Valls, isolé, jette un froid à la table du séminaire
Le ministre de l'Intérieur a encore scandalisé par ses propos sur la politique migratoire et l'islam.
Le p'tit Valls, lundi, lors du séminaire à l'Elysée |
Déjà passablement irrités par l'accaparement estival des media par le furet de l’Intérieur, les ministres n’ont encore pas été déçus de leur "séminaire" de rentrée à l'Elysée. "Il a franchi un cap hallucinant", confie un sien camarade anonyme et bienveillant. "Ça pose un vrai problème politique", ajoute un autre collègue.
Ce matin,
L’autre défi serait de faire la démonstration que "l’islam est compatible avec la démocratie".
Une sortie qui a manifestement traumatisé les séminaristes.
Manuel Valls, lui, assume.
le ministre de l’Intérieur a pris la parole pour évoquer les deux défis majeurs qui attendent la France.
Alors que le débat sur le thème du "vivre ensemble", qui fait encore du profit, mais allait toucher à sa fin, Manuel Valls, égal à lui-même, a lâché sa bulle.
D’abord la poussée démographique, notamment africaine va, selon Valls, "obliger d’ici à dix ans à repenser notre politique migratoire".
Et d'ajouter que la "question du regroupement familial pourrait être revue".
L’autre défi serait de faire la démonstration que "l’islam est compatible avec la démocratie".
Une sortie qui a manifestement traumatisé les séminaristes.
Certains ministres y ont vu "un moment de consternation outrée", selon les mots d’un des participants. D’autres n’ont rien entendu "ni de neuf, ni de choquant".
Manuel Valls, lui, assume.
A Libération, l'exégète a assuré traduire la pensée du président socialiste, s' "appuyant" sur les déclarations de François Hollande à Tunis pour affirmer que la France "va faire la démonstration que l’islam est compatible avec la démocratie", pour ceux qui en douteraient...
Et il assure que c’est faire preuve de "mauvaise foi que de comprendre autre chose" !
Dernier à parler, Valls n’a pas pu lever l’ambiguïté. Et comme François Hollande n’a rien relevé dans ses conclusions, chacun est reparti avec ce qu’il avait voulu entendre.
Najat Vallaud-Belkacem va devoir prendre l'initiative d'un commentaire, si jamais, comme c'est fort concevable, les media auto-censurent.
A défaut, Harlem Désir ne pourra se tenir de tacler le chouchou du président. Nous proposons qu'il qualifie ses propos de "bêtises."
Comment "vivre ensemble" alors que, insidieusement, se trouve "effacée" la culture d'un pays ?
RépondreSupprimerhttp://www.bvoltaire.fr/joriskarl/le-christ-persona-non-grata-dans-lunion-europeenne,33665
Un arbre dont on coupe les racines meurt..........c'est notre devenir.
RépondreSupprimerLe réveil ?
SupprimerEst-il trop tard ?
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/08/il-faut-donner-une-traduction-politique-au-mouvement-.html