Mailly (FO) ne donne aucune consigne de vote
Force ouvrière, syndicat hostile au candidat-banquier
"Le parti syndical n'est pas un parti politique" et "nous ne sommes pas des directeurs de conscience", a néanmoins prétendu Jean-Claude sur France Inter. Mais le syndicaliste n'hésite pas à se prononcer contre Marine Le Pen, assurant en effet que la qualification de la présidente du Front national représenterait "un problème démocratique".
Pour Mailly, "le terreau de tous les populismes" n'est pas le PCF et son représentant du premier tour, Jean-Luc Mélenchon. "Ce sont les "logiques d'austérité" qui se sont poursuivies depuis 2002, année de "première alerte" où Jean-Marie Le Pen s'était qualifié au second tour de la présidentielle, a-t-il argué.
Que Marine Le Pen soit au second tour, "c'est déjà un problème démocratique"
Mailly a en outre condamné les 8,5 millions d'électeurs qui ont qualifié Marine Le Pen. Nostalgique du désordre de la IVe République, il a appelé à une réforme "institutionnelle, constitutionnelle" pour "que le pays puisse tourner normalement", car avec le système actuel, "quels que soient le président et le Premier ministre, il y en a un de trop". Syndicaliste qui prétend ne pas se mêler de politique, Mailly se laisse prendre en flagrant délit de duplicité
FO persiste et signe comptant toutefois rappeler "seul ou avec d'autres" ses revendications et positions,
sans donner de consigne de vote, notamment à l'occasion du 1er Mai, a souligné plus tôt dans son édito le leader syndical.
Or, le 1er Mai 2017 est le jour du prochain rassemblement anarcho-révolutionnaire des activistes de "Premier tour social" ou de "Nuit debout". Et des affrontements ont marqué les deux précédentes éditions de "Nuit des barricades" à la veille du premier tour de la présidentielle d'avril 2017, notamment à Paris et Nantes. Lire PaSiDupes.
Des consignes portées par l'extrême gauche anti-républicaine : "rejet de tout racisme, xénophobie ou antisémitisme".
FO demande également de mettre fin aux politiques d'austérité, une revendication clairement adressée à Macron, lequel en est responsable comme conseiller de Hollande dès 2012, puis,comme ministre, en 2014.
Le syndicat réclame enfin la préservation et le renforcement du service public et rejette la loi travail.
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