Le Syndicat National des Journalistes dénonce le "jeu dangereux" des camps Le Pen et Fillon
La presse outrageusement pro-Macron se fait conspuer pour son parti-pris
En février 2017, un journaliste avait fait l'expérience de l'impopularité de la profession. Accusé de favoritisme pro-Macron, il s'était fait sortir lors d'un déplacement de Marine Le Pen. Ça aurait pu être Leïla Latrous (BFMTV) ou Elise Lucet (France2), journalistes militantes et frontales, les exemples d'agressions verbales et de harcèlements physiques ne manquant pas, qu'ils appartiennent au privé ou au public ne fait pas de différence, quand seuls, pourtant, les acteurs politiques élus sont légitimes.
Or, justement, le journaliste travaillait pour l'émission Quotidien, sur la chaîne TMC, succursale du groupe BFM de Patrick Drahi et le mauvais quart d'heure qu'il passa n'était pas injustifié, tant cette chaîne privée est offensive ou protectrice selon l'appartenance politique des "invités" à se faire cajoler ou maltraiter. Voyez le comportement de Fabienne Sintès (France 2), bécasse incapable de respecter un horaire mais qui regarde de trois-quart les acteurs politique de droite et n'hésite pas à détourner ostensiblement son regard d'autres invités, tel Florian Philippot (FN), pour afficher son hostilité en décodé, bien qu'elle soit salariée sur la redevance audiovisuelle due au service public quelle que soit sa préférence politique.
Organisation dominante et partisane de la profession, le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé, globalement, samedi le "jeu dangereux", selon lui, des équipes de Marine Le Pen et de François Fillon, à l'encontre des media arrogants qui voudraient se faire passer pour innocents, sans défense, ni sentiment de culpabilité, jamais. Le SNJ se positionne donc clairement et définitivement en groupe de pression opposé à la droite quelle qu'elle soit, mais qui blanchit Mélenchon de ses insultes visant la profession dans son intégralité.
Nul, hormis le SNJ, n'a oublié comment le "nauséabond" meneur d'extrême gauche avait réduit, le 21 mars 2010, un étudiant en journalisme à Sciences Po pour l'émission "C à vous" de France 5 à une "petite cervelle", exemple de "refoulé politique de la petite bourgeoisie" et de sa "sale corporation de voyeuristes" sans indigner Mme D. Pradalié :
et un confrère traité de "sale con"... Pas moins !
L'offensive du SNJ est donc particulièrement indécente, mais représentative des libertés que prend la corporation avec sa propre déontologie professionnelle.
Les journalistes engagés ont-ils des droits supérieurs que se refusent les élus respectueux, quant à eux, du peuple et de l'Homme, fût-il politique, libéral et non libertaire ?
Autre petit cadeau aux idéologues du SNJ, pour les aider à approfondir leur jugement :
En montant en première ligne de la campagne à découvert, quel autre syndicat se permettrait cet intolérable sectarisme ?
Il faut être le SNJ pour être assuré de l'impunité tout en brisant les liens de la déontologie. C'est à une action de groupe auquel nous assistons, un coup de force médiatico-politique que le CSA ne pourra feindre longtemps de ne pas entendre.
"Tous ensemble, tous ensemble !", ce "collectif" de journalistes sectaires s'est réuni en comité national vendredi et samedi, et il "dénonce le jeu dangereux de certains [sic] candidats à l'élection présidentielle et proches de ces candidats, qui s'en prennent aux médias et aux journalistes, comme responsables de tous leurs maux".
Attaquer les élus est un sport de la gauche radicale.
"Attaquer les journalistes, c'est agresser la démocratie", estime le SNJ qui prétend mieux que les élus porter la voix du peuple et bien qu'il ne soit pas évident que ses partis-pris grandissent la démocratie. Le SNJ se livre ainsi à une attaque classique parmi les usurpateurs du "pouvoir d'informer" - lequel ne leur crée aucun devoir - pointant sans vergogne les dénonciateurs des ingérences de certains media dans le débat.
La secrétaire générale du SNJ, Dominique Pradalié, est montée au créneau, précisant que ces attaques venaient "de droite et d'extrême droite", de "Fillon et son entourage, et du Front national". Une attaque nominale.
Rédactrice en chef à France Télévisions (à France 2, comme vous l'avez deviné, et aussi qu'elle protège Elise Lucet), qui paraît avoir largement dépassé l'âge de la retraite, Dominique Pradalié a notamment exploité un incident datant de février, au cours duquel un journaliste de l'émission Quotidien (TMC) avait été évacué sans ménagement lors d'un déplacement de Marine Le Pen, alors qu'il prétendait lui imposer un questionnement sur l'affaire des assistants parlementaires européens. L'affaire n'est-elle pas pourtant entre les mains de qui de droit ?
Le SNJ est du côté des inquisiteurs
En février, le syndicat totalitaire s'était déjà posé en juge. Il s'était cru dans son droit d'appeler - sur un ton blessant - François Fillon, le candidat qui menace leur favori, et ses soutiens, à "se ressaisir", suite au refus du candidat LR de subir les agressions des media.
En février, François Fillon avait pointé les media qui ont dépassé les limites, leur reprochant d'avoir "trop fait" pour le "lyncher" et l'"assassiner politiquement" en diffusant des jugements à charge du Canard enchaîné - journal plus anarchiste que satirique - sur de présumés emplois fictifs de sa femme, laissant à la justice la charge de la preuve...
Lors d'une réunion publique du candidat LR, les Français présents n'avaient pas résisté à l'opportunité de conspuer les journalistes de la salle, suivant avec satisfaction l'exemple d'un autre ex-premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.
Les réseaux du SNJ se croient-ils appréciés de l'opinion ?
Resté impavide aux multiples manifestations de l'irrespect du candidat des communistes de "La France insoumise" pour la corporation traînée dans la boue de son propre caniveau, Reporters sans frontières s'était joint au même tir ciblé de février, s'indignant à l'unisson des "attaques ciblées" contre les journalistes de la part de responsables politiques français et déplorant un "climat nauséabond" auquel la presse nie avoir abondamment contribué par un usage immodéré de ses boules puantes. Les pompiers incendiaires n'ont aucune faculté d'introspection. Que penser, dès lors, de leur aptitude au décryptage ?...
Dans son communiqué, les journalistes anti-capitalistes et altermondialistes (soutiens des faucheurs volontaires et des "sans-papiers", comme des migrants illégaux) du SNJ qui noyautent les rédactions dès leur sortie des ESJ, appellent par ailleurs "à un grand débat public sur l'information et le secteur des media, militent pour une éthique commune à toute la profession, la reconnaissance juridique des équipes rédactionnelles, la refonte des aides à la presse (tout en imposant une double peine au lecteur qui est taxé sur les produits à la vente des annonceurs publicitaires et sur les articles de presse avides - y compris "avec l'AFP" - , [soi-disant] nécessaires pour favoriser le pluralisme et lutter contre la concentration des media [un réel problème, en effet, pour ceux qui s'en préoccupent, même tardivement]".
En revanche, le "secret des sources" et donc les fuites suspectes dans la presse - qui ne sont pas au nombre des revendications - arrangent toujours autant ces vertueux...
A noter que le SNJ est membre de l'Union syndicale Solidaires dans la mouvance de SUD (pour 'Solidaires, Unitaires, Démocratiques') désigne une partie de ces syndicats nationaux et fédérations membres ; d'autres structures membres ont choisi une autre dénomination mais sont membres de Solidaires de la même manière, mais ne fait pas partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français du secteur privé (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO) bénéficiant d'une présomption irréfragable de représentativité.Sont adhérents à SUD: SUD AFP (Agence France-Presse) SUD France 3 SUD Nice-MatinSUD Presse-Océan (Groupe Ouest-France)SUD Radio France et SNJ RFI
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