Sa Cynique Majesté Royal se consacre exlusivement aux handicapés. Parfait! On peut toutefois s'interroger de savoir si son intérêt pour eux n'a pas quelque peu flanché, hors caméras...
La politique de peur et de haine morales motivent plus évidemment Sa Sereine Majesté. Développée par la presse -non moins républicaine et morale, à la façon du magazine Marianne-, cette politique s'avère contreproductive: critiquer systématiquement et sans analyse, c'est s'exposer au désaveu des Français. Car la population a besoin que ses soucis et ses angoisses soient partagés. Le Président de la République répond à cette attente de sécurité dans le pays.
La politique de peur et de haine morales motivent plus évidemment Sa Sereine Majesté. Développée par la presse -non moins républicaine et morale, à la façon du magazine Marianne-, cette politique s'avère contreproductive: critiquer systématiquement et sans analyse, c'est s'exposer au désaveu des Français. Car la population a besoin que ses soucis et ses angoisses soient partagés. Le Président de la République répond à cette attente de sécurité dans le pays.
Le Président Sarkozy est sur la même longueur d'onde que les familles de victimes dans sa volonté de faire appliquer rétroactivement la loi sur la rétention de sûreté pour les criminels jugés les plus dangereux, et cela malgré la censure du Conseil constitutionnel sur le point particulier de la rétroactivité.
L'agité de l'Elysée, que des media militants caricaturent et que des responsables politiques à l'ancienne et partisans de l'immobilisme critiquent sans fondement, n'ont pas pris la mesure de sa capacité d'écoute de la population. Il ne se déplace pas pour se montrer ni faire campagne pour lui, mais pour prendre le pouls des Français.
Nicolas Sarkozy a demandé le 25 février au président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, de lui faire des propositions "d'adaptation de notre droit" susceptibles de réduire les risques de récidive de certains condamnés.
Cette demande faisait suite à la décision du Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré la loi sur la rétention de sûreté, qui "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication. Lui, il est inviolable!... Le principe de non-rétroactivité des lois est bientôt aussi vieux que notre droit français. Bizarrement, il ne s'est pas appliqué aux retraités au moment de la réforme de l'âge de la retraite: la loi Fillon avait frappé les travailleurs qui s'étaient engagés, à certaines conditions, il y avait 38 et 40 ans de cela…
L'agité de l'Elysée, que des media militants caricaturent et que des responsables politiques à l'ancienne et partisans de l'immobilisme critiquent sans fondement, n'ont pas pris la mesure de sa capacité d'écoute de la population. Il ne se déplace pas pour se montrer ni faire campagne pour lui, mais pour prendre le pouls des Français.
Nicolas Sarkozy a demandé le 25 février au président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, de lui faire des propositions "d'adaptation de notre droit" susceptibles de réduire les risques de récidive de certains condamnés.
Cette demande faisait suite à la décision du Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré la loi sur la rétention de sûreté, qui "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication. Lui, il est inviolable!... Le principe de non-rétroactivité des lois est bientôt aussi vieux que notre droit français. Bizarrement, il ne s'est pas appliqué aux retraités au moment de la réforme de l'âge de la retraite: la loi Fillon avait frappé les travailleurs qui s'étaient engagés, à certaines conditions, il y avait 38 et 40 ans de cela…
L'initiative de M. Sarkozy a suscité un tollé dans l'opposition et certains milieux judiciaires, qui l'ont accusé de chercher à s'affranchir de la décision du Conseil constitutionnel. Leur coupure des réalités du monde actuel apparaît aujourd'hui à la lumière crue des témoignages de satisfaction des victimes confiantes dans la volonté présidentielle d'entendre leur appel et d'y répondre.
La Constitution de la V° République date de 1958. Elle doit être respectée et le Conseil Constitutionnel est dans son rôle. Il conviendrait cependant que Jean-Louis Debré et ses collègues ne mettent pas plus de zèle que nécessaire à contrecarrer laction du Président et tiennent aussi compte des besoins de la société actuelle. Les cas de récidive liée à l'abolition de la peine de mort et au laxisme des tribunaux se multiplient. Dès lors que les magistrats sont plus attentifs aux criminels qu'à leurs victimes, le droit aurait besoin d'être "revisité". L'idéal serait d'ailleurs plutôt que les magistrats appliquent le droit plutôt que de l'interpréter.
Le président Nicolas Sarkozy a d'ailleurs reçu le soutien d'associations de victimes dans sa volonté de faire appliquer rétroactivement la loi sur la rétention de sûreté pour les criminels jugés les plus dangereux, malgré la censure du Conseil constitutionnel sur ce point.
Il s'est personnellement entretenu -et non ses conseillers- pendant une heure avec des représentants de l'Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels (Apacs), de l'association Victimes en série (VIES) ainsi que des victimes et familles de victimes.
Il a évoqué la mission qu'il a confiée au premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, après la décision du Conseil constitutionnel il y a 10 jours de refuser l'application de la loi aux détenus condamnés à sa promulgation.
"Il nous soutient totalement, nous le soutenons aussi; on est complètement sur la même longueur d'onde", a déclaré à la presse le président de l'Apacs après l'entretien. "C'est une mesure complètement logique, qui est appliquée ailleurs et je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas en France". La gauche française serait-elle plus conservatrice qu'ailleurs et que dans les pays socialistes européens en particulier? C'est vrai de nombreux sujets. Jean-Pierre Escarfail a dénoncé la "franchouillardise" des détracteurs de la loi, "alors qu'on a des exemples en Europe et au Canada de méthodes qui ont fait leurs preuves".
Jean-Pierre Escarfail, père d'une victime du tueur en série Guy Georges, souhaite que la loi "soit adaptée de manière à permettre, pour ceux qui sont extrêmement dangereux et qui sortent en ce moment, de trouver un moyen de les soigner et pas seulement de les laisser sortir comme ça."
Le président de l'Apacs a assuré qu'il ne s'agissait pas de "rétention à vie" ou de "perpétuité déguisée". "C'est n'importe quoi, quand on parle de perpétuité déguisée. Il s'agit de soigner des gens", a-t-il fait valoir. "Alors peut-être qu'il y en a qui ne sont pas soignables. C'est comme les cancers, vous avez des cancers qui sont soignables et d'autres qui ne le sont pas et à ce moment-là, forcément ça peut durer un certain temps, pas forcément à vie."
Le président Nicolas Sarkozy a d'ailleurs reçu le soutien d'associations de victimes dans sa volonté de faire appliquer rétroactivement la loi sur la rétention de sûreté pour les criminels jugés les plus dangereux, malgré la censure du Conseil constitutionnel sur ce point.
Il s'est personnellement entretenu -et non ses conseillers- pendant une heure avec des représentants de l'Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels (Apacs), de l'association Victimes en série (VIES) ainsi que des victimes et familles de victimes.
Il a évoqué la mission qu'il a confiée au premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, après la décision du Conseil constitutionnel il y a 10 jours de refuser l'application de la loi aux détenus condamnés à sa promulgation.
"Il nous soutient totalement, nous le soutenons aussi; on est complètement sur la même longueur d'onde", a déclaré à la presse le président de l'Apacs après l'entretien. "C'est une mesure complètement logique, qui est appliquée ailleurs et je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas en France". La gauche française serait-elle plus conservatrice qu'ailleurs et que dans les pays socialistes européens en particulier? C'est vrai de nombreux sujets. Jean-Pierre Escarfail a dénoncé la "franchouillardise" des détracteurs de la loi, "alors qu'on a des exemples en Europe et au Canada de méthodes qui ont fait leurs preuves".
Jean-Pierre Escarfail, père d'une victime du tueur en série Guy Georges, souhaite que la loi "soit adaptée de manière à permettre, pour ceux qui sont extrêmement dangereux et qui sortent en ce moment, de trouver un moyen de les soigner et pas seulement de les laisser sortir comme ça."
Le président de l'Apacs a assuré qu'il ne s'agissait pas de "rétention à vie" ou de "perpétuité déguisée". "C'est n'importe quoi, quand on parle de perpétuité déguisée. Il s'agit de soigner des gens", a-t-il fait valoir. "Alors peut-être qu'il y en a qui ne sont pas soignables. C'est comme les cancers, vous avez des cancers qui sont soignables et d'autres qui ne le sont pas et à ce moment-là, forcément ça peut durer un certain temps, pas forcément à vie."
Dahina Le Guennan, présidente de VIES et ancienne victime de Michel Fourniret qui va être jugé le 27 mars, souhaite aussi que la rétention de sûreté soit "applicable tout de suite". Elle a déploré, sans les nommer, que "beaucoup de partis politiques et d'associations des droits de l'homme font beaucoup pour les auteurs et assez peu pour les victimes".
"Si cette loi avait existé, on aurait évité au moins huit victimes" parce que la dangerosité de Michel Fourniret aurait été prise en compte "et on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a-t-elle expliqué. Faut-il encore huit autres victimes à la sortie des pervers dangereux qui ne sont pas guéris?
"Je ne pense pas que tout le monde soit soignable ni que tout le monde soit réinsérable. La castration chimique, ça n'empêche pas de penser", a ajouté Dahina Le Guennan, qui a été violée par Michel Fourniret en 1982.
"Il a été arrêté en 1984, il avait fait 17 agressions, il est jugé en juin 1987, il prend sept ans de prison, il sort en octobre 1987, il commence à tuer en décembre 1987", a-t-elle rappelé. "Ça, c'est un exemple concret."
"On se serait rendu compte de sa dangerosité, on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a insisté Mme Le Guennan. Effectivement. La rétention de sûreté n'aurait pas pu être appliquée dans ce cas puisque la loi ne permet pas que les personnes condamnées à quinze ans de réclusion et plus soient concernées. C'est dire combien cette loi est modérée et ne couvre pas tous les risques pour la population des femmes et des enfants.
"Si cette loi avait existé, on aurait évité au moins huit victimes" parce que la dangerosité de Michel Fourniret aurait été prise en compte "et on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a-t-elle expliqué. Faut-il encore huit autres victimes à la sortie des pervers dangereux qui ne sont pas guéris?
"Je ne pense pas que tout le monde soit soignable ni que tout le monde soit réinsérable. La castration chimique, ça n'empêche pas de penser", a ajouté Dahina Le Guennan, qui a été violée par Michel Fourniret en 1982.
"Il a été arrêté en 1984, il avait fait 17 agressions, il est jugé en juin 1987, il prend sept ans de prison, il sort en octobre 1987, il commence à tuer en décembre 1987", a-t-elle rappelé. "Ça, c'est un exemple concret."
"On se serait rendu compte de sa dangerosité, on ne lui aurait pas laissé le droit de sortir et de tuer impunément", a insisté Mme Le Guennan. Effectivement. La rétention de sûreté n'aurait pas pu être appliquée dans ce cas puisque la loi ne permet pas que les personnes condamnées à quinze ans de réclusion et plus soient concernées. C'est dire combien cette loi est modérée et ne couvre pas tous les risques pour la population des femmes et des enfants.
Parmi les personnes reçues par Nicolas Sarkozy figurait Cynthia Sardou, journaliste, fille du chanteur Michel Sardou et auteur d'un livre "Faut-il que je sois encore violée ?", qui a été victime de trois agresseurs dont deux multirécidivistes.
"La plupart de ces multirécidivistes ne sont quasiment pas ou peu réinsérables dans notre société", a-t-elle déclaré. "Cette réunion a été porteuse d'espoir. La magistrature française que je dénonce a déjà fermé trop souvent les yeux", a souligné pour sa part Cynthia Sardou. Les idéologues de la gauche et de la magistrature resteront sourds à ce cri de victime, comme à leur habitude. Ils ne pouvaient déjà pas entendre les appels à l'aide de Cynthia Sardou quand elle fut victime de ce viol en réunion en décembre 1999. Près de dix années plus tard, le rouleau compresseur de l'idéologie fera-t-il taire ces victimes? L'injustice passera-t-elle aussi sur leur douleur?
"Le président a affirmé que nous aurons des résultats et que les résultats seront appliqués", a-t-elle ajouté. "Il a également été dit que si un criminel refuse de se faire soigner, il restera en prison à vie, en tout cas il ne sortira pas."
La délégation comprenait aussi Christian Cremel, mari de Nelly Cremel, assassinée par Patrick Gateau en juin 2005, Françoise Scharsch, mère de Julie Scharsch, assassinée par Pierre Bodein en juin 2004, ou encore les parents de Fabienne Leroy, assassinée par Michel Fourniret en août 1988.
"La plupart de ces multirécidivistes ne sont quasiment pas ou peu réinsérables dans notre société", a-t-elle déclaré. "Cette réunion a été porteuse d'espoir. La magistrature française que je dénonce a déjà fermé trop souvent les yeux", a souligné pour sa part Cynthia Sardou. Les idéologues de la gauche et de la magistrature resteront sourds à ce cri de victime, comme à leur habitude. Ils ne pouvaient déjà pas entendre les appels à l'aide de Cynthia Sardou quand elle fut victime de ce viol en réunion en décembre 1999. Près de dix années plus tard, le rouleau compresseur de l'idéologie fera-t-il taire ces victimes? L'injustice passera-t-elle aussi sur leur douleur?
"Le président a affirmé que nous aurons des résultats et que les résultats seront appliqués", a-t-elle ajouté. "Il a également été dit que si un criminel refuse de se faire soigner, il restera en prison à vie, en tout cas il ne sortira pas."
La délégation comprenait aussi Christian Cremel, mari de Nelly Cremel, assassinée par Patrick Gateau en juin 2005, Françoise Scharsch, mère de Julie Scharsch, assassinée par Pierre Bodein en juin 2004, ou encore les parents de Fabienne Leroy, assassinée par Michel Fourniret en août 1988.
Nicolas Sarkozy leur a donné rendez-vous dans quelques semaines pour faire le point, sur l'application notamment du volet sanitaire, avec l'ouverture prévue des deux hôpitaux-prisons, un à Fresnes en septembre et un deuxième à Lyon l'année prochaine"a déclaré le porte-parole de l'Elysée, David Martinon. Voilà du concret de la part du'un gouvernement dont on dit et écrit qu'il ne fait rien.
Le président a déclaré qu'on "allait continuer à travailler sur le sujet, avec la cour de Cassation, pour trouver des moyens constitutionnels", a-t-il ajouté après une réunion de travail d'une heure avec le président et la garde des Sceaux Rachida Dati.
"Le président a dit qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout", a-t-il ajouté.
Que le gouvernement continue à s'agiter longtemps comme ça et les nuisibles seront mis hors d'état de nuire.
"Le président a dit qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout", a-t-il ajouté.
Que le gouvernement continue à s'agiter longtemps comme ça et les nuisibles seront mis hors d'état de nuire.
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