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vendredi 30 août 2013

Rythmes scolaires : Peillon défend sa réforme d'encadrement de la jeunesse de France

Plus de profs pour une substitution étatique au familles 

Les parents seront déchargés de l'éducation de leurs enfants, 
qu'ils aient, ou non, un emploi

Vive la rentrée socialiste des écoles !
La nouvelle rentrée des classes, mardi, sera la première que la gauche devra assumer. Elle sera notamment marquée par le passage de la semaine de 4 à 4 jours et demi. Un écolier sur cinq est concerné par ce changement de rythme, soit un peu plus d'un million d'élèves. 

Vincent Peillon a tenté de convaincre du bien-fondé de sa réforme

Peillon a programmé  l’arrivée de 
40.000 nouveaux 
hussards de la République
Jeudi,  lors de sa conférence de presse de rentrée, le ministre de l'Education nationale
a d'abord défendu une mesure "centrale" dans la lutte contre les inégalités sociales, "une révolution douce". Cela tient pour lui à moins de temps de classe dans une journée et des activités péri-scolaires "offertes" aux élèves, mais s'ils avaient été consultés,  les enfants auraient très certainement préféré disposer de davantage de temps pour eux et être donc moins dirigés. 
Le ministre de Hollande fait en particulier valoir que ceux issus de milieux modestes, comprendre immigrés d'abord, permettra de "mieux lutter contre les inégalités sociales que le système (scolaire) non seulement reproduit mais accroît". 
Ainsi, avec cette réforme, "80% des enfants de France" seront davantage présents à l'école et moins libres d'imaginer et rêver leur vie. Ils se verront soumis à plus d'activités extra-scolaires gratuites organisées par les communes, majoritairement de gauche, comme le poney ou la musique, contre "20%" auparavant selon le ministre. Ces activités existaient souvent auparavant, mais les enfants ne les plébiscitaient pas suffisamment. Désormais, ils n'auront plus le choix: ils seront pris en main par l'Etat...

"Plus de maîtres que de classes" dans les zones difficiles

Alors que parents et syndicats s'interrogent sur le financement de ces activités, le ministre a assuré y avoir "consacré des moyens", dont une contribution de l'Etat et des caisses d'allocations familiales, donc des contribuables soumis à l'impôt. Au total, cela fera "140 euros par enfant dans les communes en difficulté" - ou mal gérées - qui optent pour le dirigisme dès cette rentrée 2013, a-t-il précisé. 

Le ministre a cité de nouvelles mesures destinées à lutter contre les inégalités. 

Les enfants de moins de trois ans seront éduqués par le régime.
Peillon confirme aussi le dispositif "plus de maîtres que de classes", soi-disant instauré dans les zones les plus en difficulté. Or, la France est à peu près dans la moyenne des pays de l’OCDE à cet égard et il ne semble pas qu’il y ait véritablement péril en la demeure de ce côté-là. D'autant que le surnombre de professeurs est connu  depuis des lustres: sous une autre forme, l'Education nationale paie en effet des dizaines de milliers d’enseignants sans élèves, parce que détachés.  En 2005, d’après le rapport d’un parlementaire UMP, Jean-Yves Chamard, quelque 97.000 enseignants étaient, à des titres divers, dégagés de l’obligation d’animer (et non pas instruire) une classe. Soucieux du maintien de la paix scolaire, les ministres ne cherchent pas à savoir avec précision combien ils sont, car ils sont "prêtés" aux associations culturelles ou sportives du péri-scolaire comme l'UNSS, oeuvres laïques, telle la FOL, Fédération des Oeuvres Laïques, par exemple, etc. et aux syndicats, véritable niches de surnuméraires, remplaçants incapables d’enseigner, enseignants en réadaptation, ainsi que de nombreuses décharges diverses et pourtant obsolètes au regard de la Cour des comptes, mais qui sont disponibles pour toutes les manifestations  à venir sur le mot d'ordre de la ...pénibilité ? 

"Nous mettons les moyens là où il y a le plus de besoins", a néanmoins assuré gravement Peillon,
sans préciser ses sources de financement.

7.500 créations de postes d'enseignants
Les gestionnaires s'interrogent aussitôt sur leur financement.
Hussards noirs de la République
Alors que l'Etat est lourdement endetté et qu'il recrute 10.000 soldats pour guerroyer en Syrie, Peillon gonfle les effectifs de l'E.-N. pour plusieurs générations. Les jeunes bénéficiaires seront-ils encore en France, ou au bled, quand ils seront à leur tour en âge de contribuer à la solidarité ? 
"Cette année, nous faisons la rentrée avec 7 500 créations de postes" d'enseignants, c'est "une inversion historique", a-t-il fait valoir. Comme le redressement annoncé de la courbe de l'emploi ? Sur les 60.000 postes promis par François Hollande sur le quinquennat, cette rentrée voit, au total l'arrivée de près de 8.200 postes (public et privé, profs et autres personnels d'encadrement). Mais leur visibilité sera réduite par l'arrivée de 60.000 élèves supplémentaires. Cela permet d'avoir une "rentrée apaisée", espère le ministre.

Parmi les autres nouveautés pour cette rentrée,
Vincent Peillon a insisté sur les nouvelles activités pédagogiques (APC) en primaire, le rétablissement de 10.000 aides administratives aux directeurs d'école, une indemnité pour les instituteurs. Is auraient mauvaise grâce de se plaindre et de faire grève et défiler le 10 septembre, comme les y invite pourtant le SNuipp et la FSU, une semaine après la rentrée. 
Ainsi que le rétablissement d'une formation initiale des profs, avec l'ouverture des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé), ou encore la mise en place d'un "service public de l'éducation numérique". "Ces mesures ne sont pas pour 2025, elles sont pour cette rentrée", a-t-il insisté.

Les rythmes très surveillés

Syndicats d'enseignants et organisations de parents d'élèves, seront en tout cas très attentifs à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, qui concernera 22% des élèves du public, les autres emboîtant le pas en 2014. 
"Tous les regards vont se tourner vers la réforme des rythmes"; prévient Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat d'enseignants SE-Unsa
Même tonalité du côté de la Fédération de parents d'élèves PEEP : "Les parents vont être très attentifs. Ils sont relativement inquiets de la mise en oeuvre et n'ont pas tous bien compris comment cela allait fonctionner", indique sa présidente, Valérie Marty.
Quant à la FCPE, proche du gouvernement, elle ne semble pas avoir fait sa rentrée: elle semble restée dans l'expectative, inquiète de savoir de quel côté le vent va tourner....
 – (Idé.)
Accueil citoyen de Ayrault et Peillon, lundi dans le Loiret, pour la pré-rentrée des professeursLundi  2 septembre  à Saint-Jean-de-Braye (Loiret) à 11 heures, le Premier ministre et le ministre de l'Education nationale se rendront dans un lycée professionnel à l'occasion de la pré-rentrée des professeurs. Ils seront accompagnés par la ministre déléguée à la Réussite éducative, la potiche George Pau-Langevin. Selon Matignon, Jean-Marc Ayrault, "donnera le coup d'envoi de la pré-rentrée scolaire et mettra en avant le rôle que le gouvernement entend faire jouer à l'enseignement professionnel dans la réussite pour tous". Il "échangera également avec l'équipe de direction et les nouveaux enseignants au sujet de la mise en oeuvre de la nouvelle formation des professeurs".Echangera-t-il avec les opposants?

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