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lundi 28 décembre 2009

Identité nationale: plusieurs socialistes insultent Besson

A chacun ses collabos

On voit la paille dans l'oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien.
Il faut donc être inconscient, amnésique ou cynique pour remuer le passé des autres, hommes, familles et peuples.


Les élus Français sont-ils plus capables de débattre que les autres ?


Jean-Christophe Cambadélis et Jean-Paul Huchon (ci-contre à gauche) ont insulté Eric Besson (lire PaSiDupes)

Ils sont quelques-uns à proclamer, tel Dominique de Villepin, qu' "il faut arrêter" le "mauvais débat" sur l'identité nationale. Lorsque, dans une démocratie, des élus d'opposition et des journalistes engagés se révèlent plus que jamais incapables de débattre sereinement, et dans le respect des responsables politiques et surtout des personnes, lorsque la rumeur ne leur suffit plus et qu'ils lancent des insultes frontales sur les plateaux de télévision et de radio, le microcosme politique, si minoritaire mais influent soit-il, donne la nausée aux petit peuple des travailleurs laborieux encore soucieux de la belle ouvrage et du respect de soi.

Ne faut-il pas plutôt arrêter les délires ?
Les égarements auxquels nous assistons actuellement sont en effet de nature à surprendre jusqu'à l'ex-socialiste Nono Mamère qui s'imaginait jusqu'à présent que si la France était une "république bananière", ce serait du fait de ses adversaires. Or, à défaut d'effets de manches, Maître Mamère se bave sur la bavette et se livre à des bras d'honneur à la Chambre l'Assemblée Nationale, lorsque le Viagra bio de Greenpeace met dans les meilleures dispositions et redonne à ce Verts un semblant de verdeur, tandis que d'autres opposants éructent des insanités et démontrent que le nombre d'heures d'histoire en classe de terminales ne fait rien à l'affaire, lorsque les profs de la la FSU faussent les cerveaux.
En 2007, le PS offrait le spectacle télévisuel de "débats participatifs" truqués où les participants étaient tous du même avis. Mais en 2009, les socialistes confirment qu'ils n'ont jamais pratiqué que le mensonge, la rumeur et l'insulte. Aujourd'hui, plutôt que de mourir de mort lente mais dignement, à l'exemple du PCF, le PS se roule dans la fange de l'histoire telle que la FSU la leur a servie, expurgée et partiale. Dès lors, toutes les infamies deviendraient possibles.

La maturité politique, l'honnêteté intellectuelle et l'intégrité morale de certains de nos ténors tolérants de la politique -et des vertueux media, dans leur sillage, quand ils ne leur montrent pas la voie- est si gravement en cause que la démocratie est très sévèrement malmenée par la gauche et singulièrement par un PS battu, éclaté et haineux.

Quelques collabos staliniens

Henri Barbusse est-il trop bien pour Eric Besson ?
Lui aussi est un collabo. Mais stalinien et mort à Moscou après avoir encensé l'un des deux plus grands criminels de l'Histoire, fermant les yeux sur ses abominations. Sa biographie idolâtre de "Staline", que Jean-François Kahn ne semble pas avoir lue, est pourtant une dithyrambe de ce merveilleux monde socialiste, ses crimes, les millions d'innocents, femmes hommes enfants, sacrifiés au génie communiste. En France, ce collabo du crime communiste a pourtant des rues, des places à son nom et des écoles à Malakoff, Ivry-sur-Seine, Alfortville ou Bagneux, pour aider les petits enfants au « devoir de mémoire ».

Un autre écrivain, qui en est revenu -comme les chanteurs Yves Montant (et Simone Signoret) ou Jean Ferrat- a fait le voyage en URSS, alors pourquoi pas une avenue André Gide, puisque Harfleur et Tours ont eu le bon goût de lui dédier des écoles ? Louis Aragon est quant à lui parfaitement bien loti.

Plus ambigüe, Marguerite Donnadieu-Antelme, qui deviendra plus tard l’intraitable résistante Marguerite Duras, l’impitoyable tortionnaire de collabos, puis la militante communiste stalinienne. Mais est-il politiquement correct de rappeler qu'elle avait brillamment débuté dans le contrôle du papier à la commission de la Propaganda Staffel mise en place par un décret du maréchal Pétain, après la préalable aryanisation des maisons d’édition juives (Nathan, Calmann-Lévy), puis prise en main par les nazis ?
Qui croira que cette grande figure des lettres, cette femme forte, incarnation d'une gauche intellectuelle intègre, qui tenait sur un ton tranchant des propos définitifs sur l’avenir politique du monde et portait des jugements sans appel sur tel ou tel, avait fréquenté l’ambassadeur du Troisième Reich à Paris, Otto Abetz, et le Sonderführer Gerhard Heller, qu'elle avait été la maîtresse du gestapiste qui avait fait arrêter et déporter son mari, Robert Antelme, épousé en 1939. Normal : n'était-il pas un proche collaborateur de Pucheu au ministère de l’Intérieur ? Embarrassant, il fallait que le mari disparaisse.

Où finit le devoir de mémoire ?

Si les socialo-communistes férus d'histoire veulent revenir sur le passé, rafraichissons les mémoires.

Le cas de Charles Hernu, puissant ministre socialiste de la Défense dans le gouvernement de François Mitterrand, qui s’illustra dans le lamentable fiasco du Rainbow Warrior, ce navire écolo coulé sur ses ordres par les services de la DGSE et dont l’explosion coûta la vie à un reporter photographe. Héroïque « résistant » aux yeux des électeurs ayant voté pour la gauche en 81, avant qu’on ne découvre, très tardivement, qu’il avait trempé dans la collaboration et qu’on apprenne quelque temps plus tard qu’il était soupçonné d’avoir travaillé pour les services d’espionnage soviétiques.

Et il n'est plus nécessaire de revenir sur la biographie soigneusement toilettée de Mitterrand, ici avec Charles Hernu, par ses proches et par lui-même.

Nos collaborateurs maoistes
Le maoïsme est une idéologie marxiste-léniniste héritée du stalinisme et incarnée par Mao-Zedong.
Après les révélations sur les crimes du stalinisme, l'idéologie maoïste a été parfois considérée comme un recours par certains intellectuels de gauche en Occident et dans des pays du Tiers-Monde.

En France, les groupes maoïstes sont nés dans les années 1960, à la suite de la rupture entre l'Union soviétique et la Chine. Fortes de plusieurs milliers d'adhérents, ses organisations - Gauche prolétarienne, Vive la révolution !, le Parti communiste marxiste-léniniste de France ou encore le Parti communiste révolutionnaire (marxiste-léniniste) - diffusèrent la «pensée Mao Tsé-toung», accusant le «P"C"F» (sic) de «révisionnisme».
Propagande visant les révisionnistes

Il s'est ainsi constitué un courant politique et culturel des plus étonnants de l'après-guerre qui a séduit des personnalités tels les gardes rouges hexagonaux Jean-Paul Sartre, Jean-Luc Godard, Michel Foucault, Serge July, Gérard Miller ou Philippe Sollers.
Il a influencé les événements de mai 68 et nourrit la “gauche prolétarienne”, provoqué la mort tragique de Pierre Overney en fevrier 1972, et entretenu des prolongements terroristes, des volontés de guerre civile et de sabotages (cf. Tarnac). Son échec est confirmé par la dispersion de ses membres dans le paysage politique, intellectuel et audiovisuel: que de complaisance !

Gardes Rouges et leur Petit Livre rouge


Après la répression de la place Tiananmen, les «ex» se côtoient régulièrement de manière informelle. Quinquagénaires, voire sexagénaires, ils militent souvent dans des associations, des syndicats ou des partis politiques, surtout chez les Verts. Tel n'est pas le cas des anciens maoïstes devenus célèbres, comme le patron de Libération, Serge July, les architectes Christian de Portzamparc et Roland Castro, et l'ancien baroudeur de cabinets ministériels socialistes Alain Geismar. Moins impliqués, trois intellectuels ont néanmoins, eux aussi, fréquenté les maos dans les années soixante-huitardes: Alain Finkielkraut, André Glucksmann et Bernard-Henri Lévy. Ils nous assurent de leur honte rétrospective.

L'emblématique parcours d' Alain Geismar (1939) est révélateur
En 1967, cet ex du PSU est élu secrétaire général du SNESup (Syndicat national de l'enseignement supérieur), représentant l'opposition à l'orthodoxie du PCF. Il est l'un des leaders de Mai 68 avec Jacques Sauvageot (vice-président de l'UNEF (Union nationale des étudiants de France) et Daniel Cohn-Bendit (Mouvement du 22-Mars).
Après 1968, il dirige, aux côtés de Benny Lévy, la Gauche prolétarienne (GP), organisation maoïste.
Aujourd'hui, il est un universitaire et inspecteur général honoraire de ...l'Éducation nationale !

Khmers rouges, au Cambodge


Le nombre exact des victimes du régime de Mao est difficile à cerner. Certains auteurs les estiment à 20 ou 40 millions . Il faut songer aux massacres liés à la Révolution culturelle ou à Pol Pot et au génocide cambodgien.

Lire PaSiDupes à propos du tortionnaire khmer, Douch
Consulter aussi ce blog de Libération concernant les procès de Khmers rouges

À la suite d'une guerre civile, des maoïstes ont accédé au pouvoir au Népal.
En Inde, la guérilla maoïste s’est installée dans 20 des 35 États du pays.

Les groupes maoistes actuellement actifs en France :

  • l'Organisation communiste marxiste-léniniste Voie prolétarienne, OMCL VP, qui a adopté une ligne « post-maoïste », plus spontanéiste, (1976-).
    Ses militants, investis dans la CGT ou non, animent les luttes ouvrières ou citoyennes (sans-papiers , Alsthom Saint-Ouen, PSA Aulnay, etc.)
  • le Parti communiste des ouvriers de France, PCOF, issu de la section de Strasbourg du PCMLF, (1979-)
    En octobre 2009, il participa à un appel Allons ensemble aux régionales!, aux côtés de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), de la Gauche unitaire (animée par Christian Picquet, ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), , des Alternatifs (dont des altermondialistes), du Nouveau parti anticapitaliste de Besancenot (NPA), du Parti communiste français (PCF) et du Parti de gauche de Mélenchon (PG)
  • le Parti communiste marxiste-léniniste-maoïste, parti se revendiquant de la Gauche prolétarienne (2003-) issu de l'Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJC) fondée sous l'influence du philosophe marxiste et membre du PCF, Louis Althusser.
  • le Parti communiste maoïste de France, publie le journal Drapeau Rouge (2002)
    Que de trous dans le gruyère du « devoir de mémoire »...

    Incidemment, il faut mentionner
    le passé de Jean-Christophe Cambadélis qui adhèra vers 1971 à l'Alliance des jeunes pour le socialisme (AJS), la structure jeune de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) (puis Parti communiste internationaliste (PCI)) sous le pseudonyme de Kostas, comme Mélenchon et Jospin.
    Cambadélis a conservé des manières de colleur d'affiches. Rappellez-vous combien il peut être menaçant et prêt à faire le coup de poing, jusque dans l'hémicycle: lire PaSiDupes
  • L'OCI, organisation trotskiste, fut très influente au sein de syndicats tels que Force ouvrière (FO), la Fédération de l'Éducation nationale (FEN) ou encore l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), dont elle a pris en charge la direction après la scission de 1968 et autour de laquelle se créera en 1981 l'UNEF-id (indépendante et démocratique).
  • Le PCI a donné naissance en 1991 au Parti des travailleurs.
    Depuis est aujourd'hui représenté officiellement par son secrétaire national Daniel Gluckstein.

    Eric Besson demande justice
    :
    sera-t-elle assez impartiale ?
  • De plus, qu'ont-ils à dire, Cambadélis et Huchon, aux trois premiers socialistes, socialistes Manuel Valls, Aurélie Filippetti et Philippe Esnol, qui se sont prononçés en faveur du bannissement pur et simple de la burqa dans l'espace public et ses services mais aussi sur l'ensemble de la voie publique ?
    Lire PaSiDupes

    2 commentaires:

    1. Une mise au point salutaire

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    2. en 1975 , l'OCI a fait des quetes pour aider les révolutionnaires cambodgiens : melanchon , cambadelis ect en faisaient ils partie bien que déjà au PS ? taupe de l'OCI au PS ou en rupture de ban de l'OCI?

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