Le PS écrit l’un de ses plus beaux paragraphes de l’Histoire de France
Ces élus font honneur à leur formation, le PS
Ni Jean-Paul Huchon, né en 1946, ni Jean-Christophe Cambadélis, né en 1951, n’a connu la guerre ni l’Occupation. Après l’ENA et le 13e arrondissement de Paris pour le premier et l’OCI et l’UNEF après Neuilly-sur-Seine pour le second, aucun ne connaît le monde du travail ni même les difficultés de la vraie vie.
Aussi différents qu’ils soient, Jean-Paul Huchon, ex-maire de Conflans-Sainte-Honorine, est candidat à sa succession à la présidence de la région Ile-de-France et l’autre est simplement député de Paris, mais tous les deux sont des hommes d’appareil qui ont appris dans les livres et tracé leur route de tribunes en scrutins.
A la différence d’Eric Besson dont la jeune compagne est d’origine tunisienne, le débat sur l’identité nationale ne peut éveiller nulle douleur passée personnelle en eux , ni aucune blessure liée à l’immigration, seulement des points de vue abstraits chez les deux odieux comparses.
L’identité nationale de la droite est-elle en question ?
Les Français se piquent d’Histoire et l’école ne leur en donne jamais assez, si ce n’est toutefois au détriment des maths. La gauche et la FSU se sont d’ailleurs autoproclamés garants de son interprétation… Au point que Jean Jaurès ou Guy Môquet n’appartiendraient pas à l’Histoire, mais au PS et au PCF : le débat sur l’identité nationale doit donc répondre à la question préalable de l’appropriation de l’Histoire par la gauche et de ce qu’est le patrimoine national.
Du bon usage de l’Histoire
Après le «Mais qui connaît Eric Besson ?» de Sa Cynique Majesté Royal, les socialistes continuent la partie que la respectueuse candidate socialiste a initié. Usant de références historiques, leur petit jeu pourrait s’intituler : «Mais à qui ressemble donc Eric Besson?».
Le PS salit tout ce qu’il touche
Qu’il dénonce le débat sur l'identité nationale ne surprendra personne, puisqu’il critique tout sans jamais rien offrir. La gauche aurait pu se réapproprier le sujet et proposer une alternative généreuse et ouverte, mais encore faudrait-il que son haleine ne soit pas aussi fétide que son idéologie est pourrie.
Alors, elle compare un ministre de la République issu de ses propres rangs à des ministres de Pétain, à des collabos qui ont participé à la déportation de centaines de milliers de juifs. C’est ignoble et ça fait remonter aux narines le passé pétainiste de Mitterrand, les accointances d’Henri Barbusse (à gauche) ou de Marguerite Duras avec les nazis de l’Occupation et les compromissions de Louis Aragon ou Yves Montant avec les tortionnaires staliniens. Mais Cambadélis et Huchon aimeraient que les professeurs aient réussi le lavage de cerveau de leurs élèves et que les Français aient la mémoire courte puisqu’ils les incitent à entretenir le « devoir de mémoire », à la condition manquée qu’elle soit sélective.
Aucun exégète distingué n’a osé parler de « couac » !
Après Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS, qui a rapproché le parcours du ministre de l'Immigration et de l'identité nationale et celui de Pierre Laval, Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, a déclaré qu'Eric Besson était «en train de devenir un nouveau (Adrien) Marquet, un nouveau (Marcel) Déat». Pour rallier ses électeurs –s’il ne les horrifie pas- Huchon insiste et estime qu’ « on exacerbe les nationalismes avec cette histoire » de débat national. « C'est un signal désastreux que l'on donne à l'étranger », assure-t-il, sans doute persuadé d’élever le débat. A ce degré d’indignité, une demande de pardon de Désirdavenir Royal ne ferait rien à l’affaire.
La gauche atterrée reste coite. La droite indignée gronde. Les Français sont pris de honte.
Jean-Christophe Cambadelis et Jean-Paul Huchon doivent être rappelés à l'ordre et présenter des excuses –plutôt que des regrets- pour des propos qui sont au minimum excessifs et prononcés en toute lucidité, à défaut de discernement. Pour l’intelligence de la comparaison, nul ne s’attendait pas à la lune, mais pour l’intelligence du cœur, les sans papiers ont de quoi se faire du souci…
Ces propos sont dégradants avant tout pour ceux qui les prononcent. Or, ces intouchables de la basse politique savent pertinemment qu’ils risquent moins qu’un voleur de poule, mais pas plus qu’un journaliste auteur d’un vrai-faux SMS, et qu’il est possible au PS de baver impunément, puisque Georges Frêche a pu s’en prendre aux Noirs de l’équipe de France et aux Harkis, sans qu’il ne soit véritablement inquiété. Il sera même candidat sans étiquette de la gauche aux prochaines Régionales, sans que le PS ne lui crée de difficultés. Quant à elle, la bande des Verts a-t-elle d’ailleurs sanctionné Noël Mamère et les nombreux socialistes qui auraient, dit-on, rejoint Europe Ecologie ont-il condamné le bras d’honneur de l’abject député-maire de Bègles en pleine Assemblée Nationale ? L’Ordre des Avocats ne s’est pas davantage ému de l’image que Maître Nono donne de la profession, que ce soit en France ou à l’étranger (puisque c’est le souci de Huchon !) ?
Tout va donc pour le mieux dans le pire des mondes socialistes possibles. L’étude de la période par les élèves de Terminale S sera édifiante et il serait dommage de les en priver.
A propos, la lettre de Guy Môquet a-t-elle servi aux socialistes ?
Ces élus font honneur à leur formation, le PS
Ni Jean-Paul Huchon, né en 1946, ni Jean-Christophe Cambadélis, né en 1951, n’a connu la guerre ni l’Occupation. Après l’ENA et le 13e arrondissement de Paris pour le premier et l’OCI et l’UNEF après Neuilly-sur-Seine pour le second, aucun ne connaît le monde du travail ni même les difficultés de la vraie vie.
Aussi différents qu’ils soient, Jean-Paul Huchon, ex-maire de Conflans-Sainte-Honorine, est candidat à sa succession à la présidence de la région Ile-de-France et l’autre est simplement député de Paris, mais tous les deux sont des hommes d’appareil qui ont appris dans les livres et tracé leur route de tribunes en scrutins.
A la différence d’Eric Besson dont la jeune compagne est d’origine tunisienne, le débat sur l’identité nationale ne peut éveiller nulle douleur passée personnelle en eux , ni aucune blessure liée à l’immigration, seulement des points de vue abstraits chez les deux odieux comparses.
L’identité nationale de la droite est-elle en question ?
Les Français se piquent d’Histoire et l’école ne leur en donne jamais assez, si ce n’est toutefois au détriment des maths. La gauche et la FSU se sont d’ailleurs autoproclamés garants de son interprétation… Au point que Jean Jaurès ou Guy Môquet n’appartiendraient pas à l’Histoire, mais au PS et au PCF : le débat sur l’identité nationale doit donc répondre à la question préalable de l’appropriation de l’Histoire par la gauche et de ce qu’est le patrimoine national.
Du bon usage de l’Histoire
Après le «Mais qui connaît Eric Besson ?» de Sa Cynique Majesté Royal, les socialistes continuent la partie que la respectueuse candidate socialiste a initié. Usant de références historiques, leur petit jeu pourrait s’intituler : «Mais à qui ressemble donc Eric Besson?».
Le PS salit tout ce qu’il touche
Qu’il dénonce le débat sur l'identité nationale ne surprendra personne, puisqu’il critique tout sans jamais rien offrir. La gauche aurait pu se réapproprier le sujet et proposer une alternative généreuse et ouverte, mais encore faudrait-il que son haleine ne soit pas aussi fétide que son idéologie est pourrie.
Alors, elle compare un ministre de la République issu de ses propres rangs à des ministres de Pétain, à des collabos qui ont participé à la déportation de centaines de milliers de juifs. C’est ignoble et ça fait remonter aux narines le passé pétainiste de Mitterrand, les accointances d’Henri Barbusse (à gauche) ou de Marguerite Duras avec les nazis de l’Occupation et les compromissions de Louis Aragon ou Yves Montant avec les tortionnaires staliniens. Mais Cambadélis et Huchon aimeraient que les professeurs aient réussi le lavage de cerveau de leurs élèves et que les Français aient la mémoire courte puisqu’ils les incitent à entretenir le « devoir de mémoire », à la condition manquée qu’elle soit sélective.
Aucun exégète distingué n’a osé parler de « couac » !
Après Jean-Christophe Cambadélis, membre de la direction du PS, qui a rapproché le parcours du ministre de l'Immigration et de l'identité nationale et celui de Pierre Laval, Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, a déclaré qu'Eric Besson était «en train de devenir un nouveau (Adrien) Marquet, un nouveau (Marcel) Déat». Pour rallier ses électeurs –s’il ne les horrifie pas- Huchon insiste et estime qu’ « on exacerbe les nationalismes avec cette histoire » de débat national. « C'est un signal désastreux que l'on donne à l'étranger », assure-t-il, sans doute persuadé d’élever le débat. A ce degré d’indignité, une demande de pardon de Désirdavenir Royal ne ferait rien à l’affaire.
La gauche atterrée reste coite. La droite indignée gronde. Les Français sont pris de honte.
Jean-Christophe Cambadelis et Jean-Paul Huchon doivent être rappelés à l'ordre et présenter des excuses –plutôt que des regrets- pour des propos qui sont au minimum excessifs et prononcés en toute lucidité, à défaut de discernement. Pour l’intelligence de la comparaison, nul ne s’attendait pas à la lune, mais pour l’intelligence du cœur, les sans papiers ont de quoi se faire du souci…
Ces propos sont dégradants avant tout pour ceux qui les prononcent. Or, ces intouchables de la basse politique savent pertinemment qu’ils risquent moins qu’un voleur de poule, mais pas plus qu’un journaliste auteur d’un vrai-faux SMS, et qu’il est possible au PS de baver impunément, puisque Georges Frêche a pu s’en prendre aux Noirs de l’équipe de France et aux Harkis, sans qu’il ne soit véritablement inquiété. Il sera même candidat sans étiquette de la gauche aux prochaines Régionales, sans que le PS ne lui crée de difficultés. Quant à elle, la bande des Verts a-t-elle d’ailleurs sanctionné Noël Mamère et les nombreux socialistes qui auraient, dit-on, rejoint Europe Ecologie ont-il condamné le bras d’honneur de l’abject député-maire de Bègles en pleine Assemblée Nationale ? L’Ordre des Avocats ne s’est pas davantage ému de l’image que Maître Nono donne de la profession, que ce soit en France ou à l’étranger (puisque c’est le souci de Huchon !) ?
Tout va donc pour le mieux dans le pire des mondes socialistes possibles. L’étude de la période par les élèves de Terminale S sera édifiante et il serait dommage de les en priver.
A propos, la lettre de Guy Môquet a-t-elle servi aux socialistes ?
Rappelons également que CAMBADELIS a été condamné pour détournement de fonds au préjudice de la MNEF, qui alimentait le PS
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