l’intérieur des cuisses, les embrasser, promener ta langue à la jointure de mes fesses, la faire glisser vers les fesses, et m’embrasser aussi profondément que si mon sexe avait été ma bouche pour te répondre. "

En bonus, le passage pathétique de
la ministre qui fait son show sur le plateau d’une émission de variété "branchée", le Grand Journal de Michel Denisot (le passage surréaliste à partir de 14’21″).
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Rédigé par lesoufflet

[Peut-être Hollande a-t-il des excuses quand tous les sujets ne sont pas abordés en Conseil des ministres: ils ont peut-être des distractions insoupçonnées...]


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